Mercredi 10 mars, un engin explosif a visé le service social privé de la société Petróleo y ‘Gaz’ de Neuquén, en territoire Mapuche, dans la Patagonie argentine. L’action a été revendiquée par la ‘Cellule Armée pour la Défense du Paxamama (en langue quecha: la Terre-Mère) Marco Camenisch’. Le communiqué revendique le retrait du territoire mapuche des propriétaires fonciers, des latifondistes, des entreprises agricoles et forestières, ainsi des forces de police de l’Etat argentin.

Marco Camenisch est un prisonnier vert-anarchiste qui, pour avoir dynamité les pylônes de trust de l’énergie nucléaire et pour avoir résisté les armes à la main à ses arrestations, a purgé en raison de son opposition déclarée et irréductible au système. Les autorités suisses lui refusent les congés pénitentiaires dont il pourrait bénéficier en invoquant ouvertement le refus de Marco de se repentir.

Nous nous approchons de l’anniversaire de la révolution iranienne de 1979. En Iran comme à l’étranger, les gens se préparent à des manifestations massives pour cette journée. C’est une nouvelle opportunité pour descendre dans les rues afin d’organiser des rassemblements de masse et des protestations dans le monde entier pour renverser les criminels islamiques qui dirigent l’Iran.

Manifestations et rassemblements en France, Belgique, Suisse et Canada francophone:

-Bruxelles: Ambassade de la république Islamique. Mercredi 10 février, de 17 à 19 heures.
-Paris: Jeudi 11 février, Ambassade de la République Islamique, Place Iéna (Paris XVI), 15 heures.
-Lyon: Jeudi 11 février, Place Bellecourt, de 18 à 20 heures.
-Berne: Ambassade de la République Islamique, Jeudi 11 février, de 13 à 15 heures
-Montréal: Place Philips. Jeudi 11 février, 17 heures.

Manifestation pour le peuple iranien

De 400 à 500 manifestants se sont rassemblés Langestrasse, prenant la police tout à fait au dépourvu. Les murs ont été remplis de slogans, de tags et de graffitis contre les yuppies, le capital, en solidarité avec les sans-papiers, etc. signés de nombreux anarchistes et de quelques marteaux et faucilles. Limmatplatz, certains ont essayé de détruire les caméras de vidéosurveillance avec de longs bâtons, ce qui a partiellement fonctionné. Des limousines, une voiture des socialistes et celle du porte-parole de la police urbaine ont été démolies. Le long de la Langstrasse, de nombreux bordels et boîtes de nuit ont été barbouillés de slogans contre le sexisme et le patriarcat. En plus, les vitres des locaux suivants ont volé en éclats:

-McDonalds.
-Hooters (grande chaîne de restauration internationale qui emploie uniquement des femmes, étant obligées de porter des petits shorts et décolletés profonds. Sans doute le point de rencontre du pire machisme et de l’oppression patriarcale.)
-Une joaillerie.
-La Banque cantonale de Zurich.
-Mercedes.
-Un local yuppi construit sur les décombres d’un ancien squat.
-Un shop mobilezone.
-Une banque spécialisée sur la gestion de grosses fortunes.
-Tamedia [une entreprise médiatique suisse.

Le défilé a été bloqué à la Stauffacherbrücke par quelques fourgons de flics (qui lui barraient la route pour la première fois) se précipitant sur place, ce qui a empêché la pénétration du centre-ville. Après quelques pavés, balles en caoutchouc et lacrymos, le défilé a fait demi-tour et est resté dans le 4e arrondissement jusqu’à 2h du mat. Il n’y a pas eu d’arrestations.

Voir la manif au journal télévisé zurichois

Tags de la manifestation surprise de Zurich

Entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées par surprise dans une manifestation non-autorisée sur une place proche de la gare. Les manifestants ont sprayé plusieurs voitures et façades et endommagé des vitres de véhicules, de restaurants et de magasins. De nombreux tags dénonçaient le World Economic Forum de Davos et le capitalisme, et appelaient au 1er Mai. D’importants affrontements ont eu lieu avec la police. Des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles contre des policiers. Les forces de l’ordre ont riposté avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de se diriger vers le centre-ville. La police n’a pu procédé à aucune arrestation. Elle évalue les dégâts à plusieurs centaines de milliers de francs et un policier a été blessé. Cette manifestation, qui a pris de court les forces de l’ordre, pourrait entraîner la mise en place de mesures préventives. La police va se pencher sur l’idée d’instaurer des patrouilles de réserve de 40 à 50 agents durant le week-end.

