Suite à un attentat suicide de l’EI le mois dernier qui avait fait 26 morts, le gouvernement koweitien vient d’approuver une loi extrêmement lourde puisqu’elle va imposer à toute sa population (1.3 millions de Koweitiens et 2.9 millions de résidents étrangers) de fournir un échantillon d’ADN à une base de données nationale. Toute personne refusant sera passible d’une condamnation à un an de prison et à une amende de 33.000$ (30.000€). Toute personne qui fournira un faux échantillon sera passible de 7 années d’emprisonnement. Le budget total de l’opération est estimé à 400 millions de dollars américains.

En 2005, le Portugal avait souhaité faire passer une telle loi, avant de se raviser pour des questions de coût. En 2008, l’Union Européenne avait finalement interdit le fichage d’une personne tant qu’elle n’a pas été accusée d’un crime.

Tous les Koweitiens devront donner leur ADN à une base de données nationale

Tous les Koweitiens devront donner leur ADN à une base de données nationale

Ce 26 juillet, un paquet explosif a explosé à une banque sur l’Avenue de la Révolution à Mexico. L’action a été revendiquée en solidarité avec les prisonniers de la ‘Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance’, Julian Barron lopez, Jose Santiago Hernandez et Fernando Barcenas et en saluant Luis Fernando Sotelo. Les prisonniers de la Coordination étaient au 26 juillet à leur 30eme jour de grève de la faim.

Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance, 30 jours de grève de la faim.

Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance, 30 jours de grève de la faim.

La Knesset vient de voter une loi qui permettra d’alimenter de force les prisonniers qui font la grève de la faim. Des milliers de prisonniers palestiniens se mettent régulièrement en grève de la faim pour protester contre les conditions de détention inhumaine et le régime de détention administrative qui permet de détenir indéfiniment et sans procès un prisonnier. 396 prisonniers sont actuellement en détention administrative, certains depuis plusieurs années. L’association médicale israélienne a protesté contre la loi sur l’alimentation forcée, la définissant comme une forme de tortures, et a appelé les médecins israéliens a refuser de la pratiquer. L’alimentation de force ne pourra avoir lieu que si le médecin en charge pense que la vie du prisonnier est en danger immédiat. Cette loi est contraire à la loi israélienne sur les droits des patients et aux lois internationales sur l’éthique médicale, ce dont les autorités israéliennes font peu de cas…

Le vote de cette loi fait suite à la libération du prisonnier palestinien Kader Adnan, détenu pendant 6 ans sous détention administrative qui a été libéré le mois dernier après une dure grève de la faim.

Le nombre de détentions administratives

Le nombre de détentions administratives

Poursuivant sa guerre contre le CPI(Maoist) très actif dans l’état, le gouvernement du Jharkhand a augmenté ce lundi la récompense offerte à toute personne lui fournissant des renseignements concernant quatre dirigeants haut placés du parti. Les informations sur les quatre hommes ‘valaient’ jusqu’à présent 2.500.000 roupies (environ 35.000 euros), et cette somme a été augmentée à dix millions de roupies (près de 150.000 euros). Les quatre dirigeants sont Arvindji, alias Dev Kumar Singh, Misir Besra, Prashant Bose et Vivek Chandra Yadav. Leur tête sont également mises à prix dans certains états voisins, dont le Bihar, le Maharashtra et le Chhattisgarh.
Arvindhji, 50 ans, résident d’Aurangabad dans le Bihar, est le leader maoïste à la tête des activités du parti au Jharkhand. Selon les autorités, ce serait lui qui planifierait et exécuterait la plupart des actions des guérilleros dans l’état. Les informations le concernant ‘valent’ 500.000 roupies (7.000 euros) au Bihar et 4 millions de roupies (56.000 euros) au Chhattisgarh et au Maharashtra.
Misir Besra, alias Bhaskarji, 52 ans, originaire du district de Giridih dans le Jharkhand est recherché dans le Chhattisgarh et le Maharashtra également. Sa tête y est mise à prix pour une somme de 5 millions de roupies (plus ou moins 70.000 euros).
Prashant Bose, alias Kishanda, alias Nirbhayji, alias Manishda, le plus âgé des quatre, est âgé de 61 ans. Originaire du Bengale occidental, sa tête est mise à prix dans les mêmes états et pour la même somme que Misir Besra.
Vivek Chandra Yadav, alias Vikash Singh, alias Sitaram Majhi, résidant dans le district de Dhanbad dans le Jharkhand, a vu sa tête mise à prix dans le Maharashtra et le Chhattisgarh pour une somme de 4 millions de roupies (56.000 euros)

Arvindji

Arvindji

L’Afrique du Sud s’apprête à fermer 33 établissements scolaires à travers le pays pour cause de pénurie d’enseignants. A Port Elizabeth, de nombreux enfants et parents manifestaient contre la fermeture des écoles, la mauvaise qualité de l’enseignement et la situation géographique dangereuse des écoles. Alors que les manifestants avaient brûlé des pneus et qu’une émeute se déclenchait, les unités tactiques de la police ont été appelé en renfort et ont tiré des cartouches ‘non-létales’ vers les manifestants, dont certains étaient très jeunes. La manifestation a tourné à l’affrontements, les manifestants lançant des engins incendiaires et des pierres, la police tirant des cartouches non-létales, des grenades assourdissantes et utilisant une auto-pompe. Plusieurs manifestants ont également récupéré des balles de calibre 45, expliquant avoir vu la police tirer avec leurs armes de service, ce à quoi la police a répondu que des criminels s’étaient introduit dans la manifestation et avaient tiré vers la police, mais que dans le chaos, les balles s’étaient retrouvées sur le lieu de la manifestation.

