Le 18 mai, les prisonniers politiques républicains de Maghaberry ont déclenché une nouvelle révolte dans cette prison de haute-sécurité. On parle d’une révolte de quinze prisonniers ayant commencé la semaine précédente. Cette protestation fut lancée un jour après le trentième anniversaire de la mort de Bobby Sands, le gréviste de la faim de l’IRA.

Une quarantaine de policiers anti-émeutes flanqués de cinq chiens sont intervenus pour mettre fin au mouvement. Les prisonniers ont reçu des coups et ont été piétinés. Plusieurs d’entre eux ont été blessés. L’un d’entre eux a reçu coupures et contusions et s’est fait vraisemblablement casser le nez, un autre a une foulure au poignet et son bras est sévèrement enflé, un troisième a un doigt cassé et des tendons déchirés. Un autre a le dos démis, un cinquième est contusionné autour du cou et sur la tête, et beaucoup d’autres blessures sont rapportées. Les prisonniers ont été envoyés au mitard.

En outre, vendredi 13 mai, la dirigeante du Mouvement pour la Souveraineté des 32 Comtés, Marian Price, a été arrêtée à Belfast. En France, des actions on t été menées en soutiens aux prisonniers en lutte (accrochages de banderoles, bombages).

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Hier, les jeunes du Mouvement du 20 février avaient prévu de se réunir devant le parlement de Rabat. Ils voulaient dénoncer l’utilisation faite de la force dimanche dernier contre les manifestants dans plusieurs villes du pays. Une heure avant le début du rassemblement, un important dispositif policier avait été déployé aux alentours du bâtiment. Dès son arrivée, la foule a été empêchée de se rassembler à coups de matraques, les autorités considérant ces manifestations comme non autorisées. Il n’y a eu aucun blessé parmi les jeunes. Une nouvelle manifestation est prévue ce dimanche à Casablanca.

Le département américain pour la sécurité intérieure teste, dans des aéroports tenus secrets, un système baptisé Future Attribute Screening Technology (FAST), basé sur le concept d’une signature physiologique unique précédent un acte malveillant. FAST est proche du détecteur de mensonges, à cette différence près qu’il n’y a pas besoin d’un contact entre le corps humain et le capteur. Les passagers passent dans un portique proche des scanners corporels, qui analyse différents paramètres biométriques (rythme cardiaque, regard fixe ou fuyant etc). Un moyen de repérer les personnes suspectes, qui peuvent ensuite être interrogées par du personnel entraîné.

Ce genre de tests, tout comme celui utilisé par la justice américaine pour détecter les psychopathes, se heurte en général à deux problèmes: les faux po-sitifs (sur le principe du syndrome de la blouse blanche, le rythme cardiaque de nombreuses personnes grimpe naturellement en passant sous un portique ou en déposant ses empreintes digitales) et ceux qui passent au travers des mailles. En laboratoire, les scientifiques ont atteint un taux de réussite de 70%.

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Le vidéo de présentation du système FAST

Une soirée de soutien à Ricardo aura lieu le 3 juin, au Théâtre de poche, à 18h. Au programme: concerts, débats et projections. Les bénéfices de la soirée seront entièrement reversés à Ricardo pour assurer les frais de réparation de sa dentition détruite par les coups de matraque au Steenrock 2011. Théâtre de poche, 1A Chemin du Gymnase, 1000 Bruxelles (au bout de l’Avenue Louise, deuxième entrée à gauche dans le Bois de la Cambre si l’on vient en voiture).

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Le Belgian Cybercrime Centre of Excellence for Training, Research and Education (B-CCENTRE) a été créé vendredi à Bruxelles. Ce projet de lutte contre la cybercriminalité rassemble des chercheurs issus des universités de Louvain, Liège, Namur et Tilburg mais aussi des institutions gouvernementales, des entreprises et la Fédération belge du secteur financier (Febelfin). Le centre est basé à Louvain. Le B-CCENTRE mettra sur pied une plate-forme de coordination pour la recherche sur la cybercriminalité mais aussi pour la formation et l’entraînement d’acteurs du secteur et la mise en place de campagnes de sensibilisation. L’objectif principal se situera du côté de la recherche, qui permettra également de dispenser des formations de haut niveau.

Le site du centre

Les services de sécurité du Bahreïn ont bloqué de plusieurs sites de l’opposition et arrêté une dizaine de cyberactivistes. Sur Twitter, des partisans (des fonctionnaires?) du régime tentent côté d’identifier les manifestants et publient des photos de protestataires présenté comme des traîtres. Enfin, les services de sécurité enquêteraient également sur Facebook pour rechercher les opposants. La page d’un fonctionnaire a ainsi été montrée à la télévision officielle comme preuve de son implication dans la révolte. En conséquence, de nombreux internautes ont nettoyé leurs profils et le groupe du mouvement contestataire sur le réseau social a vu le nombre de ses abonnés chuter drastiquement ces dernières semaines.

Une responsable maoïste a été arrêtée dans la jungle de Dengama, dans le districtr Gajapati pendant une opération de ratissage jeudi. Sushama Majhi, alias « Shanti » est soupoçonnée d’avoir participé à six actions de laguérilla, mais n’est pour l’instant accusée que pour la participation présumée à la destruction d’une tour de téléphonie mobile à Aliganda. La police la présente comme une des cinq cadre dirigeante du district de Gajapati.

Dix ouvriers arrêtés le 13 mai dernier à Pune (Maharashtra) ont été incarcéré ce jeudi après quatorze jours de garde à vue. Au tribunal, les autorités les ont accusé d’entretenir des liens avec la guérilla maoïste. Par ailleurs, l’administration du district de Pune, en raison de la menace potentielle que les zones urbaines soient la nouvelle base d’opérations maoïstes, s’est dotée d’une nouvelle ordonnance. Celle-ci rend obligatoire à tous les propriétaires de maison dans les régions rurales du district de communiquer toutes les coordonnées de leurs locataires à la police.

Le Patriot Act, loi anti-terroriste mise en place sous Georges Bush après les attentats du 11 septembre et initiatrice des lois anti-terroristes adoptées par de nombreux pays à travers le monde arrivait à expiration ce jeudi soir à minuit, et a été reconduite jusqu’en 2015. Le texte a été adopté in extremis par le Sénat et la Chambre. Selon l’administration, la non-reconduction de cette loi aurait eu des conséquences néfastes dans la conduite des enquêtes antiterroristes aux Etats-Unis. Le texte contient trois mesures considérées comme cruciales: la surveillance mobile des communications de suspects utilisant plusieurs lignes téléphoniques, la disposition qui permet d’enquêter sur une personne paraissant mener des activités terroristes pour son propre compte et la possibilité pour les autorités d’accéder à toute donnée tangible concernant un suspect, comme ses courriers électroniques. Les amendements proposés qui imposaient des restrictions à l’application de la loi ont tous été rejetés à une majorité écrasante.