Un militaire du 132e Bataillon de l’armée colombienne a été tué dimanche par des combattants du Front « Héros d’Anori » de l’ELN dans un village dans le département d’Antioquia (nord-ouest). Le militaire faisait partie d’un détachement qui assurait la sécurité des élections à Carmine, Anorí.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

La police du Karnataka, qui tente d’éradiquer la guérilla maoïste dans les Western Ghats où elle s’est implantée il y a quelques mois, a capturédans le district Dakshina Kanna ce vendredi un homme d’affaire basé dans l’état du Kerala car elle le suspecte de fournir du matériel explosif au maoïste. D’après les autorités, cela fait un long moment qu’elles soupçonnent des Keralais de fournir des armes et des munitions aux guérilleros à travers la frontière poreuse qui sépare les deux états. La police a saisi plus de 50 kilos de nitrate d’ammonium, un ingrédient clé dans la fabrication d’explosifs dans sa maison de Durga Tellaur, près de Karkala. La valeur de la saisie est évaluée à 500.000 roupies (plus ou moins 7000 euros). Dans un communiqué de presse, les autorités ont déclaré: ‘Il a de très bonnes connections politiques, et est parvenu à obtenir des libérations sous caution par le passé. Mais cette fois, nous allons déposer de lourdes plaintes contre lui après l’avoir interrogé’. Biju, l’homme d’affaire en question, avait été arrêté par la police du Kerala en 2010, et en mars l’année dernière, il avait été arrêté une seconde fois, toujours pour possession de nitrate d’ammonium.

Les Western Ghats, dans le Karnakata

Les Western Ghats, dans le Karnakata

Les 7 bomspotters accusés de s’être introduits dans le Quartier général de l’OTAN, aussi appelé SHAPE, d’y avoir pris des images et de les avoir ensuite diffusées sont convoqués au tribunal correctionnel de Mons le 26 octobre 2015. Ils risquent 5 ans de prison et une forte amende. Voir le communiqué.

Un rassemblement aura lieu dés 8h du matin, devant le Palais de Justice de Mons, 35 rue de Nimy. Un bus part de Bruxelles à 6h59 (devant le Novotel, Avenue Fonsny), il est nécéssaire de réserver sa place ici.

Procès des Bomspotters

Procès des Bomspotters

[fond rouge]Bruxelles:[/fond rouge]
Une quarantaine de personnes se rassemblent devant la résidence de l’ambassadeur de France.

Au rassemblement à Bruxelles

Au rassemblement à Bruxelles

[fond rouge]Lille:[/fond rouge]
Manifestation d’une centaine de personnes au départ de la place de la République.

A la manifestation de Lille

A la manifestation de Lille

[fond rouge]Lannemezan:[/fond rouge]
Manifestation de 400 personnes jusqu’à la prison.

[fond rouge]Berlin[/fond rouge]
Rassemblement devant l’ambassade de France.

Au rassemblement de Berlin

Au rassemblement de Berlin

[fond rouge]Milan[/fond rouge]
Rassemblement devant le consulat de France qui rejoint une grande manifestation de solidarité avec la Palestine.

A la manifestation de Milan

A la manifestation de Milan

[fond rouge]Tunis[/fond rouge]
Rassemblement devant l’ambassade de France

Au rassemblement de Tunis

Au rassemblement de Tunis

[fond rouge]Beyrouth:[/fond rouge]
Rassemblement devant l’ambassade de France

Au rassemblement de Beyrouth

Au rassemblement de Beyrouth

Bien d’autres manifestations, rassemblements et actions à Biel, Alger, Toulouse, Lille, Gaza, New-York et ailleurs.
Voir notre page spéciales sur les actions solidaires de ces derniers jours avec Georges Abdallah

La police a transmis au parquet les noms des grévistes qui ont bloqué l’autoroute E40 à Herstal (voir notre article précédent). Pour le seul blocage de l’autoroute, les grévistes pourraient recevoir des peines allant jusqu’à 10 ans de prison et 6000€ d’amendes, si le parquet décide de les poursuivre, et pour la seule inculpation « d’entrave méchante à la circulation ». Les noms seront probablement également transmis dans le cadre de l’enquête qui entoure le décès d’une Danoise de 74 ans. Médias et policiers se sont empressés de rejeter la faute de la mort de cette femme aux grévistes puisque le chirurgien serait arrivé 45 minutes en retard à l’opération qu’il devait pratiquer à cause du blocage.

Barrage syndical sur la E40

Barrage syndical sur la E40

Ce 24 octobre à 17h30, 42 Boulevard du Régent, Métro Arts-Loi

Le 24 octobre, Georges Abdallah entamera sa 32e année de détention. Il est enfermé depuis 1984 pour sa participation aux ‘Forces Armées Révolutionnaires Libanaises’ qui avaient répliqué à l’invasion du Liban et aux massacres de Sabra et Chatila par des actions armées contre des agents américains et israéliens en Europe. Georges est libérable depuis 1999, mais des pressions continues de l’administration américaine ainsi que l’amitié franco-israélienne ont saboté toutes les demandes de libération qu’il a pu faire jusqu’à aujourd’hui.

Malgré cet interminable enfermement, Georges reste fidèle à ses convictions communistes et antisionistes, c’est son engagement et sa détermination que l’état français veut miner avant d’envisager sa libération.

D’autres manifestations auront également lieu en France, au Liban, à New-York… Voir la liste des rassemblements.

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Des manifestants exigeant la libération de Georges Ibrahim Abdallah ont été arrêtés à Beyrouth suite à leur action pour interpeller le président du Sénat français Gérard Larcher en visite à l’exposition du livre francophone dans le centre ville de la capitale libanaise.
Voir la vidéo

A Bruxelles, quelques centaines de tracts ont été distribués pour Georges Abdallah au rassemblement pour la Palestine à 16H garde centrale. Une banderole pour Georges Abdallah a été déployée, une prise de parole en sa faveur a été faite et le slogan appelant à sa libération repris.

A Liège, une banderole de solidarité a été accrochée ce vendredi midi à la passerelle Saucy, devant l’université de Liège, au-dessus de la N671, en solidarité avec le révolutionnaire libanais Georges Abdallah.

Accrochage de la banderole à Liège

Accrochage de la banderole à Liège

Lundi 19 octobre, des centaines de membres des familles et des proches des prisonniers politiques se sont rassemblés place Vanak à Téhéran pour protester contre les conditions de détention déplorables (vidéo). Des agents du ministère du Renseignement des mollahs, se présentant comme des travailleurs dans la construction ou des chauffeurs de taxi, surveillaient de près les manifestants. Des forces répressives ont été dépêchées pour empêcher la foule de s’étendre et à 11h30, ils fermèrent la zone pour empêcher les passants de rejoindre le rassemblement. Une autre manifestation a eu lieu samedi 17 octobre devant la prison d’Evine. Les agents du renseignement ont été vus en train d’arrêter des manifestants.