Les unités tactiques de la police sud-africaine.

Les unités tactiques de la police sud-africaine.

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4000 manifestants de gauche ont affronté la police anti-émeute à Quezon City, devant la Chambre des Représentants où le président devait faire un dernier discours sur l’état de la nation avant la fin de son mandat en juin 2016. Sous une pluie battante, les manifestants ont déplacé les containers et les barrières de métal qui leur barrait la voie. Au moins trois policiers et 16 manifestants ont été blessés. La police a fait usage de canons à eau, tandis que les manifestants ont répliqué en lançant bouteilles et pierres.

Les manifestants brûlent une effigie du président des Philippines.

Les manifestants brûlent une effigie du président des Philippines.

Une nouvelle législation en Ukraine interdit aux partis communistes de se présenter aux élections d’octobre prochain. Cette mesure vise en particulier le Parti Communiste d’Ukraine, le Parti Communiste des Ouvriers et Paysans d’Ukraine et le Parti Communiste Réformé d’Ukraine. Le gouvernement accuse ces partis de soutenir le régime russe dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine.

En avril, c’est la propagande communiste qui avait été interdite ainsi que l’usage de tout symbole communiste, voir notre précédent article. L’Ukraine réprime régulièrement des communistes en les taxant de pro-russes.

Le Parti Communiste ukrainien

Le Parti Communiste ukrainien

Trois soldats ont été abattus et 12 autres blessés dans une embuscade tendue par la guérilla maoïste à Pinukpuk, dans la province de Kalinga. Des mines ont d’abord explosé pour mettre le convoi à l’arrêt avant de le mitrailler. Les soldats ont répliqué, blessant des guérilleros qui ont tout de même pu s’échapper. Une douzaine de postes militaires ont été attaqués la semaine dernière par la guérilla.

A Davao City, le prétendu remplaçant du ‘Kumander Pitao’ a été arrêté avec trois autres guérilleros alors qu’ils tentaient d’éviter un contrôle routier. Le ‘Kumander Pitao’ était un célèbre commandant de la NPA abattu le 28 juin dernier (voir notre article), il était connu pour l’enlèvement en 1999 du général Victor Obillio. Les quatre personnes arrêtées ont été identifiées comme : Christopher Rollon (accusé d’être le remplaçant de Pitao), Alexander Abalos, Bartolome Rannie Ninal et Mike Capito.

Leoncio Pitao

Leoncio Pitao

En janvier 2015, le groupe de supporters antifa ‘Ultra Inferno’ de l’équipe de football ‘Standard de Liège’ avait déployé un gigantesque tifo (banderole) ‘Red or Dead’ à l’encontre d’un joueur passé dans l’équipe adverse d’Anderlecht (voir notre précédent article). Le tifo faisait références à plusieurs films d’horreurs comme ‘la cité de la peur’, ‘massacre à tronçonneuse’ ou ‘Dod Sno’, et à des couleurs politiques évidentes, mais la presse s’était empressée de comparer ce visuel aux vidéos de l’Etat Islamique, dans lesquelles des islamistes décapitent leurs opposants à la caméra. A l’époque, les 700 membres d’Ultra Inferno avaient été sanctionnés par des interdictions de déplacement. On apprend aujourd’hui qu’un seul supporter a été condamné pour cette affaire à 8 mois d’interdiction de stade et à 400€ d’amendes. En outre, le groupe a perdu ses facilités d’accès au stade pour préparer des animations.

Les Ultra Inferno, groupe de supporters ancrés à gauche et antifascistes sont régulièrement sanctionnés.

Le tifo

Le tifo

Pour les entreprises militaires et sécuritaires israéliennes, la situation singulière de Jérusalem Est occupée présente des opportunités particulières de développement de nouvelles méthodes pour imposer l’occupation. La société Ofek Aerial Photography a ainsi vendu un système de cartographie de style « Google Street » aux services de l’armée et de la police israéliennes utilisé pour planifier des opérations à Jérusalem Est occupée, jusqu’au plus petit détail. La technologie peut être utilisée pour quoi que ce soit allant de mesurages pour les démolitions des maisons à des jeux vidéo de tirs simulant des invasions militaires à pleine puissance.

Le système a deux caractéristiques principales, l’imagerie sphérique à 360° qui peut montrer toutes les rues et vous permet de placer des calques et de prendre des mesures, et la numérisation laser qui vous permet de voir la même zone. Le système a été particulièrement utile lors de l’assaut prolongé contre le quartier Shu’afat, à Jérusalem-Est occupée l’été dernier suite à l’assassinat de l’adolescent palestinien Mohammed Abu Khdeir. Il n’existait pas de cartographie de Jérusalem Est, l’armée israélienne ne savaient pas en quoi étaient faites les portes, s’il y avait des barreaux aux fenêtres, si un véhicule passait dans la rue alors qu’elle est trop étroite. Avec Ofek Aerial Photography, lorsqu’ils tapent les coordonnées de la maison, ils voient exactement ce qu’ils ont besoin de voir.

Données fournées par Ofek Aerial Photography

Données fournées par Ofek Aerial Photography