Le commandant de l’USSOCOM (les forces spéciales de l’armée américaine) vient d’annoncer que les premiers prototypes de la nouvelle armure de combat high-tech Talos (Tactical Assault Light Operator Suit) seront présentés au public cet été, la mise en service sur le terrain étant prévue pour août 2018.

Au total, 56 entreprises, 16 agences gouvernementales, 13 universités et 10 laboratoires nationaux participent désormais au projet. On trouve parmi eux des noms prestigieux. Ainsi, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) travaille sur une protection pare-balles liquide, basée sur des fluides magnéto-rhéologiques qui sont capables de passer de l’état liquide à l’état solide en quelques millisecondes lorsqu’un champ magnétique ou un courant électrique leur est appliqué. La Darpa, l’agence de R&D de l’armée américaine, pourrait également apporter son savoir-faire au projet, notamment sa technologie « Warrior Web », qui consiste en un exosquelette permettant à un soldat de porter de lourdes charges sans effort. L’armure sera bardée de capteurs en tout genre, pour mieux appréhender son environnement, pour détecter si son porteur est blessé et pour l’aider à la prise de décision grâce à un affichage intégré, tout en le gardant en contact avec le commandant à tout instant.

USA: L’équipement tactique du futur

Encore une fois, c’est sans surprendre que Snowden confirme plusieurs informations lors d’un témoignage auprès du Parlement Européen. Première information : c’est effectivement la NSA qui a espionné via des attaques informatiques Bics, la branche internationale de Belgacom active en Afrique, au Moyen-Orient, mais également au Parlement Européen. Le GCHQ britannique a bien aidé. D’autres institutions ont été espionnées lors de ces attaques : l’UE, l’ONU, Unicef, etc…
Seconde information : le département ‘Affaires Etrangères’ de la NSA se concentre actuellement sur des opérations de lobbying et pression auprès des pays européens pour ‘légaliser la surveillance de masse’. En effet, plusieurs pays européens préparent des législations qui donneraient un cadre à la surveillance de masse, soit via la NSA, soit via les agences d’espionnage habituelles.
Enfin, troisième information du jour : Snowden précise que l’utilisation d’un chiffrement (même pas exceptionnellement fort) dans les opérations les plus routinières feraient exploser les coûts d’espionnage de la NSA qui serait bien embetée.

Sur une première période de six mois en 2008, un programme du GCHQ (l’agence de surveillance britannique) a recueilli des plans fixes de conversations vidéo de plus d’1,8 million d’utilisateurs de comptes Yahoo! L’utilisation de ces données se faisait via un outil informatique de la NSA.

Le programme baptisé Optic Nerve a été mis en place en 2008 et était encore opérationnel en 2012. Il collectait « en vrac » des images (parmi lesquelles « une quantité substantielle explicitement sexuelles »), indépendamment du profil des utilisateurs, et sauvegardait une image toutes les cinq minutes. Il visait à expérimenter la reconnaissance faciale automatique afin de surveiller des cibles actuelles du GCHQ mais aussi d’en acquérir de nouvelles. Yahoo! a affirmé ne pas être au courant et a fait part de sa colère, estimant qu’il s’agissait d’« un niveau sans précédent de violation de la vie privée de nos utilisateurs« .

Internet: 1,8 millions de webcam d’utilisateurs de Yahoo! espionnées

Une faille de sécurité considérée comme très grave par les experts en sécurité informatique touche la totalité des appareils fabriqués par Apple, ordinateurs (OSX) comme mobiles (iOS). Un patch a d’ores et déjà été publié par Apple pour iOS 7 (Mise à jour 7.0.6) et une mise à jour OSx devrait être publiée sous peu. Fidèle à ses habitudes, Apple a publié ce patch comme une simple mise à jour de sécurité sans en signifier l’urgence. La faille de sécurité permet à un hacker d’utiliser une attaque de type Man-In-The-Middle de façon très simple : l’attaquant doit simplement être connecté sur le même réseau que l’attaqué. L’attaque Man-in-the-middle (« l’homme du milieu ») permet à un attaquant de se faire passer pour un site de confiance auprès d’un appareil et ainsi d’altérer le contenu, mais également de voler des données.

