Des heurts ont éclaté dimanche après-midi à Niamey entre les forces de l’ordre et des manifestants qui voulaient braver l’interdiction par les autorités d’une manifestation contre la loi de finances 2018. La police nigérienne a arrêté 23 personnes dont quatre figures de la société civile, après la manifestation qui avait tourné en violences avec la police. La manifestation de dimanche avait été interdite « pour des raisons de sécurité » (sic) mais ses organisateurs ont passé outre. Dimanche soir, la police a ordonné la fermeture du groupe privé de radio-télévision Labari, lié à l’opposition.

Depuis octobre 2017 et la préparation du budget 2018, un collectif de la société civile et l’opposition politique organisent régulièrement des manifestations à Niamey et dans les grandes villes du pays pour demander l’abrogation de la loi de finances jugée antisociale. Les protestataires reprochent au gouvernement d’avoir créé de nouvelles taxes et de nouveaux impôts qui vont presser le peuple tout en accordant des cadeaux fiscaux d’une trentaine de millions d’euros aux compagnies de téléphonie.

Interpellation dimanche de membres de la société civile nigérienne à Niamey

Interpellation dimanche de membres de la société civile nigérienne à Niamey

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Gaël Quirante, secrétaire départemental de SUD Activités Postales 92, est victime d’un acharnement disciplinaire par la direction de La Poste.
Les faits qui lui sont reprochés remontent à 2010 (il est accusé de séquestration par la Poste) et ont été invalidés trois fois par différentes juridictions. La Poste fait à nouveau appel en 2017 et l’affaire repasse contre l’inspection du travail. Celle-ci refuse le licenciement, et met en avant le caractère discriminatoire et anti-syndical de l’acharnement de la Poste. Malgré ce rendu de décision, le gouvernement lui-même annonce le 20 mars dernier qu’il autorise la Poste à licencier Gaël !
Lundi 26 mars des dizaines de rassemblements de soutien sont organisés, notamment à Paris où 500 personnes se sont regroupées. En solidarité, les postiers du 92 sont également en grève.

Gaël Quirante, responsable de Sud PTT 92

Gaël Quirante, responsable de Sud PTT 92

Alina Sanchez (Legerîn Çiya) est morte dans un accident de la route le 17 mars 2018. Legerîn Çiya, diplômée de l’école latino-américaine de médecine à Cuba, travaillait depuis plusieurs années comme médecin dans les rang des YPJ. Durant toutes ces années, elle s’était consacrée à la mise en place d’un système de santé alternatif au Rojava capable de répondre aux besoins de la société en situation de guerre, de déplacement et d’embargo et en soignant les camarades blessés lors de combats. Elle a également travaillé à créer des liens avec des ONG internationales et des organisations de santé pour assurer un soutien aux personnes en situation d’urgence.

Au début de l’invasion d’Afrin par l’armée turque, Legerîn Çiya a insisté pour aller à Afrin mais le Comité d’hygiène du Rojava a décidé qu’elle resterait dans le canton de Cizire pour poursuivre le travail de création de réseaux et de relations pour un soutien humanitaire international d’urgence. Le 17 mars 2018, Legerîn Çiya s’est rendu avec d’autres membres du comité de santé de Rojava dans la ville de Haseke pour y rencontrer des représentants d’une organisation internationale de la santé. Dans la soirée, leur voiture a été heurtée par une autre voiture. Legerîn Çiya a perdu sa vie dans cet accident.

 Alina Sanchez (Lêgerîn Çiya)

Alina Sanchez (Lêgerîn Çiya)

Les forces de sécurité gouvernementales ont affirmé samedi avoir tué quatre combattants communistes lors d’un affrontement à Barangay Manobo, au nord de Cotabato. La fusillade, qui a duré deux heures, a eu lieu jeudi. L’armée n’a pas pu produire de corps pour justifier son bilan qui est probablement de pure propagande. Par contre, deux militaires du 19e bataillon d’infanterie ont été blessés dans cette fusillade déclenchée par les guérilleros à l’approche d’une patrouille. Les soldats blessés ont été transportés dans un hôpital de la ville de Davao.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le collectif Les fiché.e.s de Rennes a été créé après que des groupes d’extrême droite aient fichés plusieurs personnes et publiés, sur les réseaux sociaux et des sites internet comme Breiz Atao, des renseignements comme leurs photos, noms, adresses et métiers, le tout accompagné de menaces employant les termes : « repérer, identifier, détruire » Les fichés sont une vingtaine en Bretagne, appartenant notamment au mouvement des soutiens aux sans-papiers. Ils appelaient à manifester, samedi après-midi, dans le centre-ville de Rennes. Les « fichés » ont été rejoints par de nombreux soutiens et militants. 450 personnes environ ont défilé, depuis la place de la République, en milieu d’après-midi, en scandant « Massifions la solidarité pour que le FN soit débordé. »

