Un adolescent palestinien touché par des tirs de l’armée israélienne hier vendredi le long de barrière de la bande de Gaza a succombé à ses blessures aujourd’hui samedi. Cela porte à quatre le nombre de Palestiniens tués par les militaires israéliens au cours de cette nouvelle journée de manifestation pour le droit au retour, auxquels s’ajoutent quelque 600 blessés.

Le bilan est de plus de 40 morts en quatre semaines de manifestations mais aussi des milliers de blessés, dont au moins 2000 par balles. Sur le terrain, les médecins font eux le constat répété de blessures sévères: de très grosses lésions, inhabituellement très étendues. Le point d’entrée est assez petit et le point de sortie est extrêmement large. Il y a des déchirures multiples, des os pulvérisés qui sont multi-fragmentés. Nombreux sont les blessés qui pourraient rester handicapés à vie.

Evacuation d'un blessé de la 5e Marche du Retour

Evacuation d’un blessé de la 5e Marche du Retour

Ce vendredi 27 avril avait lieu comme chaque dernier vendredi du mois la masse critique de Liège, un rassemblement de cycliste qui se regroupent pour circuler ensemble dans la ville. Environ 70 cyclistes s’étaient ainsi réunis et roulaient vers la Gare des Guillemins depuis la Place Saint-Léonard. À hauteur du Boulevard de la Sauvenière, les manifestants ont remarqué qu’ils roulaient sous haute escorte policière. Au rond-point des Guillemins, plusieurs patrouilleuses ont bloqué le cortège en déboulant à vive allure au milieu de la rue, toutes sirènes hurlantes, mettant en danger les manifestants -dont de nombreux enfants- qui circulaient à vélo.

Le cortège a poursuivi sa route avant d’être à nouveau bloqué à hauteur de la Place Leman par une patrouilleuse qui laissera elle aussi passer le cortège après négociation. La situation s’est répétée plus loin dans la rue des Rivageois où cette fois des policiers équipés de boucliers et de matraques sortent du véhicule. Finalement 17 véhicules de police et 35 policiers équipés sont déployés à cet endroit. Un manifestant qui s’était approché de la ligne de police a été plaqué au sol, menotté et embarqué. Après une demi-heure, les cyclistes ont pu quitter la nasse après avoir été forcés à un contrôle d’identité et à la dissolution du rassemblement. Cette édition de la masse critique était inscrite dans le cadre de l’événement urbain « avril en ville », sponsorisé entre autres par la Ville de Liège.

Les cyclistes nassés

Les cyclistes nassés

Les policiers d’élite du RAID vont acquérir le drone Flyability Elios, un engin de conception et de fabrication suisse capable de résister à des chocs assez violents grâce à sa cage de protection. Un équipement qui permettra aux policiers français d’assurer des missions de repérages avant assaut dans toutes les configurations les plus délicates. D’un poids global d’environ 700 grammes l’Elios est produit en partie en fibre de carbone et dispose de rotors semi-souples. Il est propulsé par l’énergie électrique, ce qui le rend extrêmement silencieux. Il dispose d’un équipement vidéo haute définition et/ou thermique avec restitution en temps réel.

Essai du drone Flyability Elios

Essai du drone Flyability Elios

L’opération conjointe a été menée par la police du Chhattisgarh et les Greyhounds du Telengana dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Sept membres présumés du PCI(maoïste) ont été abattu à l’aube ce vendredi. Selon les informations fournies par les autorités, cinq femmes et deux hommes, tous maoïstes, ont été abattus ce matin. La police a également saisi six armes à feu, six lance-roquettes, trois grenades, dix sacs et quatre uniformes.

Succès de la contre-insurrection

Succès de la contre-insurrection

Ce mardi 24 avril, une manifestation des familles des 43 étudiants et enseignants disparu-e-s de Ayotzinapa, a eut lieu devant la résidence officielle du président Enrique Peña Nieto à Los Pinos, Ville de México. Les manifestants demandaient une audience avec Peña Nieto et dénonçait les 43 mois sans réponse du gouvernement fédéral. Des affrontements ont eut lieu avec la police, sans faire de blessé.

Cette manifestation se déroule 43 mois après l’enlèvement des 43 élèves et enseignants de l’école d’Ayotzinapa. Ils avaient disparu alors qu’ils se rendaient à Iguala (sud) en autobus pour collecter de l’argent avant une manifestation dans la capitale. Ils avaient alors été attaqués par des policiers municipaux d’Iguala qui ont tué trois d’entre eux avant de les livrer au cartel de la drogue Guerreros Unidos. Plusieurs de leurs corps brûlés avaient ensuite été retrouvés dans une fosse commune.

