Les deux dernières versions du smartphone haut-de-gamme, les iPhone 4S et 5, seraient très résistantes aux techniques de forensics actuelles confirme le chef de la police de Berne en Suisse. ‘Il n’est actuellement pas possible d’extraire des informations contenues dans les IPhones 4S ou 5’. En cause, la sécurisation des terminaux mobiles contre la cyber-criminalité. Les IPhones contiennent une puce spécialement dédiée au cryptage, avec l’algorythme AES (l’une des techniques de chiffrement informatique les plus efficaces), ce qui rend le contenu de ces téléphones pratiquement inviolables. Toutefois, si les informations contenues dans la mémoire du téléphone sont très bien sécurisées, il n’en est pas forcément de même pour les services en ligne: la plupart des smartphones récents proposent par exemple des services de sauvegarde en ligne des sms, journeaux d’appels, carnets de contacts, auxquels la police a souvent accès par simple requête auprès du fournisseur de services. A titre d’exemple, nous vous avions récemment parlé du nombre de demandes d’informations faites par la police à Google.

Actuellement, la commune d’Anderlecht compte une cinquantaine de caméras de surveillance disséminées sur l’ensemble du territoire. Cette semaine, le bourgmestre a annoncé le lancement d’un appel d’offre afin d’acquérir une centaine de caméras neuves. En outre, il a affirmé qu’il souhaitait investir dans des caméras dernière génération, entre autre capables d’identifier les ‘mouvements anormaux’ et couvrant un spectre plus large. L’investissement en question s’élève à 1,6 million d’euros pour l’installation et à 1,25 millions d’euro pour l’entretien pendant dix ans. L’ensemble devrait être opérationnel en 2014.

L’armée belge dispose d’une capacité offensive de cyberattaques qui lui permet de riposter en cas d’agression à l’encontre de son système informatique ou de communication. La riposte militaire belge doit s’inscrire dans le droit international des conflits armés, et doit notamment être « proportionnée, nécessaire et immédiate ». Une cellule de « gestion de la cyberdéfense » existe désormais au sein du service de renseignement militaire SGRS. Elle a recruté ces dernières années des experts techniques. « Ce sont nos hackers », explique le patron du départment Infosec & Cyber Defence, le lieutenant-colonel Miguel De Bruycker.. « Il n’y a jusqu’ici jamais eu de cyberoffensive belge dans le cadre d’une opération militaire », précise-t-il néanmoins.

Au niveau national, le conseiller en sécurité du Premier ministre, Pascal Petry, annonce la création, début 2013, d’un centre belge de cybersécurité qui serait centralisé autour d’un organe unique coordonnant l’action de tous les intervenants: les services de renseignement, la police, l’armée, etc.

A partir du premier trimestre 2013, les policiers français dressant des procès-verbaux électroniques (PVE) disposeront sur leur tablette informatique lisant les plaques d’immatriculation d’un système signalant les anomalies (vols, usurpation de plaque). Si le véhicule a été volé, l’agent verbalisateur en sera immédiatement informé. L’agent devra également rentrer, en plus de l’immatriculation, la marque et le modèle du véhicule. S’il n’y a pas de concordance avec les informations du fichier des cartes grises, le centre national de traitement rejettera aussitôt la demande de verbalisation. Les usurpations de plaques ont augmenté de 40% entre 2009 et 2010, selon les chiffres les plus récents de l’Intérieur. En 2010, quelque 5.079 infractions ont été constatées, contre 3.613 l’année précédente. Par ailleurs, l’agence nationale du traitement automatisé des infractions (ANTAI) travaille pour mettre en place des moyens de détecter et empêcher les doublettes plus sophistiquées (lorsque l’usurpateur reprend l’immatriculation d’un véhicule de même marque, même modèle et même couleur).

En janvier 2013, un nouveau type de scanners corporels arrivera à l’aéroport international O’Hare de Chicago, promettant une attente plus courte (dix secondes au lieu d’une minute) et une image plus générique des passagers qui traverseront ces machines. Baptisés scanners corporels à ondes millimétriques, 29 d’entre eux viendront remplacer les 23 machines à rétrodiffusion de rayons X, installées en 2010.

