Pour commémorer les victimes du coup d’Etat du 11 septembre 1973, une marche de la vérité et de la justice est traditionnellement organisée par les proches des détenus qui ont disparu au cours de cette période. Elle commence à Plaza Los Héroes et se termine au cimetière général (Recoleta). A l’issue de la manifestation qui a rassemblé des milliers de personnes, plusieurs affrontements ont eu lieu entre de jeunes manifestants masqués et les forces spéciales des Carabiniers. Les forces de sécurité ont fait usage de canons à eau et de gaz tandis qu’elles essuyaient des jets de pierres et de cocktails Molotov. 25 manifestants ont été arrêtés et 6 Carabiniers ont été blessés. Des premiers incidents avaient éclatés il y a quelques jours (voir notre article)

Le point de départ de la manifestation

Le point de départ de la manifestation

Les forces israéliennes ont effectué un raid dans la ville d’Abu Dis, dans le district occupé de Jérusalem dimanche matin, et ont noyé le secteur de gaz lacrymogènes sur les étudiants de l’Université Al Quds. Plusieurs étudiants, ainsi que des écoliers qui étaient également sur le campus, souffrent d’inhalation de ces gaz.

L’Université Al-Quds, ainsi que d’autres universités palestiniennes, ont été soumises à de nombreux raids militaires israéliens dans le passé. Six étudiants de l’Université d’Al Quds ont été abattus et blessés avec des balles en acier revêtues de caoutchouc pendant les manifestations d’avril. L’année dernière, l’armée a détruit les biens de l’école, blessé des étudiants pendant les affrontements, confisqué le matériel et les documents de l’école, et a même organisé un raid au cours d’une foire de livres pour les étudiants à faible revenus, confisquant tous les livres.

Le raid israélien de dimanche

Le raid israélien de dimanche

Une manifestation a réclamé à Paris, hier samedi 9 septembre, la libération du dirigeant kurde Abdullah Öcalan, ainsi que celle de tous les prisonniers politiques en Turquie. Arrêté en 1999 par la Turquie et emprisonné sur l’île-prison d’Imrali, Abdullah Öcalan est détenu en isolement total depuis le 5 avril 2015, plus de deux ans. Depuis plus de deux ans, hormis son frère qui a été autorisé à lui rendre visite une fois, personne n’a pu le rencontrer ou lui parler. les manifestants demandaient aussi la libération de tous les prisonniers politiques, notamment les députés du HDP, et les maires kurdes arrêtés au cours des derniers mois en Turquie.

La tête du cortège hier à Paris

La tête du cortège hier à Paris

Dans le courant du mois août, Leonard Pelletier a dû être transféré de sa prison vers un hôpital de Floride pour un test d’effort cardiaque de routine. Lors des tests, les médecins ont découvert 3 artères obstruées. Vu la situation, il a été décidé d’opérer immédiatement. L’opération s’est bien passé et Leonard Pelletier est sorti récemment de l’hôpital. Il semble que son état soit stabilisé. Leonard Peltier se déplace actuellement en chaise roulante dû a un problème de hanche et, avec l’aide de ses avocats, se bat pour pouvoir se faire opérer ce qui permettrait d’arrêter les douleurs et de retrouver sa mobilité.

Pour lui écrire:
Leonard ­Peltier
89637-132, USP Coleman 1,
P.O. Box 1033, Coleman, FL 33521.
Etats-Unis d’Amèrique

Leonard Peltier

Leonard Peltier

Des dizaines d’hectares de forêts ont été détruits dans la région kurde de Dersim en raison des opérations de l’armée turque. Le paysage naturel de Dersim est confronté à une destruction absolue en raison des bombardements justifiées par le gouvernorat affirmant qu’il existe des « opérations militaires en cours » (le Dersim est un région ou la guérilla du PKK, mais aussi celles des organisation communistes révolutionnaires turques (TKPML, MLKP) sont actives. Le centre-ville de Dersim était couvert de fumée en raison de l’incendie. La direction des affaires forestières n’est pas intervenu alors que les gens étaient empêchés d’utiliser leurs propres moyens pour étreindre l’incendie sous prétexte qu’il y aurait des opérations militaires en cours dans la région. L’incendie des forêts pourrait être une mesure délibérée (et non le simple effet de bombardements tactiques), visant à priver les guérilleros du couvert de la végétation.

