Dans la nuit de ce vendredi 25 mai, cinq migrants enfermés se sont échappés du centre fermé de Steenockerzeel. Cette évasion a été rendue possible par des inondations et coulées de boue qui ont endommagé le système électrique du centre. Les cinq migrants ont pu faire un trou dans une première fenêtre et pour ensuite casser les fenêtres extérieures à l’aide de lits. Ils ensuite utilisé ce même matériel pour descendre et fuir.

Les cinq personnes, qui attendaient leur expulsion au centre de Steenockerzeel, sont pour l’instant introuvables. Vendredi passé, trois autres personnes avaient pu également s’échapper de ce même centre fermé. Deux d’entre eux avaient cependant été arrêtés dès le lendemain.

Manifestation à Steenockerzeel

Manifestation à Steenockerzeel

Mardi 22 mai, à la suite de la manifestation de la fonction publique, une centaine de lycéens d’Arago, à Paris, ont décidé d’occuper leur lycée. Les policiers sont rapidement intervenus et ont expulsé violemment les occupants. Cent vingt huit personnes dont 40 mineurs ont été arrêtés et placés en garde à vue. Les personnes arrêtées ont d’abord été parquées dans des cars pendant plusieurs heures avant d’être transférés dans des locaux insalubres.

Au cours de cette garde à vue, la police a fait systématique preuve de violence psychologique et physique. Plusieurs personnes ont été menacée de coups et au moins une a été frappée. L’accès aux toilettes a été refusé à une lycéenne ayant ses règles. Elle a ensuite été menacée d’être livrée en pâture aux « tueurs » de la cellule dans laquelle elle venait d’être transférée. Un autre arrêté n’a pu ni manger, ni boire pendant les dernières 24 heures de sa garde à vue.

Par ailleurs les policiers ont refusé à beaucoup d’entre eux d’entrer en contact avec un avocat. Enfin les familles des mineurs n’ont pas été averties des arrestations de leurs enfants, ne sachant pas où ils se trouvaient au cours de la nuit. Suite à cette garde à vue, 27 lycéens ont été déférés au parquet pour une éventuelle mise en examen.

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L’intervention policière au Lycée d’Arago

Vendredi 25 mai, le sergent Miguel Angel Pascuas des FARC a annoncé que si la répression et et les menaces continuaient, les FARC reprendraient les armes. Depuis les accords de paix, 50 anciens combattants désarmés ont été assassinés (dont 22 en 2018). Par ailleurs Jesús Santrich, un des négociateurs des accord de paix, avait été arrêté à la demandes des Etats-Unis. Il avait été libéré suite à un mois de grève de la faim. Enfin le candidat à la présidentielle en tête des sondages, Ivan Duque souhaite de revenir sur les accords de paix.

Au niveau de ces accords, les FARC sont mécontents de la non-application de la réforme agraire prévue. Ils sont également mécontents du fait que certains anciens combattants soient encore en prison, en contradiction la mise en place d’une justice spéciale prévue dans les accords.

Plusieurs commandants et combattants des FARC sont passés en semi-clandestinité ou en clandestinité par crainte de se faire arrêter ou assassiner. Par ailleurs selon l’armée colombienne, un peu plus d’un ancien FARC sur six aurait déjà repris les armes.

Dans un centre de guérilleros des FARC désarmés et démobilisés

Dans un centre de guérilleros des FARC désarmés et démobilisés

Hier dimanche 20 mai, six policiers ont été tué dans une explosion d’un IED déclenchée par les Naxalites. Cette explosion visait leur véhicule alors qu’ils étaient en patrouille dans le village de Cholnar situé dans l’Etat du Chattisgarh, au centre de l’Inde. L’explosion avait tué cinq policiers sur le coup, en blessant deux autres. L’un d’entre eux a succombé à ses blessures. Suite à cette attaque, les autorités ont annoncé qu’elles allaient dépêcher des renforts de policiers et de militaires sur place.

Le lieu de l’embuscade

Jeudi 17 mai, cinq membres présumés de l’ELN ont été capturé par la police et l’armée colombienne dans le village d’El Reposo au nord d’Antioquia. Ils appartiendraient au front « Héros de Anori » et auraient été impliqué dans la mort d’entre un et deux policiers en mai 2017 (voir notre article). Parmi les prisonniers figure Cortico, l’ancien président de l’association des citoyens du villages et un des responsables présumé pour la logistique du front Héros de Anori. Au cours de l’opération, les policiers ont mis la main sur des armes, des téléphones et de l’argent.

