Le gouvernement du Gabon a décidé d’interdire les activités d’une confédération syndicale d’enseignants en grève depuis des mois. Les activités de la Convention des syndicats du secteur Éducation (Conasysed) sont interdites, indique un arrêté du ministre de l’Intérieur daté de vendredi et publié samedi. “Ayant appelé à une grève illimitée depuis le 12 octobre 2016, la Conasysed s’est trouvée, par nombre de ses adhérents, impliquée dans plusieurs actions de trouble à l’ordre public, entrave à la liberté de travail, violences et voie de fait”, poursuit l’arrêté. Confédération de sept syndicats enseignants, la Conasysed est en grève depuis la rentrée scolaire, qui a débuté avec un mois de retard le 31 octobre 2016. La Conasysed dénonce des classes surchargées, exige le paiement des primes et la démission du ministre de l’Éducation.

Enseignents grévistes au Gabon

Enseignents grévistes au Gabon

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Des dizaines de milliers de Brésiliens sont descendus dans la rue, mercredi 15 mars, pour dénoncer la réforme des retraites voulue par le gouvernement du président conservateur Michel Temer. Des manifestations ont eu lieu dans les capitales de pratiquement tous les Etats du Brésil. A Sao Paulo, le poumon économique du pays, la grève des transports a provoqué des embouteillages monstres. A Rio de Janeiro, où les écoles publiques étaient en grève, des affrontements ont éclaté entre des manifestants et la police antiémeutes. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour contenir la foule en colère qui, elle, a lancé des pierres et incendié des poubelles.

Les affrontements à Rio

Les affrontements à Rio

Publié en mars 2017

Publié en mars 2017

Kevin ‘Rashid’ Johnson

Kevin ‘Rashid’ Johnson est un prisonnier social politisé américain, figure de proue du New Afrikan Black Panther Party-Prison Chapter (NABPP-PC).
Nous présentons ici la traduction d’un texte sur Kevin ‘Rashid’ Johnson relatant son histoire en prison et sa politisation qui a mené à la création au New Afrikan Black Panther Party-Prison Chapter (NABPP-PC), en référence au Black Panther Party-Prison Chapter de George Jackson qu’il fonda en prison en 1969.

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Samedi 18 mars dès 16H30, à Paris, à la librairie Résistances (40 rue Guy Môquet 75017), à l’issue de deux jours d’échanges entre membres du soutien national et international, aura lieu un meeting organisé par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Une liaison par Skype est prévue entre la soirée organisée le même jour par le Secours Rouge et cet événement.

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Programme des interventions (en personne ou en vidéo, sous réserve d’annulation ou d’ajout):

– Prisonniers en Turquie et au Kurdistan, avec focus sur le cas de Bilen Ceyran. (par la Plateforme Voix des Prisonniers)
– Répression politique en Iran sous la monarchie et sous la république islamique (Par le Iranian Youth Committee)
– La situation de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier communiste antisioniste emprisonné depuis 1984 en France (par Coup pour Coup 31)
– La situation de Musa Asoglu et Erdogan Cakir, deux prisonniers turcs du Front Populaire emprisonnés en Allemagne et en France (par le Comité Liberté pour Musa)
– Intervention solidaire pour Thomas Meyer-Falk, Georges Ibrahim Abdallah et Mumia Abu Jamal (par Marco Camenisch, anarchiste libéré le 10 mars dernier après 25 ans de prison en Suisse et en Italie)
– La situation des prisonniers naxalites en Inde (par Red Voices of India, la commission Inde du Secours Rouge International)
– La situation de Pola Roupa et de Lutte Révolutionnaire (par le Secours Rouge de Belgique)
– La situation de Nikos Maziotis (par une déléguée du Secours Rouge International qui vient de lui rendre visite)
– La situation du PML(RC), un groupe communiste espagnol réprimé pour son soutien armé à la lutte de libération du Rojava (par la Plataforma de Apoyo #detenidos27e)
– Intervention pour Kevin ‘Rashid’ Johnson, prisonnier Noir américain du ‘New Afrikan Black Panther Party’ (par le Secours Rouge de Belgique)
– Intervention pour les 10 prisonniers ATIK en Allemagne (par des membres de YDG)
– La répression en Italie, les prisonniers sous isolement extrême 41bis (par Proletari Torinesi per il SRI)
– Intervention solidaire avec les quatre inculpés du procès « Loi Travail » de Ploiret (par un militant de la gauche indépendantiste bretonne)
– Intervention sur la répression au Chili (par Mediactivista)