Végétation en feu au Dersim (archive)

Végétation en feu au Dersim (archive)

Tomás Francisco Ochoa Salazar, secrétaire aux litiges du syndicat de la société Bremen (SITRABREMEN), a été abattu le vendredi 1er septembre par des tireurs en moto . Andy Noel Godinez, également membre du syndicat, a, lui, été blessé dans la fusillade. Le SITRABREMEN est un jeune syndicat reconnu par le ministère du Travail en février 2017. Selon le syndicat, depuis sa reconnaissance, a commencé une campagne de représailles, d’interdiction et de harcèlement sur les dirigeants syndicaux et les membres. Son secrétaire général a démissionné brusquement en août peu de temps avant que le syndicat ne soumette sa proposition de négociation collective à l’Inspection du travail.

Au Guatemala, les militants syndicaux sont souvent illégalement licenciés, menacés, attaqués et assassinés. Depuis novembre 2004, 87 responsables syndicaux ont été assassinés au Guatemala.

Banderole contre les assassinats de syndicaliste lors d'un 1er Mai

Banderole contre les assassinats de syndicaliste lors d’un 1er Mai

Le 1er septembre, une cinquantaine de manifestants masqués ont érigé des barricades et se sont affrontés à la police avec des cocktails Molotov devant l’UMCE (Université métropolitaine des sciences de l’éducation). Au moins une jeep de la police a été touxchée par un engin incendiaire. L’action a été conçue des commémoration du 11 septembre 1973, jour où la dictature militaire a commencé au Chili. D’autres manifestants ont également érigé des barricades à l’extérieur de la Faculté de philosophie et d’humanités de l’Université du Chili et au JGM (Campus Juan Gomez Millas, Université du Chili).

Affrontements à Santiago

Affrontements à Santiago

Des combats ont éclatés lors d’une opération de contre-guérilla dans la zone rurale du district d’Adakli, dans la province kurde de Bingol. Dans la vallée de Maltepe, deux militaires ont été blessés. Héliportés à l’hôpital universitaire de Firat à Elazig, l’un des blessés a succombé à ses blessures. Les autorités turques revendiquent la mort de quatre guérilleros kurdes à Lice dans la province de Diyarbakir, et à Kagizman dans la province de Kars. 3 fusils d’assaut AK-47 et des munitions et des équipements auraient été récupérés lors de l’opération. Enfin, l’aviation turque a effectué des bombardements sur le Kurdistan irakien, ciblant la région d’Avasin-Basyan.

L'aviation turque a encore bombardé le Kurdistan (archive)

L’aviation turque a encore bombardé le Kurdistan (archive)

De violents affrontements ont opposés les forces de l’ordre et les habitants d’un lotissement au moment où des policiers et des membres de l’administration locale sont intervenus pour les évacuer ce mardi. Les policiers et les fonctionnaires se sont rendus dans la localité de Rajeev Nagar située à Patna (capitale du Bihar) pour lancer la démolition des bâtiments érigés sur des terrains acquis par le Bihar State Housing Board dans les années ’70. Leur action faisait suite à une décision prise récemment par le Patna High Court. Les habitants se sont rebellés contre leur intervention, indiquant que les autorités agissaient sans préavis. La foule a incendié trois pelleteuses et une voiture de police. Plusieurs témoins ont affirmé que des coups de feu avaient été tirés. Le commissaire local a déclaré que ses hommes avaient été contraints de tirer pour se défendre et répondre aux jets de pierre de la foule. Au moins vingt personnes ont été blessées, parmi lesquelles huit policiers.

Voiture de police incendiée à Patna

Voiture de police incendiée à Patna

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Quelques jours après le retour à l’école après plus de 50 jours d’une grèves qui avait donné lieu à de nombreux incidents (voir nos articles ici et ici), les enseignants de la région métropolitaine de Lima métropolitain ont arrêté hier le travail pendant 24 heures pour demander la démission du ministre de l’Éducation. La police antiémeute a fait barrage à leur manifestation qui se dirigeait vers le siège du Congrès, et a tiré des grenades lacrymogènes sur la grande avenue Abancay, dans le centre-ville de Lima. De nombreux passants et manifestants ont été incommodés.

Incidents hier à Lima

Incidents hier à Lima