Une manifestation spontanée, non déclarée, partie de la fac de Tolbiac, en dénonciation de la loi Travail lundi, à 21 heures a donné lieu à des incidents. Une trentaine de vitrines ont volé sous les projectiles des manifestants dont plusieurs banques: CIC, Crédit mutuel, Crédit foncier et LCL. Le cortège est passé rue de Tolbiac, Mouffetard (Ve), les avenues de Choisy (XIIIe), Italie, Gobelins, côtés Veet XIIIe. La permanence du PS, avenue de Choisy, a elle aussi été vandalisée. Le PS a porté plainte. La police n’a procédé à aucune interpellation. Une nouvelle manifestation a eu lieu mardi soir au coeur d’un lourd dispositif policier (dix cars de police stationnaient, autour de la place d’Italie, prêts à intervenir).

Vitre de banque brisée avenue d'Italie

Vitre de banque brisée avenue d’Italie

L’armée gouvernementale a mis aujourd’hui mardi ses troupes en alerte dans la région de Bicol après trois affrontements séparés dans les provinces de Camarines Sur et de Camarines Norte hier lundi. Les militaires s’attendent à un surcroit d’activité de la guérilla maoïste à l’approche du 47e anniversaire de la fondation de la NPA.

Un premier combat a éclaté lundi à 6 heures à Barangay Alanaw, mais personne n’a été tué dans l’affrontement. Environ 12 heures plus tard, un autre échange de tirs entre les soldats de l’armée et les maoïstes a éclaté à Barangay San Rafael, dans la ville voisine de Basud, quelque 28 km du site de la première rencontre, se soldant par la mort de deux guérilleros. Un autre rebelle NPA a été tué lors d’un affrontement avec les troupes gouvernementales à Barangay Antolon dans Camarines Sur. Il faisait partie d’un groupe de 15 combattants qui a engagé des soldats gouvernementaux dans une fusillade de 15 minutes. L’armée a récupérés sept armes à feu, 34 éléments d’IED, des munitions et des équipements.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Durant l’assaut mené par les policiers belges du CGSU contre la planque du djihadiste Salah Abdeslam vendredi 18 mars 2016 en après-midi au moins un drone a été activement utilisé. Certaines sources journalistiques font même état de deux voire trois engins de ce type qui auraient orbité au-dessus de la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean. Le drone renseigne les policiers dans tous les spectres possibles, de la vision nocturne à la vidéo haute définition en passant bien entendu par les infrarouges. Le déroulé de l’opération à Molenbeek n’est pas sans rappeler celle menée à Saint-Denis par le RAID et la BRI le mercredi 18 novembre 2015, où là aussi les forces de l’ordre avaient eu recours à un drone quadricopter pour évaluer la dangerosité des lieux où s’étaient réfugiés d’autres membres survivants du commando responsable des attaques contre le Bataclan, le Stade de France, et les terrasses de bistrots parisiens.

Un des drones de la police fédérale

Un des drones de la police fédérale

La police turque a tiré hier dimanche du gaz et des balles en caoutchouc pour disperser des centaines de personnes qui fréquentaient les célébrations du Nouvel An kurde à Istanbul en dépit de l’interdiction des rassemblements. Des dizaines de personnes ont été arrêtées lors des affrontements dans le quartier de Bakirkoy à la veille du Newroz. Des affrontements se sont poursuivis dans la nuits entre policiers et groupes de jeunes manifestants armés de cocktails Molotov. Le Newroz est culturellement et socialement le jour le plus important pour les Kurdes. Plusieurs villes turques, dont Istanbul, avaient interdit les rassemblements le week-end, invoquant des raisons de sécurité.

Répression la veille du Newroz à Istanbul

Répression la veille du Newroz à Istanbul

Deux femmes membre présumées de la guérilla maoïstes ont été tuées dimanche par les commandos de la police dans le district de Gadchiroli dans l’après-midi de dimanche. Deux armes auraient été retrouvées. Le corps d’un autre maoïste présumé a été trouvé dans le district de Koraput (Odisha) dimanche matin. L’homme serait mort de l’explosion accidentelle de l’IED qu’il transportait samedi après-midi.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Les autorités d’occupation marocaines exercent un siège militaire et médiatique sur les villes sahraouies occupées qui a été renforcé après la visité du secrétaire général de l’ONU aux camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés. Des milliers des agents de la police et les forces auxiliaires ont été déployées dans tous les quartiers des villes occupées du Sahara occidental, afin d’intimider et semer la terreur au sien de la population sahraouie.

Plus de vingt personnes ont été grièvement blessé par les forces marocaines hier dimanche qui dispersaient brutalement une manifestation pacifique de Sahraouis dans la ville occupe d’El Aaiun pour exprimer leur solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis trois semaines.

Répression à El Aaiun

Répression à El Aaiun

Un caporal de l’armée colombienne, prisonnier de la guérilla de l’ELN depuis le 3 février, a été libéré hier dimanche dans le nord-ouest du pays. Ce même dimanche, un policier circulant en moto est tombé sur un barrage de l’ELN dans la petite ville de Tiquisio, dans la province de Bolivar. Capturé par les guérillero, il a été emmené par eux.

Guérilla de l'ELN

Guérilla de l’ELN

Plus de 15 jours après le début du mouvement de grève qui a suivi le licenciement d’un travailleur, la direction de Canal+/Canal Satellite Caraïbes continue à refuser sa réintégration. Les grévistes maintiennent la pression. Outre le licenciement abusif, ils dénoncent la fusion des entités sans aucun respect des instances de représentation du personnel et la mobilité des salariés des boutiques imposée sans tenir compte de leur vie de famille. La direction de Canal+ a envoyé des huissiers et plusieurs grévistes ont reçu des assignations à comparaître devant le tribunal avec des amendes de 1.500 euros par heure et par personne. Jeudi matin, les forces de l’ordre sont intervenus pour dégager l’entrée de l’entreprise.

Interventions policières à Canal+ Antilles

Interventions policières à Canal+ Antilles

Une veillée pour le Kurdistan doit avoir lieu du 15 au 31 mars sur la Place Jean Rey à Bruxelles, pour informer sur les massacres qui ont lieu contre les Kurdes dans le sud-est de la Turquie et à l’occasion du Newroz, le « nouvel an kurde », qui a lieu ce lundi. La présence de cette tente à quelques mètres des plus grosses institutions européennes à immédiatement fait réagir le régime turc qui a dénoncé « une ambivalence dans la politique anti-terroriste européenne », définissant le lieu comme une « tente PKK », allant jusqu’à convoquer l’ambassadeur belge en Turquie. La plus grosse tente à été incendiée dans la nuit du samedi au dimanche. NavBel tiendra une conférence de presse ce lundi à 13h sur place.

Tente NavBel incendiée

Tente NavBel incendiée