Dans la matinée du mercredi 17 juin, la police est arrivée sur les coups de 9h pour expulser le squat de la Högdalens Folkets hus, ouvert le 23 mai dernier à Stockholm. Vers 17h45, l’expulsion n’était toujours pas terminée, puisque des occupants se trouvaient encore sur le toit du squat. Mais peu après, la Högdalens Folkets hus a finalement été complètement expulsée, sans grands remous. Un rassemblement de solidarité et de protestation est organisé le lendemain matin sur le Högdalsplan, non loin du squat expulsé.

La Högdalens Folkets hus

Richard Klinsmeister et Ebba Olausson avaient été condamnés en 2014 à des peines de prison allant de 1 an et 9 mois à 2 ans et demi pour des actions contre l’industrie de la fourrure en Suède. Ebba a été libérée le 15 juin, Richard le 17 juin. Un troisième militant antispéciste est toujours emprisonné pour la même affaire, Karl Haggroth.

Pour lui écrire :

Karl Häggroth
Box 3112
200 22 Malmö
SWEDEN

Richard Klinmeister

Karl, Ebba et Richard a été condamnés à des preines allant de 1,9 à 2,5 ans d’emprisonnement suite à des actions contre l’industrie de la fourrure en Suède sous la bannière de Animal Rights Militia,
Pour leur écrire :

Karl Häggroth
Box 3
701 40 Örebro
Sweden

Ebba Olausson
Box 37
542 21 MARIESTAD
Sweden

Richard Klinsmeister sera emprisonné le 1er octobre.

La police anti-émeute suédoise s’est une nouvelle fois affrontée avec contre-manifestants antifas lors d’un rassemblement de 150 néo-nazis à Stockholm, samedi, deux semaines avant les élections législatives. Quatre policiers et trois personnes ont été légèrement blessés. Des milliers de personnes s’étaient rassemblées dans le centre de Stockholm pour protester, et quelques dizaines de militants masqués se sont affronté avec la police. Une personne a été arrêté pour « préparation pour voies de fait graves, » tandis qu’un autre a été arrêté pour violation de domicile après avoir grimpé sur le toit de l’Opéra royal. Quinze personnes ont été appréhendées pour avoir enfreint une interdiction de porter des masques lors de manifestations politiques.

Il y a une semaine, trois personnes ont été blessées lorsque la police montée anti-émeute avait chargé des manifestants antifascistes à Malmö.

Suède: Encore des affrontements entre la police et les antifascistes

Samedi, le Parti des Suédois (fasciste) tenait un meeting à Malmö. Des centaines de militants antifas se sont rassemblés pour une contre-manifestation. Plusieurs incidents ont lieu. Une dizaine de personnes ont été conduites à l’hôpital après avoir été blessées par les charges de la police à cheval.

Suède: Plusieurs blessés à une manifestation antifa

Julian Assange donne en ce moment même une conférence de presse depuis l’ambassade d’Équateur où il vit reclus depuis 2 ans. Celui-ci aurait développé une grave maladie due à son enfermement. Comme attendu par la presse locale, Assange a annoncé qu’il quitterait « bientôt » l’ambassade, sans préciser le quand et le comment, il ne pourra probablement pas la quitter autrement qu’en se faisant arrêter par les policiers qui surveillent en permanence l’ambassade pour un coup de 11’000€ par jour. Assange risque d’abord d’être extradé en Suède et ensuite aux États-Unis où il sera jugé pour l’affaire WikiLeaks lorsqu’il a fait fuir des milliers de câbles diplomatiques américains. Le seul espoir d’Assange serait que le Royaume-Uni autorise un couloir diplomatique à l’Equateur.

Des manifestants en solidarité avec Assange

Ebba Olausson et deux autres militants de la cause animale ont été condamnés à des peines allant de 1 an et 9 mois à 2 ans et demi de prison pour une attaque incendiaire contre l’industrie de la fourure et d’autres actions contre l’exploitation animale.

Pour lui écrire :
Ebba Olausson
Box 3
701 40 ÖREBRO
Sweden

Suede : Condamnation pour Ebba Olausson

Joël, un militant antifasciste de Suède, a été arrêté puis emprisonné suite à une manifestation antifasciste à Kärrtorp (banlieue de Stockholm) le 22 décembre. Cette manifestation regroupant près de 20.000 personnes était en réponse à l’attaque d’une autre manifestation fascistes qui avait été repoussé par des militants antifascistes parmi lesquels Joël.

« Free Joel » a lancé un appel international en soutien à Joël.
Voir ici le facebook

free joel

13 maisons ont été perquisitionnées à 6h ce matin à Stockolm et Eskilstuna lors de l’opération « Eskil ». Cette attaque a lieu dans le cadre de l’enquète sur Revfront (Revolutionära Fronten), un groupe socialiste antifasciste accusée de plusieurs dizaines d’attaques contre des fascistes : incendies, voitures cassées, agressions physiques,… Selon la police, Revfront est responsable de la moitié des « crimes politiques de gauche » commis récemment en Suède, c’est à dire plus d’une centaine. Dix personnes ont été arrétées, on ignore si elles sont encore détenues.

Répression contre le Revfront

Les services de renseignement allemand, français, espagnol et suédois ont mis au point des systèmes de surveillance de masse des communications téléphoniques et internet en «collaboration étroite» avec l’agence britannique GCHQ. Le développement de ces systèmes remonte aux cinq dernières années, selon les documents Snowden.

Dans un rapport du GCHQ sur ses partenaires européens datant de 2008, l’agence britannique fait part de «son admiration concernant les capacités techniques» des services de renseignement extérieur allemand (BND). Le BND a «un potentiel technologique énorme et un bon accès au coeur de l’internet – ils surveillent déjà des câbles de fibre optique de 40 gigabits et 100 gigabits» par seconde, affirme ce rapport. En 2012, le GCHQ n’était lui capable que de surveiller des câbles de 10 gigabits par seconde. Le GCHQ aurait joué un rôle essentiel en conseillant ses homologues européens sur la façon de contourner les lois nationales destinées à limiter le pouvoir de surveillance des agences de renseignement.

Dans le cas de la France, bien notée aussi dans le document du GCHQ, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) dispose «d’un avantage compte tenu de ses relations avec une société de télécommunications, qui n’est pas nommée». En ce qui concerne l’Espagne, le CNI procédait, au moins en 2008, à la surveillance de masse des télécommunications sur internet via une société britannique. Le GCHQ se félicite par ailleurs de l’adoption en 2008 en Suède d’une loi permettant de recueillir des données internet et téléphoniques transmises par des câbles à fibres optiques.