Des centaines de professeurs ont affronté hier matin à la police dans la localité de Tacna. Les incidents ont commencé quand un groupe des professeurs a attaqué la porte du siège du Gouvernement Régional. La police montée est intervenue, qui s’est faite bombarder d’oeufs, des légumes et des bouteilles. Une enseignante a été blessée d’une coupure dans la tête dans les affrontements qui ont suivi.

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La route nationale-630 a une nouvelle fois été coupée par des groupes de mineurs grévistes, ce qui a donné lieu à plusieurs affrontements. La voie ferrée a également été coupée à hauteur de la localité de Léon de Ciñera. Les grévistes ont forcé un conducteur de poids lourd à leur remettre ses clé, et ont mené le camion en travers de la voie. Deux mineurs grévistes ont été arrêtés. En Asturies, sept barricades ont bloqué la circulation, notamment sur l’autoroute A-66.

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Le Parlement européen a rejeté à une grand majorité mercredi le traité international anticontrefaçon ACTA, alors que la crainte de voir la liberté sur internet limitée par ce traité a mobilisé une large opposition à travers l’Europe. Lors du vote, 478 députés ont voté contre, 165 se sont abstenus et seulement 39 pour. Ce rejet signifie, en tout cas au sein de l’Union européenne, que le traité est enterré. Un porte-parole de la Commission européenne a affirmé que Bruxelles pourrait tenter à nouveau de le faire adopter si un tribunal décide si l’accord viole les droits fondamentaux de l’UE.

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Des centaines de jeunes militants palestiniens manifestaient mardi à Ramallah, en Cisjordanie, pour protester contre des violences policières de la part de l’Autorité palestinienne. Les participants brandissaient des drapeaux palestiniens, sous surveillance policière discrète, pour protester contre l’action des forces de sécurité lors de manifestations à Ramallah samedi et dimanche. Le président palestinien Mahmoud Abbas a ordonné la formation d’une commission d’enquête présidée par une personnalité indépendante.

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Le procès de Silivri, où sont jugés 205 membres présumés du KCK, se poursuit jusqu’au 13 juillet. Déclenchée en 2009, avec l’arrestation de plusieurs dizaines de maires et d’élus BDP, la série d’arrestations, trois ans plus tard, n’en finit plus. Chaque semaine, il y a de nouvelles descentes de police, arrestations, mises en examen. Plus de 8.000 ont été arrêtées depuis le début de l’enquête, environ 2.000 seraient actuellement détenus.

Tout a commencé après la victoire électorale du BDP aux municipales de 2009, et donc l’échec de l’AKP qui espérait conquérir les grandes villes du Kurdistan. La suite fut une longue série de mises sous les verrous: des maires, des fonctionnaires municipaux, des membres d’associations, des journalistes, des syndicalistes, etc. L’assimilation du mouvement politique kurde au terrorisme ne date pas d’hier en Turquie. Mais l’arrestation de deux figures du monde intellectuel, Ragip Zarakolu et Büsra Ersanli respectés au-delà du mouvement kurde a soulevé une vague de réprobation nationale et internationale que n’avaient pas réussi à susciter les milliers d’autres détenus avant eux.

Juridiquement, l’affaire KCK tombe sous le coup de la loi antiterroriste, modifiée et élargie en 2006. Les tribunaux compétents pour les juger sont des juridictions d’exception. Ces cours spéciales ont succédé aux Cour de sûreté de l’Etat héritées de la dictature militaire. Limitant les droits de la défense, sérieusement critiquées par les institutions européennes, leur légitimité est remise en question. Un vif débat a vu le jour, au sein même du parti au pouvoir, l’AKP. Le premier ministre, qui s’était prononcé pour une réforme de ces cours, a été, une fois n’est pas coutume, désavoué par une partie des députés de l’AKP, souhaitant, eux, leur maintien. Dans la nuit de dimanche à lundi, quelques heures avant l’ouverture du procès KCK, l’AKP faisait voter au Parlement une loi pour les abolir. Tout en précisant que la réforme ne concernerait pas les procès en cours et qu’elles seraient remplacées par des cours criminelles régionales.

La ville de Shifang, dans le sud-ouest de la Chine, a été le théâtre de deux jours d’affrontements entre la police et les les habitants opposés à la construction d’une usine polluante. Les manifestants ont attaqué lundi des bâtiments officiels en lançant des briques et des pierres, ont endommagé des véhicules et s’en sont directement pris à la police et à d’autres fonctionnaires. Deux protestataires auraient été tués dans les manifestations selon une organisation de défense des droits de l’Homme, mais cela n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante, tandis que ces décès n’étaient mentionnés ni par la police, ni par le gouvernement.

La police de Shifang a mis en garde les manifestants mardi, annonçant qu’ils allaient être « sévèrement punis » s’ils continuaient à mener des actions « illégales ». Des rassemblements sporadiques continuaient néanmoins à avoir lieu mardi. La police avait fait usage de gaz lacrymogènes dans la matinée. Vingt et une personnes arrêtées sur vingt-sept ont été libérées.

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Une colonne d’une vingtaine de combattants du PCP-SL s’est emparé de la localité de Huayopampa, (district de Kimbiri, vrégion de la VRAE). Recherchant en vain les dirigeants du « comité d’auto-défense » mis en place par le gouvernement, les guérilleros maoïstes ont rasseùmblé la population, ont tenu un meeting politique, l’invitant à ne pas appuyer les plans anti-guérilla du gouvernement.

Des militants ont occupé ce lundi le toit du siège de la multinationale G4S (West Sussex), qui fournit à lsraël des instruments de répression de la population palestinienne. Sur leurs banderoles on peut lire notamment : “G4S profite de l’apartheid israélien, des emprisonnements arbitraires et des déportations mortelles » et « La Grande-Bretagne doit cesser de fournir des contrats publics (police, justice et prisons) à une firme qui participe à la torture des enfants palestiniens ». Une douzaine d’autres militants de la campagne internationale « Boycott lsraël », en bas de l’immeuble, montrent des affiches et informent les passants et la presse des activités criminelles de G4S.

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Une équipe de scientifiques de laboratoire de radionavigation d’Austin a pris le contrôle à deux reprises d’un drone américain. Pour ce faire, ils ont envoyé de faux signaux GPS au drone, en utilisant la technique du spoofing, qui permet au hacker de détourner des flux de communication en usurpant une identité numérique. Ils ont en effet reproduit le signal de l’appareil pour ensuite le « piéger » afin qu’il suive de nouvelles commandes. Le dispositif construit pour truquer le drone avait été assemblé pour tout juste 1 000 $

La seconde démonstration a eu lieu devant des représentants du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, constatant qu’il était donc possible de faire écraser un drone assez facilement et sans trop de moyens. On estime que dans 5 ou 10 ans, il y aura 30 000 drones dans les airs aux USA. La méthode mise au point par les chercheurs texans permettrait même de prendre le contrôle d’un avion de ligne…