Vendredi matin, à 11 h, quatre militants anti-OGM étaient convoqués au tribunal de grande instance de Lorient pour une procédure de composition pénale. Ils sont poursuivis pour avoir tagué, en octobre dernier les palissades de l’entrée du port de Kergroise pour dénoncer le stockage de soja transgénique à Lorient. Il leur a été proposé de payer chacun une amende de 300 euros pour que l’affaire soit levée. Cherchant à faire de leurs poursuites une tribune, ils ont refusé. Le procureur pourra alors décider de faire ou non un procès d’ici quelques mois. Pour soutenir les inculpés, 70 militants et citoyens du collectif anti-OGM se sont rassemblés devant les grilles du tribunal avec banderoles, drapeaux et pique-nique.

Tags anti-OGM à Lorient

Tags anti-OGM à Lorient

Le syndicat des médecins a lancé un appel à la tenue d’une « journée de la dignité » après que deux médecins de l’hôpital al-Matriya (dans le nord-est du Caire) ont été frappés le 28 janvier par neuf policiers pour avoir refusé d’établir un rapport médical mensonger. Les neuf membres de la police ont été entendus par le parquet qui a décidé jeudi de ne retenir aucune charge contre eux. Cette annonce a provoqué la colère des médecins dont quelques milliers ont investi le siège et les environs de leur syndicat près de la place Tahrir. En signe de protestation, le syndicat a décidé de continuer à soigner les patients, mais gratuitement, jusqu’à ce que les policiers soient traduits en justice. Les agressions des membres des forces de l’ordre contre des civils se sont multipliées dernièrement en Egypte. Mardi, un tribunal a condamné un policier pour avoir battu à mort un vétérinaire en détention et falsifié des documents officiels pour accuser la victime de trafic de drogue.

La manifestation des médecins au Caire

La manifestation des médecins au Caire

Ce 13 février, une manifestation pour la paix au Kurdistan et pour la libération d’Öcalan avait lieu à Stockolm. La manifestation se déroulait dans le quartier de Fittja avec autorisation de la police. L’une des camionnettes qui faisait suite au cortège a été la cible de coups de feu qui ont blessé un manifestant kurde, membre du PJAK (organisation apoïste au Kurdistan iranien). Le tireur a prit la fuite. Le manifestant blessé est dans un état critique.

La camionnette visée.

La camionnette visée.

Une opération d’expulsion de terrains occupés illégalement par plusieurs dizaines de familles a tourné à un affrontement d’une telle violence qu’il a fallu l’intervention d’unités anti-émeutes de la police nationale pour y mettre fin. Les affrontements, qui ont eu lieu dans le domaine connu sous le nom de San Silvetre, au nord de Barrancabermeja (Santander) a fait au moins douzaine de blessés. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police et plusieurs enfants ont été affectées par des gaz lacrymogènes.

Affrontements à  Barrancabermeja

Affrontements à Barrancabermeja

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags:

Les attaques d’infrastructures énergétiques par l’ELN ont laissé sans électricité trois municipalités, Aguachica, Gamarra et Morales, dans la région du Catatumbo. Deux pylones et une sous-station électrique ont été dynamités. A Saravena, Arauca, deux hommes à moto ont lancé une grenade contre un barrage de police – mais la grenade n’a pas explosé.

La police spéciale antiterroriste a découvert une arsenal de l’ELN et arrêté l’homme qui en avait la charge. 13.000 cartouches de calibre 5,56 mm, 58 grenades à main IM26, 2.000 cartouches de 7,62 mm et 300 cartouches en calibre .50 ont été découverts dans un immeuble de la ville de Barranquilla. L’arsenal semble lié au Front « Darío de Jesus Ramirez Castro » de l’ELN.

L'arsenal découvert à Baranquilla

L’arsenal découvert à Baranquilla

Prétextant une attaque venue du Rojava, l’armée turque a bombardé à coups de mortiers, et d’avions les positions des YPG et de Jaysh al-Thuwar (Front des Révolutionnaires, membre des QSD) dans le canton d’Afrin, à l’ouest du Rojava, du coté de la ville d’Azaz. Au moins deux civils ont été tués. Des drones survolent également le canton pour trouver et détruire l’artillerie lourde. Cette nouvelle attaque de la Turquie contre le Rojava fait suite à la récente avancée des forces kurdes à l’ouest de l’Euphrate, visant l’unification du Rojava. Voir notre précédent article.