Manifestation anticapitaliste à Zurich

Hier 2 décembre, sept prisonniers anarchistes détenus dans quatre pays différents ont annoncé qu’ils allaient mener ensemble une grève de la faim du 20 décembre au premier janvier. Voici les noms de ces prisonniers et leur adresse:

Gabriel Pombo Da Silva
-c/o JVA Aachen
-Krefelderstrasse 251
-52070 Aachen
-Allemagne

Marco Camenisch
-Postfach 3143
-8105 Regensdorf
-Suisse

Juan Carlos Rico Rodriguez et Francisco Maya Rodriguez
-CENTRO PENITENCIARIO DE MADRID V
-Ctra. Comarcal 611, km. 37,6
-28770 Soto del Real (Madrid)
-Espagne

Honorio Gómez Alfaro
-CENTRO PENITENCIARIO DE MADRID IV
-Ctra. N-V, km. 27,7
-28600 Navalcarnero (Madrid)
-Espagne

Alberto Jiménez Alba
-CENTRO PENITENCIARIO DE MADRID III
-Ctra. Pinto-San Martín de la Vega, km. 5
-28340 Valdemoro (Madrid)
-Espagne

Diego Petrissans
-C.P.F. Devoto (C.A.B.A.)
-Bermudez 2651 (C.P. 1417)
-P. 5 – C 2°
-Argentine

Moins d’une demi-heure et à peine quelques centaines de mètres après le départ du cortège de la place de-Neuve, les premières vitrines volent en éclats sous les coups de marteau du Black Block, défilant en un groupe compact non loin derrière les tracteurs et les délégations d’agriculteurs d’Asie ou d’Amérique du sud en tête du défilé. A la place Bel-Air, les vitrines du Crédit Suisse sont les premières à être brisées. Le long du quai des Bergues, c’est le tour de voitures de luxe, de banques et de bijouteries, mais aussi une pharmacie et le Starbuck Café.

Plus loin, à la place Dorcière, vers la gare routière, quatre voitures sont incendiées, dégageant une épaisse fumée noire qui semble remplir le ciel. Toujours pas de réels affrontements entre la police et les manifestants. Le cortège poursuit tant bien que mal son chemin à la rue des Pâquis, comme prévu sur le parcours négocié avec les forces de l’ordre. Mais au bout de la rue, un cordon de police empêche les gens d’aller plus loin. C’est là, vers 15h30, que les choses vont vraiment dégénérer, la police répondant aux jets de bouteilles et tirs d’engins pyrotechniques à coups de canon à eau et de gaz lacrymogène. Face aux charges de la police, la foule se disperse dans les rues adjacentes.

A la place des Alpes, se tient ce qui ressemble encore à une manifestation. Des chars, de la musique, l’ambiance semble plutôt bon enfant, alors qu’à quelques rues de là, les gaz lacrymogènes vous brûlent les yeux et la gorge. Vers 16h, les organisateurs décident de dissoudre la manifestation. La foule se dirige alors vers le parc des Cropettes, où la manifestation devait s’achever de façon festive, après être passée devant le siège de l’OMC à la rue de Lausanne, qu’elle n’atteindra jamais.

Une partie de la foule poursuit sur la rue de Montbrillant, en direction de la place des Nations. Là encore, la police l’empêche de poursuivre et la refoule avec force gaz lacrymogènes. Ces affrontements sporadiques finiront par atteindre le parc des Cropettes vers 17h. La quantité de gaz lâchée par la police est telle qu’à un moment donné, le parc des Cropettes semble disparaître tout entier dans la brume. La situation est confuse, des passants ne savent plus où se mettre à l’abri. Les échauffourrées se poursuivent de manière sporadique et dispersée tout autour de la gare, avant que les choses ne retournent petit à petit au calme vers 19h.

Un grand rassemblement national était prévu ce samedi en marge du sommet de l’OMC réunissant 4.000 délégués et ministres à partir de ce lundi. Plusieurs milliers de manifestants s’étaient réunis en cortège pour rejoindre le siège de l’Organisation Mondiale du Commerce depuis le centre-ville de Genève. Parmi la foule, les banderoles affichaient des slogans tels que ‘OMC faillite sociale’ ou ‘L’agriculture va Doha dans le mur’. Quelques dizaines de manifestants cagoulés ont brisé les vitrines d’un bijoutier, de banques et d’un hôtel. Ils ont également incendiés de nombreux véhicules luxueux qui se trouvaient le long du parcours, ce qui a entraîné une intervention policière. Plusieurs charges des forces de l’ordre, tirant des grenades lacrymogènes et des balles de caoutchouc, soutenues par une auto-pompe, ont disloqué le cortège une petite heure après son départ. La police a interdit à tous les manifestants de rejoindre le siège de l’OMC.

Manif anti-OMC

Près de 4.000 délégués et ministres sont attendus… et au moins autant de manifestants. Un grand rassemblement international est prévu le samedi 28 novembre. De 5.000 à 6.000 personnes devraient participer à la manifestation. La cheffe de la police, Monica Bonfanti, s’attend à faire face à des problèmes: ‘Nous nous préparons depuis plusieurs semaines, confie-t-elle. Cette manifestation est considérée comme un événement à risque.‘ Des renforts policiers seront fournis par d’autres cantons. D’après un cadre de la police, ‘il n’y aura pas d’arrestations préventives, mais des contrôles pour vérifier si des personnes ne se promènent pas avec l’attirail du parfait casseur‘. Les émeutes de 1998 contre l’OMC et de 2003 contre le G8 sont encore présentes dans les mémoires genevoises.

