Mardi 27, la Police Criminelle Fédérale suisse a effectué à Zürich plusieurs perquisitions dans la gauche révolutionnaire. Martin, un militant de l’organisation Revolutionare Aufbau, a été placé sous mandat d’arrêt. La police affirme avoir trouvé du matériel pouvant servir à la fabrication d’engins incendiaires. La police fédérale a transmis le dossier à la police cantonale de Zürich. Deux jeunes militants de 15 et 17 ans ont en outre été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur une action contre l’Union des Banques Suisses. Le 17 janvier, une trentaine de personnes avaient lancé des bouteilles de peinture sur le siège de l’UBS à Zürich. Ils avaient également mis le feu aux pneus de quelques limousines du quartier. Ces actions prennent place dans le cadre de la campagne contre le Forum Economique Mondial de Davos.

Vidéo de l’action contre l’UBS à Zürich:

Siège de l’UBS

Siège de l'UBS

Le Conseil d’Etat a décidé hier d’interdire le rassemblement contre le Forum économique de Davos prévu à Genève le 31 janvier. Une décision ‘saluée par la majorité des partis’. Les opposants au World Economic Forum (WEF) sont désormais fixés: ils ne seront pas autorisés à manifester à Genève le 31 janvier. Le ministre Laurent Moutinot, à la tête des Institutions, a annoncé hier qu’il s’était résolu, avec l’appui du Conseil d’Etat, à suivre le préavis négatif de la police, ‘en raison du risque avéré de trouble à l’ordre public’. Et à mettre sur pied un dispositif policier équivalant à ce qui aurait été prévu en cas d’autorisation.

Le ministre a égrené les raisons qui expliquent le veto gouvernemental: ‘La personne qui a signé la demande pour la manifestation ne nous paraît pas en mesure de garantir le respect d’un itinéraire et la tenue d’un service d’ordre. Nous avons aussi entendu d’autres personnes qui nous ont dit: ‘Nos affiches illustrent l’apologie d’une certaine violence, car c’est une façon de nous exprimer’. Nous ne sommes donc pas face à un mouvement populaire qui veut se faire entendre, mais face à des gens qui veulent casser.‘ Les manifestations anti-WEF sont un rendez-vous militant de première importance pour la gauche révolutionnaire en Suisse.

Manif anti-WEF

Manif anti-WEF

Cela faisait plus de vingt-cinq années (la première procédure remontant à 1981) que les autorités italiennes s’acharnaient contre le (nouveau)Parti communiste italien, s’efforçant de prouver qu’il s’agissait d’une organisation qui préparait des actes terroristes. Plus de vingt-cinq ans de perquisitions, saisies de matériel et d’argent, garde-à-vue et détentions, et autres entraves à l’activité de propagande, d’organisation et de mobilisation politiques du (n)PCI. Le 1er juillet 2008, la Huitième Procédure Judiciaire de l’Etat italien contre le (n)PCIa pris fin avec une sentence de non lieu, sauf éventuel appel de la part de la Procure de la République. Le Tribunal de Bologne a déclaré que l’enquête n’avait pas abouti à des indices suffisants pour faire un procès. Les camarades étaient poursuivis dans le cadre d’une procédure pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, à deux, voir trois volets:

-le volet italien conduit par Paolo Giovagnoli de la Procure de Bologne et Stefania Castaldi de la Procure de Naples. Ce volet s’achève avec la décision du Tribunal de Bologne.

-le volet suisse, dont les autorités suisses se sont vite déchargées en arguant le caractère exclusivement politique de la procédure demandée par les autorités italiennes.

-le volet français dont étaient chargés Louis Bruguière et Gilbert Thiel de la Section Anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris. L’ordonnance du 16 octobre 2006, (après plus de trois ans d’enquête, 18 mois de détention et 22 mois de limitation de liberté pour trois camarades italiens appréhendés en France), avait abouti à la conclusion que l’on n’avait pu trouver aucun indice de préparation d’actes de terrorisme et que les autorités françaises avaient été abusées par les autorités italiennes.

