La Force de réserve centrale de la police (CRPF) a distribué plus de 10 000 postes de radio dans les zones reculées du Bastar au Chhattisgarh, dans le cadre d’une campagne visant à lutter contre l’influence des maoïstes dans la région. Ce programme va toucher 54 000 personnes, considérant qu’une famille est une unité de cinq personnes, et intervient en appui à l’opération militaire de contre-insurrection Kagaar (voir notre article).

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Après une interdiction de communication d’un mois (voir notre article), le frère du prisonnier gréviste de la faim Fikret Akar lui a rendu visite le 6 octobre. Il souffre de graves problèmes de santé depuis 15 jours. En particulier, il ne peut plus manger de sucre, car son corps ne le tolère plus. Il souffre de douleurs musculaires intenses et de crampes, ce qui perturbe son sommeil, et ne peut plus s’asseoir. Au côté de plusieurs prisonniers révolutionnaires, il est en grève de la faim illimitée depuis le 30 mars 2025 pour dénoncer les prisons de type « puits » connues pour leurs conditions de détention inhumaines.

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Après plus de 60 jours de détention, l’agence fédérale de l’immigration ICE s’est conformée à l’ordre d’un juge de libérer la militante des droits des immigrés Xóchitl Santiago, le mercredi 1er octobre. Santiago a été arrêtée à l’aéroport d’El Paso, au Texas, le 3 août, pour interrogatoire sans mandat, alors même qu’elle était protégée contre l’expulsion grâce au DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals). Ce programme protège certains jeunes arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient enfants et sans statut légal.

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Ce jeudi 2 octobre, le parquet a fait appel de la décision de justice qui autorisait Christian Tein, président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), à rentrer en Kanaky. Cette modification du contrôle judiciaire concernait également quatre autres militants Kanak mis en cause dans l’enquête sur les révoltes de mai 2024. Christian Tein, à l’époque chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), reste mis en examen pour vols en bande organisée avec arme, destructions en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et délits.

Après leur interception dans les eaux internationales par l’armée israélienne (voir notre article), les 443 membres de la Global Sumud Flotilla ont été arrêtés, transportés au port d’Ashdod puis finalement placé en détention dans la prison israélienne de Ketziot. Elle est située dans le désert du Naqab, près de la frontière égyptienne. Considéré comme le plus grand établissement pénitentiaire d’Israël, il est décrit comme un « enfer carcéral » par les prisonniers palestiniens.

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Suite à l’interception de la Global Sumud Flotilla par l’armée israélienne, des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de Belgique. A Bruxelles ce jeudi 2 octobre, la police a dispersé les 4000 participants après plusieurs heures dans les rues, en mettant en place plusieurs barrages, notamment avec des fourgons, et en utilisant du gaz lacrymogènes.

Alors qu’il rentre chez lui le mardi 9 septembre au soir, un militant est violemment arrêté dans le couloir de son immeuble par un homme qui l’immobilise par une clé de bras. Après une trentaine de minutes d’attente assis dans les escaliers, menotté et entourés de cinq hommes cagoulés, trois officiers de police judiciaire arrivent pour lui signifier sa garde-à-vue pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit passible de 10 ans de prison ferme ». Ils l’entraînent alors dans son appartement pour procéder à une perquisition.
Après une heure de fouille, ils emportent son ordinateur, un disque dur externe, une carte SD, etc. Au final, on l’accuse d’avoir déposé une bouteille remplie d’hydrocarbure sur le parcours de la manifestation. En réalité, cela s’est révélé être du gel hydroalcoolique et sa participation n’a pas pû être démontrée. Finalement , il est poursuivi pour « refus de remettre aux autorités judiciaires la convention secrète de déchiffrement d’un moyen de cryptologie », en l’occurrence le refus de donner le mot de passe de son ordinateur suite à la perquisition. Après 48h de garde-à-vue, il est déféré et placé sous contrôle judiciaire.

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Alors que le génocide à Gaza s’intensifie et que la Global Sumud Flottila a été interceptée, toute expression de solidarité avec la Palestine a été durement réprimée lors de la mobilisation toulousaine de ce jeudi 2 octobre. Des keffiehs et drapeaux palestiniens ont été confisqués par des fouilles et contrôles policiers dès le matin au Mirail puis aux abords de la manifestation de l’après-midi. En fin de journée, le rassemblement de soutien à la flottille a été interdit par la préfecture mais maintenu par la CGT et la FSU. Plusieurs centaines de personnes ont été brutalement agressées lors d’une charge policière utilisant gaz lacrymogènes, grenades de désencerclement et coups de matraques. Sur l’ensemble de la journée au moins 9 personnes ont été interpellées et des dizaines d’autres blessées ou encore verbalisées.

Le lendemain, les étudiants de Sciences Po Toulouse bloquaient leur établissement pour dénoncer les partenariats avec les universités israéliennes et soutenir la Palestine. En guise de réponse, la direction de l’établissement a envoyé la police qui a délogé les étudiants dans la matinée.

Ce jeudi 2 octobre à Marseille, une centaine de personnes ont été arrêtées aux abords de l’entreprise Eurolinks, connue pour participer à équiper l’armée israélienne. Ces arrestations ont été anticipées, comme la présence des bus de transfert en atteste, afin d’empêcher les participants de bloquer le site comme ils l’avaient fait à plusieurs reprises ces dernières semaines. De nombreuses personnes ont été placées en garde à vue.

Ce jeudi 2 octobre, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans tout le pays afin d’exiger une santé et une éducation de qualité et accessible à tous. La veille, des gendarmes ont tué trois manifestants lors d’affrontements, et plusieurs blessés sont à déplorer. Cela s’inscrit dans une vague de répression depuis près d’une semaine contre cette mobilisation de la jeunesse marocaine initiée sur différents réseaux sociaux (voir notre article).

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