Les forces de sécurité ont découvert des armes, des munitions et des grenades après une série d’opérations dans diverses régions du district de Sukma, dans le sud du Chhattisgarh durant le week-end. Le commissaire de police du Sukma a déclaré dans un communiqué que des équipes de la District Reserve Guard, de la Special Task Force et de l’unité CoBRA de la CRPF avaient été envoyées pour mener une opération de contre-insurrection vendredi soir. Samedi soir, une des brigades s’est retrouvée face à des guérilleros dans les collines de Sallatong. Deux hommes de la STF ont été blessés durant la fusillade qui s’en est suivie. Il a ajouté que les marques de sang sur les lieux laissent entre que des guérilleros auraient été blessés ou tués.

Saisie policière

Saisie policière

Une manifestation de soutien à la Palestine aura lieu vendredi 8 juin devant l’ambassade de l’état d’Israël. Cette manifestation fait suite aux derniers massacres perpétrés par l’armée israélienne. Pour rappel 52 Palestiniens qui protestaient contre l’ouverture de l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, avaient été tués et 2000 avaient été blessés (voir notre article). Suite à ces massacres, la représentante de l’état d’Israël à Bruxelles avait déclaré que : « Toutes les dernières victimes civiles à Gaza…sont des terroristes…même les enfants ».

Le rassemblement, organisé par le groupe « Justice sans frontières », se tiendra entre 16h et 18h (plus d’infos ici).

Manifestants palestiniens (archive)

Manifestants palestiniens (archive)

Le premier juin, un zadiste de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a été condamné à deux ans de prisons. Il était soupçonné d’avoir, le 8 mai, lancé un pétard aux pieds de deux policiers, les blessant légèrement.

Le tribunal l’a également condamné à verser 1000 euros de dommages et intérêts aux deux gendarmes ainsi qu’à une interdiction d’être présent sur le territoire de Loire-Atlantique pendant cinq ans. Il ne s’est pas présenté à son audience, un mandat d’arrêt a donc été lancé contre lui.

Affrontements à la ZAD (archives)

Affrontements à la ZAD (archives)

L’infirmière palestinienne Razan Najjar, 21 ans, a été abattue par les troupes israéliennes alors qu’elle participait au service médical accompagnant une manifestation près de la frontière de la bande de Gaza. Des dizaines de Palestiniens ont été blessés et deux tués dans les manifestations de vendredi qui ont eu lieu dans cinq endroits de la bande de Gaza. L’infirmière a été touchée à la poitrine par des tirs israéliens alors qu’elle prodiguait les premiers secours à des manifestants blessés. Une centaine de Palestiniens auraient été blessés – dont quarante parmi les tirs à balles de guerre.

Razan Najjar, au centre de l'imgae, alors qu'elle courrait avec des manifestants pour se protéger des gaz lacrymogènes tirés par la troupe israélienne près de la frontière de la bande de Gaza, peu de temps avant qu'elle soit abattue.

Razan Najjar, au centre de l’imgae, alors qu’elle courrait avec des manifestants pour se protéger des gaz lacrymogènes tirés par la troupe israélienne près de la frontière de la bande de Gaza, peu de temps avant qu’elle soit abattue.

Une cache d’armes et de munitions a été découverte ce vendredi dans une zone contrôlée par la guérilla maoïste du district de Bokaro (Jharkhand). Les armes ont été trouvées durant une opération conjointe menée par la CPRF et la police de l’état. « On nous avait informé qu’une grande quantité d’armes se trouvaient caché dans le village de Aman, dans les collines de Jhumra. Les forces de sécurité ont déterré une boite contenant quatre armes, deux détonateurs, 99 cartouches et d’autres munitions » a déclaré le commissaire de police du Bokaro. Il a immédiatement une opération de ratissage dans la zone.

District de Bokaro

District de Bokaro

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Le collectif anarchiste Rouvikonas appartient à une tradition anarchiste athénienne qui remonte aux années 1970.
Il a été créé à la fin 2013 et, depuis, a mené des actions directes contre les élites et leurs relais.
Ce sont jusqu’à plusieurs dizaines de personnes à la fois qui envahissent et dévastent les administrations, les études de notaires spécialisés dans les saisies, les représentations d’états étrangers (dont l’ambassade de France en solidarité avec la ZAD).
Et ces raids ne sont qu’un aspect des activités de ce groupe dont de nombreux membres sont trainés devant les tribunaux grecs.

pour en savoir plus[->]

voir nos précédents Cahiers[->]

Alik Chakraborty, un dirigeant maoïste recherché au Bengale occidental, a été arrêté à Bhubaneswar ce jeudi dans une opération conjointe menée par les polices de l’Odisha et du Bengale occidental. L’homme, à la tête du mouvement s’opposant à l’entreprise Power Grid Corporation of India et à son activité dans l’état. Il a été interpellé dans un hôpital privé de la capitale de l’Odisha. Recherché depuis plus d’un an et poursuivi dans le cadre du Unlawful Activities (Prevention) Act, ils est accusé par les autorités d’avoir pris part à plus de 70 actions illégales attribuées à la guérilla maoïste et à ses sympathisants.

