Fin mai 2018 l’entreprise Amazon avait vendu son logiciel de reconnaissance faciale « Rekognition » à la police d’Orlando. Ce logiciel peut identifier les objets, les personnes, le texte, les scènes et les activités, ainsi que détecter tout contenu dit « inapproprié ». Il est ainsi capable de reconnaître un individu parmi des milliers de clichés ou vidéo (voir notre article).

Ce vendredi, un groupe d’employés d’Amazon ont écrit une lettre au chef de l’entreprise Jeff Bezos, pour lui demander d’arrêter de vendre ce type de logiciels à la police. Ces employés estiment que, au vu de la militarisation de la police états-unienne; des attaques contre les militants noirs et les déportations des migrants, il serait dangereux de mettre un tel outil de surveillance entre les mains du gouvernement.

Ces employés espèrent obtenir les mêmes résultats que les employés de Google qui avaient obtenus la fin du partenariat entre leur entreprise et le Pentagone concernant l’amélioration de drones (voir notre article).

caméra vidéosurveillance

caméra vidéosurveillance

L’ordre de détention administrative contre la dirigeante palestinienne du FPLP, parlementaire et féministe Khalida Jarrar a été renouvelé jeudi passé. Cette décision vient deux semaines avant qu’elle soit libérée après un an d’emprisonnement sans inculpation ni procès. Elle a été arrêtée par les forces d’occupation israélienne qui ont envahi le domicile familial à El-Bireh le 2 juillet 2017 (voir notre article), seulement un an après avoir été libérée d’un précédent emprisonnement politique.

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Khalida Jarrar

Khalida Jarrar

Convoqués ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel, les trois étudiants de la fac de Nanterre, poursuivis pour s’être rebellés alors que les CRS les délogeaient de la fac, le 9 avril dernier (voir notre article), n’ont pas été jugés. Parce que l’un des avocats avait à peine pu prendre connaissance du dossier et que deux prévenus devaient solliciter l’aide juridictionnelle, la présidente de la 20e chambre a accepté le renvoi du procès au 19 septembre prochain.

Les trois étudiants, 22, 23 et 29 ans, sont arrivés avec force soutiens au palais de justice de Nanterre. Dans la salle, ils étaient une trentaine à avoir pris place sur les bancs du public. A l’extérieur, devant les grilles d’enceinte du tribunal et de la préfecture, une quarantaine. L’audience n’a servi qu’à fixer le report du procès, le 19 septembre.

Sympathisants des trois accusés devnt le tribunal

Sympathisants des trois accusés devnt le tribunal

Six militaires du 19e Bataillon d’infanterie, dont un officier et trois sous-officiers, ont été blessés lors de l’explosion d’un IED déclenchée par la guérilla maoïste le long d’une route dans la localité de Doles (province du Cotabato). Trois véhicules militaires ont été endommagés dans l’explosion. L’armée a par ailleurs lancé une grande opération de ratissage anti-guérilla dans la région frontière de Magsaysay (Davao del Sur) et de Tulunan (North Cotabato). Cette opération, qui bénéficie d’un appui aérien, n’a pour l’instant pas eu de résultat.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Le jour de l’investiture de Trump, la police avait violemment réprimé une marche anticapitaliste et antifasciste dans le centre-ville de Washington DC. Le ministère de la Justice avait inculpé 234 manifestants personnes de multiples crimes. Le premier procès a commencé en novembre 2017, le jury a alors acquitté les six accusé.e.s de tous les chefs d’accusation. En janvier, le gouvernement a abandonné les accusations portées contre 129 personnes, mais a décidé de poursuivre les 44 cas restants.

Toutes les accusations ont été dernièrement levées pour 10 de ces 44, après qu’il est devenu clair que les procureurs avaient dissimulé des preuves pouvant disculper les accusé.e.s. Il a été en effet révélé lors d’une audience que le bureau du procureur avait caché jusqu’à 69 enregistrements vidéo et avait menti devant le tribunal, affirmant qu’ils n’avaient aucun autre enregistrement que la seule vidéo au centre des allégations de conspiration soutenues par le gouvernement. Le président de la Cour Supérieure de Washington DC a condamné l’équipe de procureurs pour ne pas avoir respecté leurs obligations. Toutes les accusations ont été rejetées contre le groupe des dix accusés concernés. Les sanctions pourraient également conduire au rejet des accusations pour l’ensemble des 44 accusé.e.s restant.e.s.

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Nassage et gazage de manifestants le jour d'investiture de Trump

Nassage et gazage de manifestants le jour d’investiture de Trump

La manifestation annuelle pour la libération de Georges Abdallah à Paris aura lieu ce samedi 23 juin (départ : 15h00 de la Place des Fêtes, arrivée estimée entre 17h30/18h00 à la Place de la République). Comme l’année dernière, un co-voiturage sera organisé par le Secours Rouge à Bruxelles . N’hésitez pas à nous contacter via e-mail ou via Facebook. Nous demandons également aux personnes qui ne peuvent pas venir mais qui peuvent prêter leur voiture de nous contacter (nous sommes actuellement 17 pour trois voitures, ce qui est tout juste puisque deux personnes ont choisi le train). Rendez-vous place van Meenen, à Saint-Gilles, entre 9H00 et 9H30.