Le rassemblement de Rennes

Le rassemblement de Rennes

Demain, mardi 27 mars, à 12h, une grande manifestation aura lieu à Bruxelles pour condamner le soutien de l’Europe et de l’OTAN à l’invasion d’Afrin par l’armée turque et ses supplétifs jihadistes.

L’Etat fasciste turc et ses supplétifs jihadistes ont envahi Afrin, un canton du Rojava. Cette invasion se fait avec les moyens et les armes que l’OTAN mettent à la disposition de la Turquie, avec l’approbation des puissances et organisations internationales. La résistance des peuples d’Afrin a surpris les États impérialistes et l’État turc. Et cette résistance n’est pas finie puisque la guerre de positions a fait place à une guerre de guérilla qui cause quotidiennement des pertes aux envahisseurs.

Les organisations de toutes les régions et de tous peuples du Kurdistan (kurdes, assyriennes, arméniennes, alevies, yézidies…), les socialistes et révolutionnaires de Turquie, les organisations révolutionnaires, antifascistes et pacifistes belges, bref les 94 organisations de la plate-forme européenne de solidarité pour Afrin, appellent à se joindre à la manifestation du mardi 27 mars à Bruxelles.

Rassemblement : 30 Boulevard Baudouin (près de la station de métro Yzer) à 12h.
Départ à 13h30.
Meeting final au rond-point Schuman.

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Des milliers de manifestants se sont rassemblés, dimanche après-midi à Barcelone, à l’appel des séparatistes catalans. Brandissant des drapeaux indépendantistes, ils se sont retrouvés sur les Ramblas en criant : « Liberté pour les prisonniers politiques » ou « Puigdemont, notre président ». Les militants ont lancé des œufs, des bouteilles, des grilles de fer, et ont même tenté de lancer des conteneurs d’ordures en direction de la police. Des manifestants ont tenté ce dimanche d’approcher de la préfecture de Barcelone et les policiers catalans les ont contenus à coups de matraque et en tirant en l’air. Selon les services de secours, 90 personnes ont été blessées légèrement à Barcelone, dont 22 policiers. Auparavant, les secours avait fait état de sept personnes blessées dans la ville de Lleida, à 150 km à l’ouest, et d’un blessé à Tarragone, plus au sud.

Les affrontements de ce dimanche

Les affrontements de ce dimanche

Les initiatives de tout niveau se multiplient suite ä l’invasion d’Afrin par l’armée turque et ses supplétifs jihadistes. Cette fois, c’est l’ambassade de Turquie à Bruxelles, rue Montoyer, a été attaquée à la peinture. Il y a quelques jours, c’était le siège bruxellois de l’AKP qui avait connu le même traitement (voir notre article).

L'ambassade de Turquie à Bruxelles

L’ambassade de Turquie à Bruxelles

Sept guérilleros présumés ont été arrêtés ce dimanche dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Ils sont accusés d’être responsables de l’attaque à l’IED ayant visé un véhicule de la CRPF au début du mois suite à laquelle neuf soldats sont décédés. Selon l’inspecteur général adjoint de la police du Bastar, les maoïstes ont été arrêtés lors d’une opération menée conjointement par la STF, la CRPF et les forces CoBRA depuis hier. Les neufs hommes ont été identifiés et seraient tous membres d’une milice locale du PCI(maoïste).

Véhicule de la CRPF attaqué début mars

Véhicule de la CRPF attaqué début mars

Quatre policiers de la District Reserve Guard ont été blessés par l’explosion d’un IED dans le district de Sukma (Chhattisgarh) ce samedi. « L’explosion a eu lieu dans la région de Sirsitti. Les policiers ont été emmenés en hélicoptères vers la capitale de l’état, Raipur, pour y être soignés » a déclaré D. Ravishankar, le commissaire de police de l’unité de la police du Chhattisgarh chargée des opérations anti-naxalites. La brigade de la DRG a été touchée alors qu’elle rentrait à sa base après une opération de ratissage.

Paramilitaires de la DRG

Paramilitaires de la DRG