Power Grid Corporation of India

Power Grid Corporation of India

Rouvikonas appartient à une tradition anarchiste athénienne qui remonte aux années 1970. Le collectif a été créé en 2013 et pour lui, la Grèce a franchi son «Rubicon» en mars 2012, lorsqu’elle a signé le second plan d’aide de l’Union Européenne et du FMI. Un plan renforçant le programme d’austérité économique qui ravage la société grecque sans relâche depuis lors. Rouvikonas s’en prend aux rouages de la bureaucratie grecque –des cabines de péage dans le Péloponnèse, le ministère de la Défense, le palais de justice de Larissa– mais attire aussi l’attention sur la scène internationale : ambassade d’Espagne, ambassade de l’Arabie Saoudite, comptoir d’enregistrement de la compagnie El Al à l’aéroport international Elefthérios-Venizélos, bureaux de Turkish Airlines, dernièrement l’ambassade de France d’Athènes en solidarité avec la ZAD.

Le groupe distribue des médicaments et invite les associations du secteur sanitaire et social à mettre en place des dispensaires pour les malades. Rouvikonas cherche également des lieux d’hébergement pour les réfugiés au sein des bâtiments abandonnés du centre d’Athènes, et empêche la police d’accéder à ces squats. Suite à toutes ces actions le collectif Rouvikonas fait face à de nombreuses arrestations et procès.

C’est pourquoi le Secours Rouge vous invite ce samedi 2 juin à 19h au Local Sacco-Vanzetti (54 Chausée de Forest, 1060 Saint-Gilles) pour une soirée d’information et de solidarité avec Rouvikonas, avec un drink solidaire, une discussion par Skype avec des membres du collectif et des projections de ses actions.

Solidarité avec Rouvikonas

Solidarité avec Rouvikonas

Les Genevois Théo et Bastien ainsi que l’Italienne Éléonora pourront rentrer chez eux. Le contrôle judiciaire qui les contraignaient à rester en France a été levé, a-t-on appris lors de l’ouverture de leur procès, ce jeudi matin, à Gap. C’est le soulagement pour les familles et leur comité de soutien. Le procès est renvoyé au 8 novembre 2018.

Le 22 avril dernier, plus d’une centaine de personnes dont les trois de Briançon avaient franchi la frontière italo-française avec des migrants au col de Montgenèvre. Le trio est accusé «d’aide à l’entrée irrégulière» d’étrangers, avec comme circonstance aggravante selon le parquet d’avoir commis ces faits «en bande organisée». Le Conseil constitutionnel devra examiner, probablement d’ici fin août, si le délit d’aide à l’entrée sur le territoire français est compatible avec le principe de fraternité garanti par la Constitution française. La défense comme le procureur ont plaidé pour le renvoi, dans l’attente de la réponse du conseil constitutionnel à cette question.

Bastien et Théo à la sortie du tribunal

Bastien et Théo à la sortie du tribunal

Deux hébergeuses de migrants – les journalistes Myriam Berghe et Anouk Van Gestel – sont jugées pour trafic d’êtres humains. Un premier jugement risque de faire jurisprudence. Myriam Berghe est journaliste littéraire chez Femmes d’Aujourd’hui. Le Parquet requiert de 5 à 10 ans de prison sur base non pas d’association de malfaiteurs mais d’organisation criminelle. Sauf transfert à Bruxelles, elles seront jugée le 4 juin à Dendermonde. Un tribunal flamingant, proche de la N-VA, considéré comme le plus dur de Belgique. Et le fait d’avoir intégré deux journalistes francophones à ces “passeurs” dénonce la volonté politique de faire un exemple pour les hébergeurs.

Myriam Berghe, qui a hébergé 55 migrants a été réveillée à 5 heures par dix policiers de la police judiciaire. Elle n’a ni permis ni voiture et n’a jamais essayé de faire passer qui que ce soit en Angleterre. Au contraire, elle encourageais les migrants à demander l’asile ici. Elle reconnait avoir envisagé lors d’un coup de fil avec Anouk Van Gestel, rédactrice en chef à Marie-Claire Belgique, la possibilité d’entrer en contact avec un passeur (ce qui ne s’est pas fait) et d’avoir utilisé deux ou trois fois WesternUnion pour aider un migrant à récupérer de l’argent (sans papiers, c’est impossible). Leur démarché était désintéressées, humanitaires et solidaires.

voir l’interview complète de Myriam Berghe

Solidarité avec les migrants au parc Maximilien

Solidarité avec les migrants au parc Maximilien