Entre 1.500 et 2.000 personnes ont manifesté de la Gare du Nord à la Gare du Midi pour demander la régularisation des sans-papiers. Nous étions présents aux côtés du Front Populaire de Belgique pour mettre en avant la situation de Cahit Zorel, sans-papiers depuis 17 ans en Belgique et pour appeler à un rassemblement de solidarité lors de son audience au Conseil du Contentieux ce mercredi 13 à partir de 9h.

Solidarité avec Cahit

Solidarité avec Cahit

solidarité avec Cahit

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Depuis plus de 50 jours, Cahit Zorel fait un sit-in devant le Conseil du Contentieux des Étrangers pour être régularisé, puisqu’il est sans-papiers en Belgique depuis 17 ans et que ces nombreuses demandes lui sont refusées au motif de ses opinions et activités politiques. Cahit est tous les jours accompagné d’autres militants qui viennent lui rendre visite. Ce 13 juin, soyons nombreux pour le soutenir devant le Conseil du Contentieux et dans la salle lorsque l’audience de Cahit aura lieu.

solidarité avec Cahit

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Atelier collectif au Steki (6 Rue Defnet, 1060 Saint-Gilles), avec Secours Rouge, le mardi 19 juin à 20h.

Nous recenserons ensemble les différentes applications de messagerie sécurisée qui existent sur smartphones (celles qui nous semblent valables, au moins) et nous nous les présenterons mutuellement : comme elles fonctionnent, leur usage, les principes sur lesquels elles reposent, leurs forces, leurs faiblesses, …

Ce sera l’occasion d’échanger sur nos pratiques en terme de confidentialité des échanges. Ce sera aussi le moment de nous demander quoi penser de l’idée même d’une messageries sécurisée sur des smartphones, qui sont notoirement peu sûrs. En fin de compte faisons-nous bien de les utiliser ? Si oui, dans quelles conditions, et quelles sont leurs limites ?

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À peine quelques centaines de manifestants ont osé défier l’important, imposant et intimidant dispositif policier antiémeute. La marche anti-G7 était organisée par 45 groupes communautaires. Les manifestantEs de tous âges, munis de pancartes et de porte-voix, ont scandé : « Le G7 ne nous représente pas ». La marche s’est tenue tout au long sous haute surveillance policière. L’escouade antiémeute accompagnait pas à pas les manifestants. Le corps policier était constitué de 1000 personnes était mobilisé pour l’occasion…

Trois personnes ont été arrêtées sur le terrain en lien avec cette manifestation. Un homme de 32 ans a été appréhendé pour possession d’arme et bris de condition. Un suspect de 24 ans a pour sa part été arrêté pour possession de matière incendiaire et bris de condition. Puis, un homme de 36 ans a été interpellé pour avoir proféré des menaces sur Internet. L’homme a rapidement été identifié par l’équipe de la cybercriminalité de la Sûreté du Québec (SQ). Les trois hommes sont détenus et doivent comparaître aujourd’hui par voie de vidéo-comparution.

Les masses de policiers encadrant la manifestation

Les masses de policiers encadrant la manifestation

Près de 10.000 Palestiniens se sont rassemblés à cinq points différents le long de la barrière de séparation entre la bande de Gaza et Israël, a indiqué l’armée. Des heurts ont une nouvelle fois opposé des manifestants aux soldats israéliens à travers la barrière de séparation. Quatre Palestiniens ont été tués lors de ces manifestations. Parmi les morts figurent Haitham al-Jamal âgé de 15 ans, abattu près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Le ministère a également fait état de 100 autres Palestiniens blessés par les tirs, dont un photographe de l’Agence France-Presse, Mohammed Abed al-Baba, qui couvrait les manifestations. Mohammed Abed al-Baba, qui travaille pour l’AFP depuis 2000, a été atteint sous le genou alors qu’il se trouvait à environ 200 mètres de la frontière à l’est de Jabaliya (nord), revêtu d’un gilet marqué « presse » et d’un casque pour sa protection, a témoigné le photographe.

Des manifestants palestiniens se protègent des gaz lacrymogènes israéliens pendant une manifestation à Jabalia, au centre de la bande de Gaza, hier 8 juin

Des manifestants palestiniens se protègent des gaz lacrymogènes israéliens pendant une manifestation à Jabalia, au centre de la bande de Gaza, hier 8 juin

