Tails vient de sortir sa version 2.10 stable. Au menu des nouveautés: OnionShare (qui permet de partager des fichiers via TOR) a été installé, et la « Circuit View », qui permet d’avoir une vision claire des noeuds par lesquels la connexion TOR est redirigée a été ajoutée au navigateur TOR intégré. Pour le reste, les mises à jour de tous les programmes intégrés ont été installées. Aucune faille spécifique n’a due être bouchée. Si vous utilisez une clé USB Tails sous une version égale ou plus récente à la 2.7, vous pouvez mettre à niveau via l’outil automatique.

Pour les autres, vous pouvez télécharger la dernière mouture sur le site officiel de Tails.

La Circuit View dans TOR

La Circuit View dans TOR

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Lundi 23 janvier, la Maison Franco-Kurde Midi-Pyrénées organisait à Toulouse une manifestation pour exiger la vérité et la justice suite à l’assassinat de Sakine, Fidan et Leyla (voir notre article à ce sujet).
A cette occasion, la campagne de soutien au Bataillon International de Libération au Rojava a organisé un cortège de solidarité.

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Suite à la mise en place d’un cessez-le-feu en Syrie le mois dernier, des représentants du gouvernement syrien et de la « rébellion » syrienne se sont rencontrés à Astana, dans la capitale du Kazakhstan. Les pourparlers ont commencé ce lundi 23 et s’achèveront ce mardi 24 à midi, ils sont sponsorisés par la Russie, la Turquie, l’ONU et l’Iran. Les rebelles (une quinzaine de groupes, voir image), représentés par le salafiste Mohamed Allouche (Jaysh al Islam, « Armée de l’Islam ») refusent de négocier directement avec le régime et refusent d’aborder d’autres sujets que le cessez-le-feu lors de cette première session. Les principaux groupes islamistes (Daesh et Al Qaida (a.k.a Al Nusra, Fateh Al Sham) sont interdits de conférence. Le groupe salafiste Ahrar Al Sham est également absent de la conférence, ce qui témoigne des tensions entre les factions rebelles.

De leur côté, les YPG ont publié un communiqué pour clarifier qu’ils ne seraient pas liés au discussions puisqu’ils n’y ont tout simplement pas été invités « Nous les Unités de Protection du Peuple, pensons que les entités qui participent et sponsorisent ces pourparlers font partie du problème de départ de la Syrie ». D’autres groupes comme le minoritaire ENKS (Conseil National Kurde en Syrie), l’antenne syrienne du Parti Démocrate du Kurdistan, le parti libéral féodal qui gouverne le Kurdistan irakien autonome, ont quant à eux été invités… Ibrahim Biro est venu y défendre ses troupes, les « Rojava Peshmergas » en demandant à ce qu’ils puissent accéder au Rojava. Il a également prétendu représenter les Kurdes de Syrie.

Si le processus ne capote pas d’ici là, une seconde session se tiendra dès le 8 février.

Les groupes rebelles présents à Astana

Les groupes rebelles présents à Astana

Dimanche devait commencer la saison de tauromachie à Bogota, après 5 ans d’interdiction. Différentes organisations pour les droits des animaux avaient appelés marches et des sit-in devant la Plaza de Toros et ses environs. Plus de 1200 policiers avaient été mobilisés pour empêcher les manifestants d’avoir accès à l’événement. Les manifestants ont traité d’assassins tous les gens qui pouvaient passer les filtres de police pour assister à l’événement, les incidents se sont multipliés avec les policiers. La police anti-émeute est alors intervenue pour évacuer les manifestants à grand renfort de gaz lacrymogènes.