Des robots Packbots, déjà utilisés en Irak, en Afghanistan et à Fukushima seront déployés au Brésil lors de la Coupe du Monde, le gouvernement brésilien a en effet signé un contrat de 7.2 millions de dollars pour l’acquisition d’une trentaine d’engins auprès de la société états-unienne IRobot. Les Packbots se déplacent sur chenilles, sont équipés d’un bras polyvalent, de plusieurs caméras haute-résolution, d’un GPS, d’une boussole et de divers engins de mesure destinés à détecter les explosifs. Les packbots patrouilleront pour détecter les colis suspects et surveiller les alentours des stades. En plus de celà, la police disposera d’un système de reconnaissance faciale capable de capter 400 images par seconde et de comparer les visages à une base de données de 13 millions de visages.

Un robot ‘Packbot’

Un robot 'Packbot'

Les auditions sur le port de caméras corporelles (bodycams) par des policiers menées mardi en commission de l’Intérieur de la Chambre montrent un grande hostilité des syndicats de policiers à cette mesure. Plusieurs propositions et projets de loi relatifs à la police sont en discussion en commission, dont l’un vise la modification de la loi de 2007 sur l’installation et l’utilisation de caméras de surveillance. L’un des points qui a retenu toutes les attentions est celui des « bodycams » que pourraient emporter des policiers dans une intervention. La ville de Malines s’est lancée dans l’expérience. Lors des auditions, le représentant de la Commission de protection de la vie privée a appelé à bien distinguer les cas d’utilisation de « bodycams »: s’agit-il de missions de police administrative ou judiciaire, pour lesquelles un cadre légal existe, ou doivent-elles protéger les policiers d’accusations infondées? Dans ce cas, leur usage doit être réglé dans la loi sur la fonction de police.

La bodycam telle que portée par les policiers US

La bodycam telle que portée par les policiers US

En 2008, pour les présidentielles américaines, la police a développé un système de surveillance aérien à propos duquel peu d’éléments ont filtré jusqu’à aujourd’hui. Il y a quelques jours, un de ses développeur a rendu public son fonctionnement et ses possibilités. Cette technologie s’intitule ‘système de surveillance persistante’ et permet de suivre les déplacements d’un individu seconde par seconde. Cela est permis grâce au survol d’une zone donnée par un avion équipé de douze caméras dont les images sont envoyées seconde par seconde à la police. Les données ainsi analysées permettent de retracer les mouvements de n’importe quelle personne ciblée. Les autorités américaines se servent de cette surveillance persistante depuis les présidentielles de 2008 lors de tous les grands événements publics.

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante
Système de surveillance persistante

Une cinquantaine de personnes (belges, françaises, hollandaises, britanniques,…) ont été arrêtées ce dimanche dans l’est de l’Inde après que l’armée ait trouvé sur eux 22 téléphones satellites non-déclarés aux douanes. Il s’agissait en fait de l’équipe de tournage de Pékin Express. Alors que la plupart des personnes ont été relâchées et sont à présent gardées par l’armée dans un hôtel, trois personnes sont encore emprisonnées et accusées d’espionnage. Les autorités auraient repéré à distance un grand nombre de téléphones satellites, typiquement utilisés par les maoïstes, selon l’armée indienne.

Au cours d’une conférence de presse dans le cadre du salon DefExpo 2014, le directeur de la Defence Research and Development Organisation (DRDO) a annoncé qu’ils étaient en passe de présenter un nouveau drone destiné à la CRPF. Celui-ci a été spécialement conçu pour être utilisé dans les régions du Chhattisgarh et du Jharkhand où la guérilla maoïste est active. Les nouveaux drones seront capables d’aider les forces armées à repérer et à pourchasser les guérilleros dans les jungles les plus denses, ce qui n’est pas le cas des véhicules actuellement à disposition des soldats. Les scientifiques de la DRDO ont travaillé en étroite collaboration avec des soldats de la CRPF afin de coller au mieux à leurs besoins, développant ainsi notamment des ‘radars à fréquences inférieures’.

La police de New-York a commencé a expérimenter sur le terrain les Google Glass dans les patrouilles. Si les premiers tests s’avèrent positifs, la ville pourrait équiper jusqu’à 34.500 de ses agents des lunettes à réalité augmentée de Google. L’impact pour Google serait également énorme, puisque le NYPD représente le plus gros département de police du pays, et jouit d’une influence énorme sur les autres départements de police.

Outre le fait de pouvoir reconnaître d’un simple coup d’œil les criminels notoires, les Google Glass pourraient permettre aux agents de filmer leurs interventions pour les besoins d’une enquête, d’enregistrer des mémos vocaux et de rester en contact permanent avec la centrale.

USA: La police de New York teste les Google Glass