42.000 lieux sont officiellement (c’est-à-dire tels que déclarés à la Commission de protection de la vie privée) surveillés par des caméras actuellement en Belgique. La répartition se fait comme suit: 17.000 lieux sur la voie publique, 22.000 lieux fermés et 4000 lieux de travail. D’après une estimation de la Commission, il y aurait 300.000 à 340.000 caméras en service. A ce chiffre s’ajoutent toutes les caméras installées dans les propriétés privées qui elles, ne doivent pas être déclarées.

Actuellement, une dizaine d’aéroports britanniques disposent de scanners corporels. Ceux-ci permettent de scanner à travers les vêtements des passagers afin de de détecter tout ‘objet suspect’, même non-métallique. Toute personne refusant de passer dans l’appareil se voit pour l’instant refuser l’accès à son vol. Le gouvernement vient d’annoncer que neuf aéroports supplémentaires allaient être dotés de ces appareils. Le ministre des Transports a en outre ajouté que les personnes qui ne voudraient pas être scandées pourront dorénavant se voir offrir une alternative: une fouille corporelle effectuée par un agent.

Scanner corporel

Scanner corporel

Frotos, c’est son nom, est un drone qui a un rayon d’action de 2000 kilomètres et qui peut voler à une altitude de 25.000 pieds avec une durée de vol de 16 à 30 heures. L’engin a été dévoilé par les autorités iraniennes après avoir été testé avec succès, ont-elles affirmé. Le ministre de la Défense a déclaré, ‘Il peut mener des opérations de reconnaissance ou emporter des missiles air-sol pour des opérations militaires’. Frotos vient s’ajouter à Shahed 233 (rayon d’action de 1700 kilomètres, capacité de huit missiles, durée de vol de 24 heures), à Yassir (rayon d’action de 200 kilomètres et vol à une altitude de 4500 mètres) et au drone d’attaque Rad-85.

Frotos, drone iranien

Frotos, drone iranien

Deux quotidiens américains ont révélé ce jeudi un programme secret de collecte de données électroniques mené par la CIA depuis 2006. L’agence américaine se constitue une vaste base de données de la plupart des transactions financières internationales, et ce avec l’autorisation de la cour secrète qui supervise l’application de la FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act), tout comme c’est le cas de la NSA. En pratique, la CIA récupère les données que les expéditeurs d’argent qui passent par des sociétés telles que Western Union doivent fournir lorsqu’ils envoient de l’argent à l’étranger.

Le procureur général d’Anvers Yves Liégeois a fait ce samedi une nouvelle proposition visant à ‘réduire la criminalité dans notre pays’. Il s’agirait de prélever et de stocker l’ADN de tous les nouveaux-nés et de tous les nouveaux arrivants en Belgique. Tout ce matériel ADN serait stocké dans d’immenses bases de données génétiques ce qui, selon Liégeois, ‘serait un grand pas en avant pour aider à résoudre les crimes et les délits’. Par ailleurs, il prône également pour une augmentation du nombre de caméras de surveillance pour ‘garder un oeil sur ce qui se passe dans dans la rue’.

C’est un arrêt de jurisprudence très important, qui était passé relativement inaperçu. Le 22 octobre dernier, à travers deux arrêts de sa chambre criminelle, la Cour de cassation a mis fin en principe aux pratiques de géolocalisation des suspects à partir des déplacements enregistrés par les opérateurs téléphoniques. Cette géo-localisation consistant à surveiller les déplacements d’une personne par le suivi de son téléphone mobile « constitue une ingérence dans la vie privée de cette personne, qui (…) doit donc être prévue par une loi présentant les qualités requises par la jurisprudence de la Cour européenne », ont estimé les juges.

Or en France, constatent-ils, aucune loi ne prévoit ni n’organise la surveillance des téléphones portables et de leurs déplacements. A défaut, toutes les pièces d’instruction reposant sur de tels relevés doivent être écartés des dossiers, au risque de faire tomber des procédures en cours et, désormais, de compliquer le travail des policiers. La cour de cassation précise en outre qu’une loi, pour être compatible avec l’article 8 alinéa 2 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, « ne peut organiser une ingérence dans la vie privée des personnes qu’à la condition d’en placer la surveillance et l’exécution sous le contrôle de l’autorité judiciaire, ce que n’est pas le Parquet, qui n’est pas indépendant ». C’est forcément un juge d’instruction qui devra donner son autorisation et encadrer les géolocalisations.

On aurait enregistré plus de 39.000 coups de feu dans la ville de Washington DC sur les huit dernières années, mais les statistiques sont en baisse de plus de 40% ces dernières années grâce au système ShotSpotter. ShotSpotter est un dispositif composé, à Washington, de 300 capteurs acoustiques répartis sur l’ensemble de la ville. Chaque capteur est composé d’un microphone, d’une partie logicielle et d’une horloge ainsi que d’un GPS. Les modules sont configurés pour ne détecter que les sons typiques des coups de feu, ils ignorent l’ensemble des autres perturbations sonores de la ville.

En disposant chaque capteur pour couvrir la plus grande zone possible, et en recroisant leurs coordonnées GPS ainsi que l’heure de chaque coup de feu détecté, il est possible de trianguler très simplement et précisément la position du départ du tir. 10 capteurs permettent de localiser un tir d’arme à feu avec une précision de 60 cm. Les données sont automatiquement transférées aux autorités qui peuvent ainsi agir immédiatement en envoyant les unités en patrouille les plus proches des coups de feu repérés. L’ensemble du processus ne prend que 40 secondes.

ShotsSpotter

ShotsSpotter

La société d’armement Lokheed Martin a dévoilé l’avion de guerre qu’elle est actuellement ne train de concevoir pour les autorités américaines. Cet avion hypersonique sera capable de voler six fois plus vite que la vitesse de son. A une vitesse de Mach 6, le SR-72 comme il a été baptisé, volera a une altitude de plus de 25.000 mètres. Ses missions seront à la fois l’espionnage et le combat. Il sera donc armé de missiles. Lokheed a annoncé les premiers tests pour 2018.

SR-72

Hier, vers 2H00, des gendarmes étaient intervenus à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret) suite à une bagarre entre cousins. Un membre du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) d’Orléans a fait usage de son Taser contre un jeune homme de 21 ans qui est mort. Une autopsie de la victime sera pratiquée demain à l’institut médico-légal de Tours.

Depuis septembre, les administrations communales se dotent de nouveaux périphériques pour l’enregistrement de données biométriques, mais les SPF Intérieur, Mobilité et Transport ainsi que les Affaires étrangères n’ont pas réussi à rassembler les fonctions des différents périphériques (scanner photo, lecteur d’empreintes, signature pad et lecteur de puce) utilisés par le personnel des administrations communales chargé de fournir carte d’identité, passeport, permis de conduire ou de séjour.

Interpellée début d’été à ce sujet par des parlementaires, la ministre de l’Intérieur a répondu que pour la délivrance des permis de conduire au format carte bancaire, si la photo du demandeur et sa signature sont bien mises à disposition par le Registre national (Belpic), il n’est actuellement pas possible d’utiliser la tablette de signature et le scanner photo servant pour les cartes d’identité biométriques. Pour les ressortissants non européens, la tablette de signature utilisée affiche en effet le formulaire de la carte d’étranger afin de confirmer ces données par le demandeur; informations rentrant bien dans le cadre du projet Biométrie mais absent du projet Permis de conduire baptisé Mercurius et mis en route au printemps dernier. Un même matériel peut cependant être utilisé pour les passeports biométriques de l’UE et les titres de séjours pour citoyens non UE.