Le personnel technique de la compagnie aérienne VLM Airlines a entamé ce jeudi son troisième jour de grève d’affilée. La direction a décidé hier jeudi matin d’interdire temporairement au personnel gréviste l’accès aux bureaux «pour des raisons de sécurité». Les syndicats regrettent cette décision mais se disent toujours disponibles pour discuter. Cette action ne devrait pas avoir de conséquences sur les vols de VLM. Le conflit social a débuté à la suite du licenciement d’un travailleur la semaine dernière. Les syndicats ont indiqué ne pas être convaincus par cette décision après une discussion avec la direction lundi et le personnel technique de la compagnie aérienne est alors parti en grève. Les grévistes disent craindre pour leur propre avenir et demandent des garanties. La direction ne veut pas réintégrer le travailleur licencié et demande au personnel gréviste de reprendre le travail avant d’entamer des discussions.

Des employés et des syndicalistes de la National Transport Corporation Employees Union, les employés ont reçu une convocation pour se présenter à la Central Investigation Division (CID) de Vacoas. Cette unité, qui mène l’enquête, leur reproche d’avoir participé à une grève illégale et paralysé le système de transport public. D’autres syndicats sont également inquiétés. Le président de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW) confirme que deux membres devront se présenter à la CID à la même date. Cette grève, qui s’était tenue au siège de la compagnie, à Bonne-Terre, avait été provoquée à la suite de la décision de la direction d’allouer certaines lignes à d’autres opérateurs. Leur faisant ainsi craindre des licenciements.

Maurice: Syndicalistes et grévistes menacés de poursuites

Les syndicats ont plaidé jeudi après-midi devant le tribunal de première instance de Bruxelles pour faire opposition à l’ordonnance unilatérale obtenue par la firme BM&S pour autoriser les travailleurs nouvellement sous contrat à entrer sur le site de l’atelier SNCB de Schaerbeek. Une décision est attendue vendredi ou lundi.

BM&S nie aux deux syndicalistes licenciés leur statut d’employés protégés étant donné qu’ils ne sont pas membres d’organes de concertation de l’entreprise et qu’ils n’ont pas été candidats lors d’élections sociales. Les deux personnes licenciées ont été élues lors des élections sociales organisées en 2012 par la firme précédente et repris dans le cadre du transfert d’entreprise. Et BM&S n’a pas encore organisé d’élection sociale…

Bruxelles: Audience dans l’affaire de la grève à BM&S

Poursuivie pour avoir insulté la femme du patron d’une entreprise de Lonrai, lors d’un entretien préalable au licenciement d’une salariée qu’elle accompagnait, le 2 janvier 2013, la secrétaire de l’union locale de la CGT Alençon ne sera finalement pas jugée par le tribunal correctionnel. Son avocate a soulevé trois excuses de nullité et l’une d’entre elle a été reçue, éteignant ainsi l’action publique, au titre de la prescription.

400 militants syndicaux de toute la Normandie s’étaient rassemblés depuis le début d’après-midi devant le tribunal, en soutien à leur camarade.

France: La syndicaliste d’Alençon ne sera pas jugée

Le secrétaire général aux Affaires étrangères a suspendu, jeudi 4 septembre, “jusqu’à nouvel ordre”, sept fonctionnaires, membres du comité syndical de ce ministère. Il leur reproche d’avoir créé un « climat malsain au lieu du travail », depuis le déclenchement de la grève mardi dernier. Les agents suspendus sont interdits d’accéder à leur lieu de travail. Pour les grévistes, cette mesure de suspension est destinée à les dissuader à poursuivre la grève, qui dure depuis quatre jours.

R.D. du Congo: Fonctionnaires grévistes suspendus

A New-York, il y a eu 19 arrestations pour désordre public lors d’une manifestation d’employés de la restauration rapide qui participaient à une journée nationale de grèves. Des centaines de personnes avaient pris part à la manifestation et une vingtaine d’entre elles s’étaient assises à même le sol, les bras liés les unes aux autres, devant un restaurant de la chaîne McDonald’s en plein Times Square. Un porte-parole de la police new-yorkaise a fait état en fin d’après-midi de « 15 arrestations supplémentaires ».