Les incidents de dimanche à Bogota

Les incidents de dimanche à Bogota

L’OCML VP Toulouse organise une soirée « Red Party » le vendredi 3 février prochain à Toulouse. Elle débutera à 19H30 par la projection d’une interview d’un volontaire français du Bataillon International de Libération (IFB) de retour du Rojava (Kurdistan syrien). Suivi d’un échange sur l’évolution de la guerre en Syrie et sur la campagne de solidarité avec l’IFB. Plus d’infos sur rojava.xyz

Le programme complet ICI

Soirée de solidarité avec le Bataillon International de Libération

Soirée de solidarité avec le Bataillon International de Libération

Lors de la 30e journée du procès, Seyit Ali Uğur a déclaré à la fin de son audition que son camarade Mehmet Yeşilçalı avait été « déshabillé de force et roué de coups avant d’être jeté en cellule et gardé sous surveillance dans cet état 24 heures durant. De plus, ses médicaments ne lui ont pas été donnés. Ces persécutions portent un nom, celui de torture. » La prisonnière Büyükavcı a à son tour fait une déclaration pour mettre en évidence le lien entre ces traitements et l’état de sante de Mehmet lors de la journée d’audition du 9 décembre. Elle a été coupée dans sa déclaration par le juge d’instruction et la requête n’a pas été prise en compte. La cour a finalement clôturé la journée d’audition, choquant le public et les avocats.

Mehmet Yeşilçalı

Mehmet Yeşilçalı

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Les 2200 ouvriers de l’industrie électromécanique se sont mis en grève le 19 janvier dans 13 usines des groupes GE Grid Solution, ABB Elektrik, Schneider Enerji et Schneider Elektri relevant d’une même convention collective, celle de l’association patronale Elektromekanik Metal İşverenleri Sendikası (EMİS). La grève, lancée par le syndicat Birleşik Metal-İş, de la Confédération des syndicats révolutionnaires de Turquie (DISK), se poursuit malgré son interdiction durant 60 jours par décision du Conseil des Ministres. S’appuyant sur l’article 63 du code du Travail le Conseil des Ministre avait décrété le 19 janvier « que la grève décidée par le syndicat Birleşik Metal-İş met en danger la sécurité nationale et doit donc être repoussée ». Le 18 janvier, le conseil des ministre avait de la même manière « reporté » la grève des travailleurs d’Asil Çelik.

Rassemblement des grévistes du Birleşik Metal-İş

Rassemblement des grévistes du Birleşik Metal-İş

Deux dirigeants syndicaux ont été arrêtés par la police le 20 janvier à Aktau (dans la région de Mangistau, au Kazakhstan), alors qu’ils participaient à une manifestation massive des travailleurs du pétrole. Nurbek Kushakbaev, vice-président de la Confédération des syndicats indépendants de la République du Kazakhstan (KNPRK), est accusé d’ «appels publics pour la continuation de la participation à la grève qui a causé un préjudice substantiel aux droits et intérêts légitimes des citoyens ou des organisations». Amin Yeleusinov, président du syndicat de la société pétrolière Oil Construction Company (branche du KNPRK), est, lui, accusé de détournement de fonds du syndicat. Il risque de 7 à 12 ans de prison.

KNPRK est convaincu que ces affaires criminelles ont été fabriquées pour arrêter la grève de la faim de masse des travailleurs de l’OCC. Depuis deux semaines, les grévistes s’opposent à la liquidation forcée de la KNPRK décidée par le tribunal économique interdistrict de la ville de Shymkent le 4 Janvier 2017.

Travailleurs en lutte du KNPRK

Travailleurs en lutte du KNPRK

Hier samedi 21 janvier, plusieurs centaines de personnes ont participé à une rassemblement et une marche de solidarité avec les membres de Lutte Révolutionnaire. Avant la marche, des prises de parole ont eu lieu au point de concentration, à Monastiraki, où des extraits d’un texte de Pola Roupa ont été lu. Les manifestants ont emprunté l’itinéraire Athena-Stage-Constitution-Propylées. Pendant le parcours, des tracts ont été distribués et lancés, des slogans ont été scandés et peints sur les murs, des affiches ont été collées, etc.

Les manifestants solidaires, hier à Athènes

Les manifestants solidaires, hier à Athènes

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