18 mars, journée internationale des prisonniers politiques révolutionnaires

18 mars, journée internationale des prisonniers politiques révolutionnaires

Le parlement israélien a annoncé lundi avoir voté une loi interdisant l’accès à la Palestine aux partisans du boycott d’Israël. Aucun visa pour Israël ou aucune autorisation de séjour de quelque type que ce soit ne sera accordé à une personne n’étant ni un citoyen israélien ni un résident permanent si elle, ou l’organisation ou l’institution dans laquelle elle milite, a sciemment lancé un appel public à boycotter l’Etat d’Israël ou s’est engagée à prendre part à un tel boycott. Cette nouvelle loi ouvre la porte à son éventuelle utilisation à l’encontre des Palestiniens vivant en Israël avec le statut de résident non permanent. L’année dernière, les autorités israéliennes ont refusé de renouveler les documents de voyage d’un membre fondateur de BDS, Omar Barghouti, dont la famille est palestinienne et qui est né au Qatar.

Manifestation de BDS en France (archive)

Manifestation de BDS en France (archive)

Des guérilleros maoïstes ont dévalisé un petit arsenal détenu par l’ancien maire de la municipalité Tagbak, qui est également un ancien policier. Les guérilleros s’étaient déguisés en policiers membres du Bureau national d’enquête (NBI). Ils se sont emparés de quatre fusils d’assaut Bushmaster de calibre 5.56, deux fusils automatiques M14 de calibre 7.62, d’un fusil M-203 équipé d’un lance-grenades de 40 millimètres, d’un fusil Ultimax 5.56, d’un shotgun et de cinq pistolets. L’ancien maire avait soutenu et participé aux opérations de l’armée dans la région, ce qui explique la présence de cet arsenal.

Tagbak est située dans une zone agricole isolée à environ 45 minutes de route de la ville de Kidapawan, la capitale du Cotabato Nord. C’est une région où les accrochages entre la NPA et forces de sécurité sont nombreux (plus d’une douzaine ces deux derniers mois).

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

La commission « Lutte contre le terrorisme » reprendra ce vendredi après-midi ses travaux sur l’allongement du délai de garde à vue. Le délai de garde à vue est de 24 heures en Belgique. Passé ce délai, la personne arrêtée doit être relâchée ou faire l’objet d’un mandat d’arrêt par un juge d’instruction. Parmi les 30 mesures décidées par le gouvernement fédéral pour lutter contre le terrorisme figure l’allongement du délai à 72 heures en cas d’infraction terroriste.

La majorité a déposé en décembre 2015 une proposition de révision de la Constitution. Une majorité des deux tiers au parlement est toutefois nécessaire pour réviser cet article 12 de la Constitution. La coalition au pouvoir doit donc convaincre une partie de l’opposition. Les représentants des parquets et des juges d’instruction ont tous plaidé pour un allongement du délai à 48 heures, les avis divergeant notamment sur la nécessité d’une exception à 72 heures pour le terrorisme.

L'instauration de la commission

L’instauration de la commission

Les militaires de la 7e Division de l’armée ont capturé sept membres de l’ELN dans la municipalité de Taraza, dans l’Antioquia. Ces guérilleros appartiendraient à la Compagnie « Héroes de Taraza » de l’ELN. Les personnes arrêtées sont Luis Humberto Flerez, Luis Alberto Moreno Padilla, Albeiro Echavarría de Jésus Ceballos, Enrique Suarez Medardo, Aly Freddy Montalvo Durango et Alcides de Jesus Roldan Pulgarín. Ils étaient recherchés dans plusieurs dossiers, notamment pour une embuscade à l’IED contre un convoi de la Brigade mobile 25. Des armes et des équipements ont été saisis.

Les armes saisies sur les guérilleros capturés

Les armes saisies sur les guérilleros capturés

Des incidents ont eu lieu entre vigiles et migrants à l’entrée du camp de la Linière à Grande-Synthe, à l’ouest de Dunkerque, mardi 14 mars. Depuis trois semaines, de nouveaux bracelets ont été distribués pour filtrer plus sévèrement l’accès au camp. Environ 200 migrants exigeaient des vigiles qu’ils laissent entrer d’autres migrants. Dans les incidents, le préfabriqué, qui sert de bureau de la sécurité à l’entrée, a été incendié. La fumée était visible à des kilomètres à la ronde. Une soixantaine de CRS et de nombreux pompiers se sont rendus sur place.

Les incidents de mardi à Grande-Synthe

Les incidents de mardi à Grande-Synthe