Cette opération a été lancée alors que l’ELN est en négociation avec le gouvernement colombien et avait annoncé un cessez-le-feu unilatéral qui sera effectif du 25 au 29 mai (voir notre article).

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Le jeudi 24 mai au Pianofabriek (rue du fort 35 à Saint-Gilles) aura lieu un concert en solidarité avec le Rojava. Il est organisé par le Rojava Solidarity Committee et le syndicat IWW Belgium. Le chanteur engagé américain David Rovics viendra partager son répertoire de chansons accompagnant les luttes aux Etats-Unis (mouvements anti-guerre, combats écologiques et sociaux) et du monde (Palestine, Kurdistan) dans le cadre de sa tournée européenne « Balad of a Wobbly Tour ». Avant le concert, un débat se tiendra sur la situation actuelle au Rojava.

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Combattant(e)s du Bataillon International de libération au Rojava

Combattant(e)s du Bataillon International de libération au Rojava

Le service Securus permet à la police d’avoir accès à la localisation d’un téléphone mobile état-uniens sans avoir recours à un mandat. Ce système utilise les données des principaux opérateurs de télécommunication présents aux Etats-Unis. Cette technique est similaire aux systèmes que les compagnies publicitaires utilisent afin de récolter des données sur leurs clients.

La révélation de l’existence du système Securus a lieu, alors que la cours suprême des Etats-Unis est en train de statuer sur la légalité de l’obtention par la police de la position d’un téléphone mobile sans mandat.

Une tour de télécommunication

Une tour de télécommunication

Ce vendredi 11 mai, des étudiants de l’université de Nanterre se sont mobilisés et ont occupé le centre d’examen d’Arcueil, pour faire annuler leurs examens. Ces derniers avaient été délocalisé à Arcueil suite à l’occupation du campus de Nanterre. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes dans le but de disperser les manifestants, sans succès. Les examens ont finalement été annulé.

Ce lundi, à Nantes une étudiante a été gravement blessée par la police dans le cadre d’une action similaire. Les étudiants nantais avaient formé une chaîne humaine afin de bloquer l’accès aux locaux d’examen. La direction de l’université a fait appel à la police qui a délogé les étudiants à coup de matraque. L’étudiante a été hospitalisée suite à un coup de matraque sur la tête.

Les étudiants réalisent ces actions dans le cadre du mouvement contre la loi sur « l’orientation et la réussite des étudiants » (ORE) qui vise à limiter l’accès aux études supérieures. Plusieurs autres étudiants avaient déjà été blessés lors d’action de blocage similaires (voir cet article et cet article)

France : Répression des étudiants essayant de faire annuler les examens

Ce lundi, l’ELN a déclaré qu’elle cesserait ces activités miliaires du 25 au 29 mai, à l’occasion des élections présidentielles. L’ELN affirme avoir pris cette décision afin de permettre à la population de voter dans un climat serein.

Ce cessez-le-feu intervient alors que l’ELN et le gouvernement colombien sont en train de poursuivre leur cinquième cycle de négociation à Cuba (voir notre article). L’ELN espère que ce geste mènera le gouvernement à lui aussi prendre des mesures d’apaisement.

Combattants de l’ELN (archives)

Ce lundi 7 mai, une trentaine d’étudiants, soutenus par une autre centaine, bloquaient l’accès aux amphithéâtres de l’Université Grenoble Alpes (UGA) où étaient programmés des examens.

La direction de l’UGA a fait appel à la police. Les policiers ont alors chargé les étudiants en utilisant leur bouclier et du gaz lacrymogène. Un étudiant a été conduit à l’hôpital pour des blessures sans gravité. Un autre étudiant a quant-à-lui été arrêté et placé en garde à vue pour « violences sur agent de la force publique ». Par ailleurs, des affrontements similaires avaient eu lieu sur le campus de Lettres et Sciences humaines à Nancy (voir notre article).

A Lyon, cinq étudiants ont été arrêté par la police sur le campus de Lyon 2 Bron alors qu’ils tentaient de monter des barricades. Ils sont également accusé d’avoir dégradé des serrures et du matériel.

France : Affrontements entre policiers et étudiants et arrestations