Un départ collectif en minibus est organisé également à Charleroi par « L’appel belge pour la libération de Georges Abdallah ». rendez-vous 9 h, rue de la Villette, 6001 Marcinelle (derrière la gare du Sud). Réservez votre place en écrivant à charleroi.palestine@gmail.com ou en téléphonant à 0473.28.63.75.

Co-voiturage pour la manifestation du 23 juin

Co-voiturage pour la manifestation du 23 juin

L’impasse des négociations annuelles obligatoires 2018 chez SNF, le fabricant de floculants à Andrézieux-Bouthéon, a conduit la CGT et la CFDT à appeler à un débrayage à partir de lundi matin, massivement suivi. Un piquet de grève installé à l’entrée du site procède à un barrage filtrant des véhicules qui entrent et qui sortent dans le cadre de ce premier conflit social majeur dans ce groupe chimique. La direction a assigné deux délégués CGT et deux délégués CFDT en référé devant le TGI de Saint-Etienne ce jeudi pour y répondre de blocage des entrées et sorties de marchandises par un piquet de grève et d’entrave aux dispositifs de sécurité (l’installation est classée Seveso).

Le site d'Andrézieux-Bouthéon

Le site d’Andrézieux-Bouthéon

Mercredi 20 juin, un membre présumé du front Manuel Hernandez de l’ELN a été arrêté dans la municipalité de Medio Atrato (dans le département de Choco). Ce combattant portant l’alias « Le Grand » serait responsable des finances de la guérilla et de l’exploitation de ses gisements miniers. Cette capture a été réalisée dans le cadre du plan Horus de la force opérationnelle interarmées de la septième division et a bénéficié du soutien de la police du département.

Les négociations entre l’ELN et le gouvernement sont a l’arrêt depuis le 15 juin à cause du deuxième round des élections présidentielles. Ces dernières ont été gagnées, dimanche 17 juin par Ivan Durque, candidat conservateur et proche de l’extrême droite, qui est partisan d’une attitude plus dure envers l’ELN (voir notre article). Suite à cette victoire, Pablo Beltran, négociateur de l’ELN, a appelé le futur président à continuer les négociations de paix.

Pablo Beltrán

Pablo Beltrán

Deux membres de la District Reserve Guards (DRG) ont été blessés au cours d’un combat avec des guérilleros maoïstes le long de la frontière entre les districts de Narayanpur et de Kanker (Chhattisgarh) dans la soirée de lundi. Selon les soldats rescapés, ils auraient tués deux ou trois maoïstes durant cette fusillade, mais aucun corps n’a été retrouvé sur les lieux. Selon la police, les soldats de la DRG avaient lancé une opération de contre-insurrection après avoir reçu des informations sur une présence de la guérilla dans la région. La fusillade s’est déclenchée dans le village de Tamora alors que les forces de sécurité étaient en train d’encercler la zone. La fusillade s’est prolongée durant plus d’une heure avant que les maoïstes ne battent en retraite.

Chhattisgarh

Chhattisgarh

Aujourd’hui mercredi 20, dès 7H, des perquisitions simultanées ont eu lieu dans neuf habitations privées et collectives de Bure et alentours. La perquisition à Cirfontaines a débouché sur une arrestation. À Montiers la police a perquisitionné deux maisons à la recherche d’une autre personne. A Mandres-en-Barrois, une dizaine de policiers se sont déployés devant la maison de l’Affranchie. A la Maison de Résistance, les policiers ont fait sortir les personnes une par une avec contrôle d’identité et photo. Au total, Sept opposants au projet Cigeo d’enfouissement des déchets nucléaires ont été interpellés. L’opération a mobilisé 200 policiers.

Les perquisitions ont été réalisées « dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction » portant sur trois actions commises en 2017: un départ d’incendie volontaire commis par des militants en juin dans l’hôtel-restaurant du laboratoire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), des dégradations commises à l’écothèque, bâtiment appartenant également à l’Andra, et une manifestation illégale, le 15 août, au cours de laquelle des affrontements avaient opposés manifestants et forces de l’ordre. Parmi les personnes arrêtées figure un avocat parisien, principal conseil des anti-Cigéo, dont le domicile a été perquisitionné. Une cinquantaine d’avocats, de différents barreaux de France, ont protesté dans un communiqué commun contre cette interpellation « rarissime » d’un confrère.

Samedi, plus de 3.000 personnes avaient défilé à Bar-le-Duc pour protester contre le projet Cigéo. Parmi les six personnes interpellées lors de cette manifestation émaillée de dégradations et de heurts avec les force de l’ordre, deux hommes ont été incarcérés lundi après avoir été condamnés en comparution immédiate. Les antinucléaires ont appelé à des rassemblements de soutien à 18H00 devant les préfectures.

A la manifestation de samedi

A la manifestation de samedi