La direction de la firme BM&S, qui nettoie les trains pour le compte de la SNCB, à Schaerbeek, a demandé hier lundi au tribunal civil de Bruxelles que la Ville respecte la décision de justice rendue en août dernier. A savoir : la levée de la grève qui dure depuis 5 semaines. Le tribunal avait condamné la ville de Bruxelles au paiement d’une astreinte de 10 000 euros par jour si elle ne faisait pas exécuter cette décision par la police.

Il y a quelques semaines encore, la police avait refusé d’assister le huissier de justice qui était venu sur place pour faire exécuter cette ordonnance. La Ville estime que la police ne doit pas intervenir sur un terrain privé : à savoir celui de la SNCB. Les travailleurs de BM&S sont entrés en grève depuis le mois d’août dernier. Ils protestent contre le licenciement de deux délégués syndicaux de la firme. La décision du tribunal sera communiquée aux deux parties la semaine prochaine.

Bruxelles: Nouveau passage au tribunal pour la grève à BM&S

La grève à la compagnie laitière Cilam, qui avait conduit au blocage du site de production par les grévistes n’a pas été du goût de l’entreprise qui réclame 34 000 euros à 24 grévistes, qui sont poursuivis au tribunal de Saint-Pierre. L’entreprise fait des millions d’euros de bénéfice et ses salariés gagnent le smic. Les grévistes incriminés doivent attendre le délibéré dans 15 jours savoir s’ils seront condamnés ou acquittés

200 travailleurs de Seita (Tabac) ont manifesté ce lundi 22 septembre à Paris pour défendre leurs emplois. Si des représentants ont finalement été reçus par le bureau du PS, la police leur a interdit de manifester et les a suivis durant tout leur trajet. Sur une vidéo tournée sur place, on voit les CRS empoigner plusieurs manifestants faisant un sit-in.

La direction de l’Office Togolais des Recettes (OTR) menace de mettre « immédiatement » fin aux contrats des travailleurs contractuels et d’enclencher les procédures disciplinaires contre les travailleurs statutaires qui répondraient à l’appel à une grève du zèle lancé par le Syndicat National des Agents des Douanes et l’Union des Syndicats des Agents du Fisc de mardi prochain à samedi. Les syndicats protestent contre la manière dont est faite la réforme de l’OTR, qui fusionnera les services des douanes et des impôts.

En Argentine, on appelle « carancho » un oiseau charognard se nourrissant de cadavres d’animaux percutés sur les routes de la Pampa, et dont le nom a été repris pour désigner les avocats qui tirent profit de manière frauduleuse d’accidents de la route, allant jusqu’à monter ceux-ci de toutes pièces… Début juillet, lors d’une journée d’action des travailleurs de Lear, en lutte plus depuis trois mois, contre les licenciements, le traditionnel blocage de l’autoroute Panaméricaine avait été remplacé par une « opération escargot ». Face à des voitures roulant à 5 km / h, un gendarme s’est jeté sur une voiture pour faire semblant d’avoir été renversé et inculper le conducteur.

Plusieurs semaines après, une vidéo du « plongeon » du gendarme a fait le tour des médias. Sur cette même vidéo, on voit aussi un ancien militaire réembauché en tant que « coordonnateur d’opérations » par le secrétaire d’État à la sécurité infiltré dans les manifestations. Les autorités ont d’abord soutenu le gendarme, immédiatement surnommé le « gendarme  carancho  », puis ont du reconnaître les faits.

Argentine: Provocation policière contre les grévistes de Lear

Plus de 150 anciens ouvriers, pour la plupart des femmes, réclamant arriérés de salaires et compensations pour la perte de leur emploi étaient entrés de force mardi dans une usine sud-coréenne de chaussures dans la banlieue de Rangoun, fermée depuis juin. Cinq fonctionnaires envoyés pour tenter de calmer la situation avaient été séquestrés par les ouvriers.

Lors de l’opération pour les libérer dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements ont fait neuf blessés du côté des policiers, dont deux toujours hospitalisés dans un état grave. Le ministère birman du Travail avait engagé des poursuites contre l’usine après sa fermeture sans information ni paiement des ouvriers. Ceux-ci se sont vus promettre leurs salaires le 1er novembre, après la vente aux enchères de l’usine par l’Etat.

D’après les syndicats, les grévistes de juin dernier seraient régulièrement sanctionnés alors que les cheminots non-grévistes, eux, recevraient des primes. Dans la région Auvergne-Nivernais, 180 cheminots seraient concernés. L’un d’entre eux est convoqué ce jeudi après-midi à Clermont, devant le conseil de discipline.

La CGT appelle du coup à un rassemblement de soutien, à 13h45, devant la Gare de Clermont-Ferrand. Une nouvelle mobilisation est prévue le 25 septembre à Nevers.

La direction d’Air France va déposer plainte ce mercredi à la suite de l’ouverture d’un compte sur Facebook recensant les pilotes non grévistes de la compagnie française. La plainte sera déposée auprès du Tribunal de grande instance de Bobigny pour « entrave à la liberté du travail, détournement de fichiers et abus de confiance », a indiqué le porte-parole de la compagnie, précisant avoir saisi Facebook et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dès mardi. Selon lui, Facebook a demandé mardi après-midi la clôture de ce « faux profil » baptisé « Anti-jaunes Patrick ».

Les pilotes d’Air France ont entamé lundi une grève pour s’opposer notamment au développement de la filiale à bas coûts Transavia. Depuis lundi, la grève est massivement suivie, par 75% des pilotes.

France: Air France dépose plainte contre un FB anti-jaune

Les étudiants et des enseignants grévistes ainsi les ex-agents hospitaliers de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui avaient élu domicile à la cathédrale Sainte Marie Rechercher Sainte Marie de Libreville pour protester contre le mauvais traitement dont ils sont l’objet, ont été attaqués par la police dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13. Ils ont été brutalement embarqués à destination de Malibé (à quelques kilomètres de Libreville, mais suite à une crevaison, il ont été abandonné à Awendjé.

EDIT: Les protestataires sont revenus à la cathédrale. Sous le regard de la police, ils sont assis derrière l’église attendant d’être reçu par l’archevêque pour savoir si l’église aurait donné son aval à l’opération policière nocturne de la veille.

Gabon: Les protestataires chassés de Libreville

Militant et délégué syndical dans le groupe SNI (Société Nationale Immobilière) dont il était salarié depuis 20 ans, Marc Boucoiran a fait l’objet d’un licenciement contre l’avis de l’inspection du travail en 2012. Le patron de la SNI a engagé cette procédure suite à un mouvement social contre le plan social ADOMA. Un mouvement de solidarité a permis d’obtenir le retrait de l’autorisation de licenciement en vue de sa réintégration, mais tout a été mis en œuvre pour empêcher le retour du syndicaliste dans l’entreprise.