Plusieurs actions de soutien avaient déjà été menées, la police fédérale avait réagit en 2015 en attaquant des étudiants de la même école (voir notre article).

Manifestation pour les disparus d'Iguala

Manifestation pour les disparus d’Iguala

Le parquet de Gap a invoqué des raisons de sécurité pour expliquer le transfert des trois militant.e.s vers la prison des Baumettes à Marseille. Plusieurs manifestations de soutien étaient prévues dont une devant la maison d’arrêt de Gap. Les inculpé.e.s resteront en détention jusqu’à leur jugement à la fin du mois de mai. Pour rappel ces trois personnes ont participé à une action de solidarité avec des migrants en les aidant à traverser la frontière au Montgenèvre. Six personnes avaient été interpellé.e.s dont trois sont toujours en détention. Elles sont maintenant accusées d’avoir « facilité ou tenté de faciliter l’entrée irrégulière en France d’une vingtaine d’étrangers en bande organisée ». Voir notre précédent article.

Six arrestations après l’action solidaire du col de Montgenèvre

Six arrestations après l’action solidaire du col de Montgenèvre

Le 22 avril dernier, le collectif anarchiste Rouvikonas a attaqué à le peinture les locaux de l’ambassade et du consulat de France à Athènes. L’action a eu lieu en pleine journée et à quelques mètres de policiers, le bâtiment est situé tout près du parlement grec dans un quartier très surveillé. Les participants à l’action étaient plusieurs dizaines et sont arrivés sur les lieux en moto. Rouvikonas a revendiqué l’action en solidarité avec la Zad, les étudiants et grévistes partout en France et contre l’intervention impérialiste en Syrie.

Attaque à la peinture contre l'ambassade de France à Athènes

Attaque à la peinture contre l’ambassade de France à Athènes

Dossier(s): Archives Grèce Tags: , , ,

Soixante sympathisants et membres supposés du PCI(maoïste) se sont rendus à la police du district de Narayanpur (Chhattisgarh) ce jeudi. Les autorités ont annoncé que la plupart d’entre eux sont des membres de la milice maoïstes et du DKMS dans certaines zones du district: Erakbhatti, Kohkametta, Kachchapal et Piddalpar. « Tous étaient actifs au profit de l’organisation maoïste depuis sept ou huit ans ».

Reddition massive

Reddition massive

Rappelons que la politique de reddition mise en place par le gouvernement demeure une vaste campagne de contre-propagande et que ces informations sont à prendre avec des pincettes.

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Les affrontements ont repris ce lundi à Notre-Dame-des-Landes. Une centaine de zadistes ont fait face aux gendarmes arrivés en force dès le matin. Un véhicule blindé est même déployé et des gaz lacrymogènes ont été tirés. Les forces de police avaient pour ordre d’empêcher la levée de nouvelles barricades. Dans les champs, les pelleteuses ont repris le travail. Quelques ruines d’habitations sont déblayées rapidement.

Deux semaines après le début des expulsions, les forces de l’ordre se déploient à nouveau en nombre autour de la ZAD, multipliant les contrôles et interdisant l’accès à tous les véhicules. Ce retour policier survient après plusieurs jours de calme. Le premier ministre a indiqué que les expulsions reprendraient le 14 mai pour les projets non-régularisés.

Reprise des affrontements après un calme relatif ces derniers jours à la ZAD

Reprise des affrontements après un calme relatif ces derniers jours à la ZAD

Le 19 avril, le président équatorien, Lenin Moreno, a annoncé ne plus vouloir accueillir les négociations entre le gouvernement et l’ELN. Cette décision fait suite à des incidents, impliquant l’ELN, ayant eut lieu à la frontière entre la Colombie et l’Équateur.

Depuis lors, Pablos Beltran, le chef des négociations pour l’ELN, a annoncé qu’il avait besoin de garanties contre une possible extradition vers les États-Unis, avant de reprendre des négociations dans un autre pays. Les États-Unis avaient, en effet, envoyé plus tôt en avril une demande d’extradition concernant un commandant des FARC.

Le négociateur de l'ELN, Pablo Beltran,

Le négociateur de l’ELN, Pablo Beltran,