L’armée turque a confirmé avoir bombardé plusieurs cibles appartenant aux QSD ainsi qu’à l’armée du régime syrien. Le président du PYD (Parti de l’Union Démocratique, dont émane les YPG) a déclaré que les YPG s’opposeraient à l’entrée de la Turquie en Syrie et que les QSD ne se retireraient pas du nord de la province d’Alep. Ces derniers jours, la Turquie a déclaré qu’elle était ouverte à une opération militaire terrestre aux cotés de l’Arabie Saoudite dans le nord de la Syrie.

Mise à jour 21:55 Le bilan des bombardements s’alourdit, 3 combattants des QSD ont été tués selon les forces en question alors que la Turquie prétend en avoir tué 37.

Vidéo après l’un des bombardements.

Bombardements à Menagh.

Bombardements à Menagh.

Avant même la grande manifestation des paysans opposés à la réforme des retraites, un premier groupe d’agriculteurs venus de Crète a laissé exploser sa colère devant le ministère de l’Agriculture à Athènes. Coups de bâtons, jets de légumes, feux de poubelles… La police anti-émeutes a eu le plus grand mal à empêcher ces quelques centaines d’agriculteurs d’entrer dans le ministère. Depuis trois semaines déjà, les agriculteurs grecs bloquent ponctuellement les autoroutes. Ce vendredi, ils doivent se retrouver sur la place Syntagma, au centre d’Athènes, où certains ont commencé à monter des tentes.

Dossier(s): Archives Grèce Tags: ,

Une combattante maoïste a été tuée jeudi lors d’une fusillade entre les forces de sécurité et la guérilla dans une jungle du district de Kalahandi. La force conjointe de ratissage comprenant des policiers et des paramilitaires du Groupe des opérations spéciales (SOG) et de lla Force volontaire du district (DVF). La rencontre, qui a eu lieu près de Supel, sur la rive de la rivière Sagada, a duré environ 25 minutes. Il s’agirait du détachement de guérilla dirigé par le commandant Nikhil. Les maoïstes se sont retirés dans la jungle, laissant sur le terrain de nombreuses affaires (dont 13 sacs, une arme, des chargeurs, des articles domestiques et du matériel de propagande) et surtout le corps d’une combattante. Neufs membres des forces de sécurité ont été légèrement blessés par balle.

La combattante tuée lors de la fusillade

La combattante tuée lors de la fusillade

Près d’un millier de personnes déguisées ont manifesté samedi dans le centre-ville de Rennes, contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et l’état d’urgence, dans un défilé carnavalesque. Des tags, jets de peinture et bris de vitrine d’agences bancaires ont provoqué l’intervention des forces de l’ordre, à grand renfort de grenades lacrymogènes. Les échauffourées avec les forces de l’ordre ont duré environ deux heures dans le centre-ville. Cinq personnes soupçonnées de jeter des projectiles sur les forces de l’ordre avaient été interpellées. Trois ont été jugées ce lundi en comparution immédiate.

Le premier, âgé de 27 ans, poursuivi pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique et rébellion« , a été condamné à deux mois de prison et placé en détention, à l’issue de sa comparution. Le second, âgé de 28 ans, lui aussi poursuivi pour violences volontaires sur les forces de l’ordre, a été condamné à la même peine et incarcéré. Le troisième manifestant, 23 ans, était poursuivi pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique en récidive, rébellion et refus de se soumettre aux prélèvements biologiques« . Il a été condamné, au total, à sept mois de prison dont trois mois issus d’un précédent sursis datant de 2014. Il a également été placé en détention. Dans les trois cas, les violences reprochées n’avaient pas entraîné d’interruption de temps de travail pour les membres des forces de l’ordre.

Le défilé de Rennes

Le défilé de Rennes

Samedi, la guérilla maoïste du PCP-SL a mené une attaque de harcèlement contre la base de contre-insurrection du district de San Francisco Ayna (province de La Mar, région de la VRAEM). Les guérilleros ont longuement mitraillé la base, et les militaire ont répliqué. La fusillade a fait un blessé: un sergent qui a reçu une balle dans la hanche. Le militaire a été évacué par la route vers le centre médical de Fort Pichari Valley. Des forces de sécurité sont actuellement déployées dans la région pour tenter d’accrocher le détachement de guérilleros, et l’alerte maximale a été décrétée dans toutes les bases militaires dans la région.

L'évacuation du militaire blessé samedi

L’évacuation du militaire blessé samedi