Deux combattants de la NPA ont été tués et cinq militaires blessés dans un combat qui a eu lieu mardi à Päquibato. Une patrouille du 69e bataillon d’infanterie de l’armée est tombé sur un détachement de la guérilla maoïste. C’est le quatrième affrontement entre l’armée gouvernementale et la guérilla maoïste dans le secteur cette semaine.

L’activité de la guérilla et de la contre-guérilla a été croissante ces dernières semaine dans toutes les Philippines. Un détachement de la NPA a ainsi dévasté les installations d’une minière à Barangay Himagtocon, (Camarines Sur), jeudi soir. Après avoir désarmé la gardé, ils ont incendiés excavatrices, bulldozer, jeep et groupe électrogène.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le gouvernement israélien a relancé le processus d’adoption d’une loi qui autoriserait à nourrir de force les prisonniers lorsque leur vie est en danger, entraînant de sévères critiques de médecins et défenseurs des droits de l’Homme. Le ministre de la Sécurité intérieure, a indiqué en approuvant le projet de loi que les grèves de la faim menées par des prisonniers, en l’occurrence palestiniens, étaient une « menace » pour Israël.

En juin 2014, en pleine grève de la faim collective de prisonniers palestiniens en Israël, lorsque 80 d’entre eux ont dû être hospitalisés, le Parlement avait voté ce projet de loi mais avait été dissous avant la fin du processus. Le vote de ce dimanche permet au Parlement israélien, de reprendre son examen là où il l’avait laissé en 2014. Le président de l’Association médicale israélienne a critiqué le texte, estimant que nourrir les gens de force était « contraire aux règles de l’éthique médicale »: « Toute décision sur une procédure médicale, y compris l’alimentation d’une personne, doit être prise par une équipe médicale indépendante, dans le respect des droits légaux du patient », ce qui implique son consentement, a souligné l’Association des médecins.

Les forces de sécurité ont arrêté un membre présumé de l’Association paysanne armée (ACA), une organisation de guérilla dissidente de l’Armée du peuple paraguayen (EPP).
Lidio López Jara, alias « Alexis Rodriguez », 21 ans et plus qui pesait un mandat, a été arrêté à Bella Vista, au nord-est du Paraguay, dans le département de Amambay, suite à une enquête des Forces opérationnelles interarmées (FTC), qui responsable de la lutte contre les guérillas. Jara Lopez, a été transféré dans la ville de Concepcion et traduits en justice. Il était recherché car il apparaissait dans plusieurs vidéos tournées par les guérilleros et qui avaient été découvertes par les militaires des FTC lors d’opération anti-guérilla. Quelques jours avant, les autorités argentines ont arrêté, dans la ville de Rosario, Siveriano Acosta, un autre membre présumé de l’ACA.

Lidio López Jara

Lidio López Jara

ŒBaptisée « Mettons fin à l’austérité », une manifestation nationale a été organisée samedi par une vaste campagne nationale contre l’austérité, les coupures budgétaires et la privatisation dans les lieux de travail et dans les services communautaires et de protection sociale. La plus grande marche se déroulait à Londres, où se sont rassemblées devant la Banque d’Angleterre avant de se rendre au Parlement. Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes britanniques, notamment à Liverpool, Glasgow et Bristol. Environ 250.000 personnes ont assisté aux manifestations, selon l’organisateur.

Ces manifestations de samedi étaient les premières grandes manifestations publiques depuis que le Premier ministre britannique David Cameron a remporté les élections générales du mois dernier. La plupart des manifestations se sont déroulées dans le calme, mais il y a eu plusieurs incidents, tags et jets de bombes fumigènes. Le groupe Class War qui avait organisé un rassemblement distinct devant la Banque d’Angleterre pour se distinguer de la grande marche réformiste/pacifste, a dénoncé des arrestations préventives et des interdictions faites à des militants condamnés lors de précédentes manifestations de participer à ce rassemblement (ainsi les cinq arrestations effectuées au cours de la dernière manifestation anti-austérité, tenues le jour du discours de la reine).

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Au moins une douzaine de véhicules ont été endommagés et trois incendiés par des ouvriers d’une usine textile à Gurgaon, dans l’état de l’Haryana. Les ouvriers se sont révoltés lorsqu’ils ont appris la mort d’un de leur collègue ce samedi matin. Selon la police, l’homme en question se serait électrocuté à l’usine Orient Craft le vendredi et serait décédé à l’hôpital le lendemain matin. Les ouvriers ont été rapidement encerclés et maitrisés par un vaste déploiement policiers. Par ces actes, ils entendaient dénoncer les conditions de sécurité exécrables dans lesquelles ils travaillent ainsi qu’une augmentation de leur salaire.