Les anciens scanners à rétrodiffusion avaient soulevé des inquiétudes relatives au respect de la vie privée, car les contours et les plis du corps de chaque individu sont affichés à l’écran. Les nouvelles machines sont équipées d’un logiciel de « reconnaissance de cible automatique » qui détecte toutes les menaces potentielles sous les vêtements d’un passager (arme, explosif…) en affichant une silhouette générique, identique pour tous les passagers, sur un écran présent dans le portique que le passager peut voir. Un obstacle subjectif/culturel vient donc d’être levé à la généralisation de cette technologie.

USA: Nouveau type de scanner corporel

Le département national spécialisé dans la surveillance technologique, le NTRO (National Technical Research Organisation) a mis en place sa première base dans une zone occupée par les maoïstes au Chhattisgarh pour suivre le mouvement des cadres de la guérilla et faire voler des UAV pour aider les forces de sécurité pour les traquer. Le projet a été rendu opérationnel par l’installation par le NTRO, aidé par la CRPF, de cinq stations reliées à des satellites. La CRPF va maintenant pouvoir coupler les opérations de ses UAV avec le nouvel équipement du NTRO qui sera fonctionnel 24h sur 24. Les stations serviront à rassembler les données relevées par les satellites pour les transmettre aux patrouilles sur le terrain. Les UAV pourront alors être envoyés vers des lieux déterminés. Le centre a également la possibilité d’analyser les renseignements concernant les caractéristiques météorologiques, le temps, les renforts de troupes disponibles,… avant que les commandements sur le terrain ne lancent leurs opérations. L’équipement, utilisé par des fonctionnaires de la CRPF formés par le NTRO, partagera également les renseignements et les informations géographiques recueillies avec le quartier général du NTRO à Delhi.

Une nouvelle technique de biométrie, appelée « BioDynamic Signature » (BDS), mise au point par IDesia, la société israélienne dont nous avions parlé sur ce site lors de son rachat par Intel, permet d’ores et déjà de relever l’emprunte magnétique d’un individu. Plus besoin de puce électronique ou d’empreintes digitales ou palmaires, car ce sont les signaux électro-physiologiques que votre corps émet qui permettent de vous identifier. Le procédé est simple : on prélève d’un individu une sorte de code magnétique et il est ensuite possible de l’identifier à chaque fois qu’il est en contact avec un capteur BDS.

Si l’identification nécessite un contact (comme poser sa main sur une poignée de porte, un téléphone, etc) l’authentification peut en revanche se faire depuis plusieurs mètres, et même depuis une carte à puce de type bancaire. Les premiers kits d’IDesia ont été distribués. La brochure qui les accompagne annonce : « Vous le verrez, l’application de notre technologie est sans fin. »

L’armée des Etats-Unis met au point un nouveau type d’arme non létale, baptisé EPIC, pour « contrôle d’interception électromagnétique ». Ce nouveau fusil d’assaut émet un intense rayonnement d’ondes radioélectriques qui peuvent pénétrer les murs et, lorsqu’elle atteignent un individu, perturbe fortement les fonctions des oreilles internes, engendrant une forte perte d’équilibre et sensorielle, jusqu’à empêcher une coordination total des mouvement de la “cible”.

L’arme est initialement conçue pour maîtriser un ennemi sans occasionner des dommages irréversibles dans les tissus. Néanmoins les premières expériences démontrent que des effets secondaires, tel de la cinétose, des troupes psychologiques et de l’impuissance, peuvent se manifester pendant plusieurs mois après l’irradiation.

USA: Encore un prototype d’arme « non-létale »

Aujourd’hui, 261 caméras couvrent 10% de l’espace public lyonnais. Les autorités ont également, depuis 2003, mis en place une instance de consultation, le Collège d’Ethique, qu’elles ont chargé de superviser l’ensemble du système et de ses données. Les habitants peuvent s’adresser à ce comité s’ils estiment avoir subi un préjudice dû à la vidéosurveillance. Jusqu’à présent, aucune plainte n’a été déposée. Dès lors, la Ville a décidé d’augmenter son parc de caméras. Dès 2014, 133 caméras supplémentaires seront mises en service.