Voir leur site

Solidaritätsaktion in der Euro 08 Fanmeile von Zürich:

Am Samstag Nachmittag, während in Belgien mehr als 500 Menschen auf dieser Strasse ihren Protest gegen die Verhaftung von 4 politischen Gefangenen der Roten Hilfe Belgien und der Roten Hilfe International zum Ausdruck brachten, wurde in Zürich auf dem Lindenhof eine riesen grosses Transparent aufgehängt und Raketen abgeschossen. Dieser kleine Akt der Solidarität hat natürlich sofort ein Polizeiaufgebot provoziert: oh, Schande, mitten in der gut bewachten Fanmeile politische Solidarität und erst noch Raketen.

Solidarität ist eine Waffe – wir kommen wieder

Rote Hilfe International

Calicot pour le SR à Zürich

Calicot pour le SR à Zürich

Depuis la répression du 5 juin contre les militants du Secours Rouge / Association des Parents et Amis des Prisonniers Communistes, la Jeunesse Révolutionnaire de Zurich (organisation jeunesse du Revolutionärer Aufbau Schweiz) s’est constamment solidarisée avec eux. Avec ses arrestations, la machine de répression tente de frapper pour paralyser puis détruire le travail de solidarité des Secours Rouge et de la Commission du Secours Rouge International. Cette offensive vise à introduire un caractère criminel au soutien aux prisonniers politiques. Les faits sont néanmoins têtus puisque les accusations tombent les unes après les autres. Un fiasco judicaire est proche pour ce régime vermoulu et gangrené par la corruption et le nationalisme.

Lire le communiqué dans son entièreté – format pdf

Communiqué final:

La 3ème Conférence internationale de Bâle pour un Secours Rouge International a terminé ses travaux.

La conférence a réuni 18 délégués des organisations suivantes: Netzwerk Freiheit für die Politische Gefangenen (Berlin/Magdeburg/Hamburg); Gefangenen Info; Bunte Hilfe/Revolutionärer Aktion (Stuttgart); Tayad (Turquie); Comité pour les Prisonniers Libres (Turquie); Socorro Rojo Internacional (Espagne); Compagne e Compagni per Socorso Rosso in Italia; Parti Communiste Marxsite-Léniniste (Turquie); Secours Rouge de France; Revolutionarer Aufbau (Suisse); Rote Hilfe/Aufbau (Suisse); Secours Rouge/APAPC (Belgique).

Etaient excusés les délégués du Bundesvostand du Rote Hilfe Deutschland; de l’Associazione Solidarieta Proletaria et de l’ICAD-Comité international contre les disparitions. L’ASP et les Compagni/e contro la persecuzioner del rivoluzionari (Naples) avaient envoyé une contribution écrite.

Les travaux en Plenum et en groupes de travail se sont tenus les samedi 3 et dimanche 4 novembre. Les groupes ont présentés leurs rapports d’activités, leur analyse de l’évolution de la répression dans leur réalité locale. Les campagnes internationales de 2007 ont fait l’objet d’une analyse critique. Celles-ci ont, en général, été un succès. Elles ont représenté un progrès sur celles des années précédentes. Les problèmes rencontrés ont été pour l’essentiel d’ordre technique. Les campagnes communes pour 2008 ont été définies, ainsi que les moyens pour résoudre les problèmes qui avaient limités les campagnes de 2007.

Le Plenum sur les questions de structuration a débouché sur un éclaircissement sur les différents statuts des groupes participants aux processus de Bâle pour la construction d’un SRI. Le but étant moins de progresser dans la structuration que de formaliser/rationaliser les rapports existants, comme conditions d’un futur progrès. Le ‘Groupe de Bâle’ s’est ainsi défini et a défini ses rapports avec les forces extérieures au processus de construction d’un SRI (pour des raisons statutaires, par hostilité au projet d’un SRI, ou par manque de maturation). Le caractère politique et la ligne politique imprimée par SRI (et la nature même du projet d’un SRI) rencontrent des résistances (Belgique et France) mais, dans le même temps, sont un facteur de progrès (RFA, Italie, Suisse). Le grand succès public des meetings pour le 18 octobre en témoigne.

Le 3ème Conférence était donc placée sous le signe du progrès qualitatif. La vérification dans la pratique militante commune des engagements pris décidera du contenu (objectif quantitatif/qualitatif) de la 4ème Conférence. La date de celle-ci, et celle d’une rencontre intermédiaire, ont été fixées, ainsi que les tâches du secrétariat international.