Affiche anti-OMC

Le premier week-end de novembre s’est tenu la 5e Conférence de Bâle réunissant les groupes engagés dans la construction d’un Secours Rouge International. Ont participé à cette Conférence treize groupes de sept pays. Les délégués, parmi lesquels ceux de notre Secours Rouge, ont discuté des problèmes et perspectives de la création d’une authentique organisation centralisée et transnationale, de l’augmentation de leur degré d’unité théorique et pratique, du choix et de la définition de campagnes communes, de la mise au point de nouveaux outils communs, etc.

Le 31 octobre 2008, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, remettait en mains propres à un habitant de l’Oise le premier passeport nouvelle génération. L’Etat français s’était engagé en avril de la même année, par décret, à délivrer où qu’on se trouve sur le territoire, une pièce d’identité de ce type ‘à partir du 28 juin 2009‘. Il s’agit de transcrire dans la loi française une directive européenne de 2004.

Sauf que la biométrie a ses adversaires, et que ces derniers reprochent à Paris d’avoir fait du zèle. Notamment en exigeant huit empreintes au lieu de seulement deux, comme le prévoit la directive, et en centralisant les données sur quinze ans. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) avait d’ailleurs donné un avis défaborable il y a un an. Le 5 juin 2008, elle écrivait: ‘Les finalités de simplification administrative et de lutte contre la fraude documentaire ne sauraient à elles seules justifier la création d’un tel fichier, dès lors qu’aucune mesure particulière n’est prévue pour s’assurer de l’authenticité des pièces d’état civil fournies. Ainsi, rien n’interdira de se présenter sous une fausse identité ou une identité usurpée pour obtenir un passeport. La Commission a donc estimé que la conservation dans un fichier central des photographies et des empreintes digitales était disproportionnée au regard des finalités du fichier‘.

Six mois après l’apparition du premier passeport biométrique, la généralisation de cette pièce d’identité en France a du plomb dans l’aile. De plus en plus de maires résistent au gouvernement et aux préfectures. Pas toujours par idéologie, mais… parce que la mesure plomberait le gagne-pain des artisans-photographes de leur ville. Plainte à l’échelle européenne et recours devant le Conseil d’Etat… L’API, association très critique, bataille ainsi contre la permission faites aux municipalités de faire les photos en mairie. Sur les 2.000 mairies où le dispositif était censé entrer en vigueur de façon anticipée, un tiers est déjà réfractaire. Ce 19 mai, l’API affirme ainsi totaliser 650 courriers d’édiles qui refusent de faire les photos en mairie.

En Suisse, le vote sur le passeport biométrique a constitué l’un des scrutins les plus serrés de l’histoire du pays. C’est par 5.504 voix d’écart seulement (pour 1,9 million de votants) que le peuple a dit oui dimanche à un nouveau passeport à puce. Selon les premiers chiffres concernant les votes des suisses de l’étranger a manifestement participé à faire pencher la balance.

Les passeports biométriques ont vu le jour en Belgique vers la fin de l’année 2004, faisant de la Belgique l’un des pays précurseurs dans le domaine. Ces passeports identifiables à leur logo sur la face avant de la couverture possèdent une puce électronique (située dans la couverture arrière du passeport) qui contient des informations personnelles sur le porteu : photo d’identité, signature manuscrite, nom, prénoms, numéro de passeport, sexe, date de naissance, lieu de naissance, lieu d’émission du document, autorité ayant délivré le document, dates d’émission et d’expiration. Cette puce est interrogeable à distance (environ 10cm avec un lecteur disponible dans le commerce) mais le standard émis par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) prévoit l’utilisation de moyens cryptographiques pour protéger l’accès à distance à ces informations. Il faut selon le standard lire les deux lignes codées (Machine Readable Zone) en bas de la première page du passeport pour obtenir l’accès au contenu de la puce électronique. Le but est d’empêcher la lecture des données personnelles à quiconque ne possédant pas le passeport entre les mains.

On se souviendra qu’en Belgique, une équipe de recherche en cryptographie de l’Université Catholique de Louvain a mis au jour de graves faiblesses dans le passeport biométrique belge, le seul type de passeport distribué depuis fin 2004 en Belgique. Les travaux menés à Louvain-la-Neuve durant le mois de mai 2007 ont montré que les passeports belges émis entre fin 2004 et juillet 2006 ne possèdent aucun mécanisme de sécurité pour protéger les informations personnelles contenues dans la puce électronique du passeport. Quant à ceux émis après juillet 2006, ils bénéficient de mécanismes de sécurité, mais ceux-ci se révèlent insuffisants. Cela signifie que quiconque muni d’un petit dispositif électronique de lecture, facile et peu coûteux à se procurer, peut voler le contenu de passeports alors qu’ils sont encore dans la poche de leur victime et, donc, à l’insu de celle-ci. Photo d’identité et signature manuscrite font partie des informations menacées.

Pour en savoir plus sur les défauts des passeports belges