Par ailleurs, 10 personnes ont été arrêtées à Los Angeles en Californie « pour avoir refusé de se disperser » après une manifestation, selon la police locale. Ces employés réclament un salaire de 15 dollars de l’heure, soit plus du double du salaire minimum actuel de 7,25 dollars appliqué par de nombreuses enseignes de la restauration rapide. Ils réclament aussi la possibilité de se réunir en syndicats, sans subir de représailles en retour. Des grèves et mobilisations avaient lieu jeudi dans plus de 150 villes des Etats-Unis, dont Chicago et Detroit, Miami, Denver ou encore Los Angeles.

USA: Arrestation de 44 manifestants grévistes de la restauration rapide

Une quinzaine de travailleurs de la firme BM&S, (un sous-traitant chargé du nettoyage des trains et des graffitis à l’atelier SNCB de Schaerbeek), sont en grève depuis le 21 août. Ils protestent contre le licenciement pour faute grave de deux délégués syndicaux, accusés de corruption, et l’arrêt du contrat de trois intérimaires. La régionale CGSP cheminots de Bruxelles avait soutenu le piquet de grève.

Le 28 août, BM&S avait obtenu une ordonnance du tribunal imposant la levée du piquet de grève, mais la police refuse d’assister l’huissier pour faire exécuter ce jugement, le bourgmestre de Bruxelles ne souhaitant pas s’immiscer dans un conflit social. La deuxième ordonnance du tribunal, qui enjoint à la Ville de Bruxelles de faire appliquer le premier jugement sous peine d’une astreinte de 10.000 euros, a été signifiée mardi aux autorités de Bruxelles et de Schaerbeek. Une telle décision, judiciaire contre exécutif, est unique dans le cas d’une grève.

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EDIT: Intervention de la police ce matin

Ce mercredi matin, la police est quand même intervenue. Elle a dispersé le piquet de grève pour permettre aux travailleurs souhaitant travailler d’entrer dans l’atelier. Mais la situation était tellement tendue que la direction a conseillé les jaunes de quitter les lieux.
EDIT 2: La police s’est retirée et le piquet a été maintenu.

Bruxelles/Schaerbeek: Communes à l’amende pour n’avoir pas brisé la grève des nettoyeurs de train

Les forces de sécurité ont arrêté neuf mineurs qui participaient à une grève dans la province de Yazd au centre de l’Iran. Ces arrestations ont eu lieu lors du deuxième jour de la grève entamée le 18 août par les mineurs de Bafgh, la plus grande exploitation de minerai de fer en Iran. 5.000 ouvriers ont débrayé pour protester contre la privatisation de la mine et l’arrestation de leurs camarades. Un mouvement identique avait commencé le 17 mai pour durer deux mois. Le 25 août les familles des ouvriers arrêtés ont manifesté devant les locaux de la compagnie des mines de fer dans la ville. Les unités spéciales anti émeutes ont été déployées pour réprimer les manifestants.

Iran: Sept grévistes des mines de fer de Bafhg arrêtés

«Violation du secret de fonction», «diffamation et calomnie». Deux plaintes pénales viennent d’être déposées au Ministère public par la direction des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) contre le co-président du Syndicat suisse des services publics (SSP). Ce syndicaliste, David Andenmatten, a été désigné par le Parlement pour siéger au Conseil d’administration de l’hôpital où il représente Ensemble à Gauche. La direction de l’HUG accuse de s’être prévalu dans la presse d’informations portées à sa connaissance en sa qualité d’administrateur. La seconde plainte pour diffamation et calomnie a été déposée par le directeur des ressources humaines. Elle fait suite à un tract du SSP, qui en juin dernier demandait la démission dudit directeur.

Le syndicaliste parle d’intimidation de la part de la direction des HUG: il a parlé à la presse en tant que syndicaliste, pas comme administrateur, je n’ai violé aucun secret de fonction, il n’est nulle part rapporté comme rédacteur du tract? « Et de toute façon, ce qu’il disait était la vérité pure », ajoute-t-il. Quatre plaintes pénales ont déjà été déposées contre lui, cela fait six maintenant, ce qui trahit une politique d’intimidation.

Une campagne de répression visant des syndicalistes indépendants se traduit par der des mesures telles que des suspensions, mutations et radiations. Les autorités algériennes mettent des entraves à la création des syndicats indépendants ainsi qu’à l’organisation et à la participation dans des manifestations pacifiques et des grèves du travail. Les autorités ont bloqué des manifestations, arrêté arbitrairement des militants syndicaux et poursuivi certains d’entre eux au pénal pour l’exercice pacifique de leurs activités syndicales, de même qu’elles ont renvoyé des fonctionnaires suite à des grèves pacifiques et emprisonné des leaders syndicaux pour des accusations à motif politique.