Ce mercredi, la police a arrêté Sudhir Dhawale (militant Dalit et éditeur) à Mumbai, Surendra Gadling (avocats droit de l’hommiste), Mahesh Raut (militant tribal), Shoma Sen (professeur d’anglais à l’université de Nagpur) et Rona Wilson à New Delhi. Tous ont été arrêtés pour leurs prétendus liens avec de hauts dirigeants maoïstes et pour avoir organisé le « Elgaar Parishad » (meeting à la mémoire d’une victoire Dalit il y a 200 et qui avait été émaillé de violences) en janvier dernier. Jeudi matin, en conférence de presse, les autorités ont annoncé avoir saisi une lettre au domicile de Rona Wilson. Ce courrier serait issu de la guérilla maoïste et parlerait, notamment, du besoin de liquidités pour acheter des armes et des munitions ainsi que d’un projet d’action visant le premier ministre lors d’une de ses prochaines apparition publique. Elles ont ajouté avoir également trouvé la preuve que l’événement de janvier dernier et les incidents ayant suivi avaient été coordonnés par les maoïstes. L’avocat des cinq personnes interpellées, Tosif Shaikh, a déclaré que ces documents avaient été fabriqués de toutes pièces par la police « Ces lettres sont une vague plaidoirie. La véracité de leur contenu et leur paternité doivent encore été établies ».

Prétendue lettre maoïste

Prétendue lettre maoïste

Mardi 5 juin, quatre soldats de l’armée colombienne, dont deux sous-officiers ont été blessés dans des affrontements avec l’EPL dans la région du Catatumbo. Ces combats ont lieu dans la zone rurale de Hacari, dans le cadre d’une offensive lancée par la task force Tarea Vulcano. Cette offensive a pour but la prise de contrôle par l’armée de la région de Catatumbo et plus largement du département du nord de Santander.

Deux civils ont également été blessé dans des bombardements de l’armée. Le ministère public a appelé les civils à ne pas se déplacer en masse au risque de générer des bombardement de l’armée.

Combattants de l'Ejército Popular de Liberación (EPL)

Combattants de l’Ejército Popular de Liberación (EPL)

Mercredi 6 juin, Nidal Naeem Abu Aker, membre dirigeant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) est sorti des prisons de l’état israelien. Il avait été plusieurs fois arrêté et détenu par l’occupant avant d’être placé une nouvelle fois en détention administrative en juin 2014 (voir notre article). Cette détention a ensuite été renouvelée tous les 4 mois jusqu’au 6 juin 2018. Dès sa sortie de prison, il est parti rejoindre ses camarades et sa famille dans le camp de réfugiés de Dheisheh.

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Depuis 49 jours, Cahit Zorel fait un sit-in devant le Conseil du Contentieux des Étrangers pour être régularisé, puisqu’il est sans-papiers en Belgique depuis 17 ans et que ces nombreuses demandes lui sont refusées pour des raisons politiques. Cahit est tous les jours accompagnés d’autres militants qui viennent lui rendre visite. Aujourd’hui, il a été agressé par un fasciste turc armé d’un couteau qui n’a heureusement blessé personne. Le partisan d’Erdogan a lancé les sacs à dos des manifestants après avoir déchiré leur banderole. Il a menacé de « revenir avec un flingue » et s’est en aller après avoir été calmé par un passant.

Nous avions interviewé Cahit il y a quelques jours au Parc Gaucheret, là où a lieu le sit-in chaque jour de 11h à 14h. Vous pouvez télécharger l’interview ici en PDF.

Demain, Cahit continuera son action pour le 50eme jour. Le rendez-vous est Parc Gaucheret de 11h à 14h.

Sit-in de Cahit, jour 43

Sit-in de Cahit, jour 43

Sept personnes accusées d’avoir participé à la manifestation contre l’inauguration de la présidence de Donald Trump du 26 juin 2016 ont été acquittées, le jeudi 29 mai. Quatre autres personnes ont vu leur accusation de participation à une émeute tomber mais seront tout de même jugées pour des délits mineurs.

Ces acquittements ont pour cause le fait que le département de justice de DC avait omis de communiquer des preuves à la défense. Il s’agissait de vidéos de la manifestation transmises à la justice par le groupe « Project Veritas », un groupe d’extrême droite pro-Trump qui documente et filme les actions des anti-fascistes et les militants de gauche.

La manifestation contre l’inauguration de la présidence de Donald Trump avait rassemblé des centaines de milliers de personnes parmi lesquelles se trouvait un bloc anti-fasciste et anti-capitaliste. Des affrontements avaient alors eut lieu entre ce bloc et la police qui avait alors arrêté 230 personnes.

Dès le début de la procédure le département de justice de DC avait cherché à diviser les accusés en proposant à certains de collaborer afin d’obtenir des sentences moins élevée. Cependant la majorité des accusés a décidé de faire front commun.
Par ailleurs dans le cadre de l’enquête le département de la justice de DC avait également obtenu l’accès aux données d’un site anti-trump (voir notre article) En janvier 129 accusés avaient également été acquittés. Plusieurs douzaines de personnes sont toujours sous le coup d’une procédure judiciaire. La campagne de solidarité contre les personnes encore accusées continue (plus d’infos ici)

Appel à la solidarité avec les prisonniers du J20 (archive)

Appel à la solidarité avec les prisonniers du J20 (archive)