Un incident similaire avait déjà eu lieu à Gurgaon, mais dans une autre usine, au mois de février dernier. Alors, les ouvriers s’en étaient également pris aux véhicules et au matériel de l’usine après avoir appris la mort d’un de leur collègue battu à mort par des gardes de la sécurité après être arrivé en retard pour pointer.

Emeutes ouvrières à Gurgaon

Emeutes ouvrières à Gurgaon

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L’Agence Régionale Méditerranéenne de l’Association des Droits de l’Homme (IHD) a tenu une conférence de presse avec le HDP (parti d’union de la gauche qui reprend plusieurs partis légaux issus des mouvements révolutionnaires turques, qui vient d’obtenir 13% des votes aux dernières élections turques). Cette conférence de presse concernait les prisonniers du PYD (Parti de l’Union Démocratique), de ses branches armées (YPG et YPJ) et d’autres habitants du canton de Kobané. Ils sont plus de 150 dans les prisons turques, majoritairement emprisonnés à la prison de Osmaniye T2. Dans cette prison, les prisonniers sont 10 à 12 dans des cellules conçues pour détenir 3 personnes. Les matons provoquent systématiquement les prisonniers en les traitant de terroristes, en les battant, en les déshabillant et en les fouillant régulièrement, en les empêchant de porter leurs chaussures en cellule. La qualité de la nourriture est épouvantable et l’accès aux journalistes est interdit. La plupart des prisonniers sont détenus sans autre motif qu’avoir combattu contre l’Etat Islamique.

Au niveau médical, un seul médecin est autorisé à visiter les prisonniers, une fois par semaine. De nombreux prisonniers ont été blessés au champs de bataille syrien et ne peuvent pas recevoir de traitements. 10 prisonniers en particulier sont très gravement blessés et ne peuvent pas être soignés, entre autres raisons parce que les matons refusent de retirer les menottes des prisonniers lors des rares visites du médecin. Les prisonniers qui résistent où se rebellent sont déplacés de prison en prison, les éloignant du Kurdistan. Les prisonniers arrêtés près de la frontière syrienne sont ainsi détenus à Urfa, puis à Osmaniye, puis déplacés vers l’Ouest s’ils résistent.

La Turquie est régulièrement accusée de connivence avec les islamistes. Lors de la toute récente bataille de Tal Abyad (rebaptisée de son nom kurde ‘Girê Spî’), de très nombreux combattants réactionnaires ont pu fuir à travers la frontière turque. Il y a deux jours, un QG de l’Etat Islamique a été ‘découvert’ à Akçakale (ville turque à la frontière de Girê Spî). Cette base, bien connue des soldats turcs, a servi a mener des opérations pour les islamistes de l’autre coté de la frontière et à rapatrier des cadres islamistes. Ce QG a été mis en évidence car les islamistes prenaient en photo les journalistes qui passaient par là pour se rendre vers la ligne de front.

La prison d'Osmaniye

La prison d’Osmaniye

Le professeur GN Saibaba, incarcéré depuis plus d’un an pour de prétendus liens avec la guérilla maoïste et handicapé à 90% avait reçu une autorisation d’un tribunal pour être transféré dans un hôpital privé de Dhantoli afin d’y subir une batterie d’examens. Depuis qu’il est détenu, ses conditions de détention ont entraîné une sérieuse détérioration de son état de santé, et selon plusieurs de ses proches, sa vie serait actuellement en danger. Jeudi, il a donc passé une IRM à l’hôpital en question, et devait se rendre vendredi dans un autre centre médical pour consulter un spécialiste afin qu’il puisse analyser les résultats de cet examen spécifique et prendre les décisions adéquates. D’après son avocat, son hospitalisation serait nécessaire. Mais à la suite de cette IRM, une lourde escorte l’a immédiatement reconduit à la Central Jail, sans intention qu’il puisse y avoir suite à ces examens.

Par ailleurs, le tribunal avait ordonné que sa femme et que son beau-frère puisse accompagner Saibaba à l’hôpital, et rester avec lui. Mais les policiers de l’escorte du prisonnier les ont empêcher de le suivre, et n’ont même pas autorisé les deux personnes à le saluer à son arrivée à l’hôpital. GN Saibaba a donc subi un examen médical express auquel il ne devrait donc pas y avoir de suite, et sans même avoir pu être accompagné par les membres de sa famille, contrairement à tout ce que le tribunal avait ordonné.

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Mazlum Akdaş, représentant arabe du Bataillon Internationaliste Liberté, a été tué le 18 juin avec trois autres combattants kurdes lors de l’explosion d’une mine à Suluk -ville qui venait d’être prise aux islamistes- tout près de Tal Abyad. Le Bataillon Internationaliste Liberté est l’une des nombreuses brigades internationales composées de guérilleros révolutionnaires turques et de soutiens étrangers. Mazlum Akdaş était membre du MLKP.

Mazlum Akdaş

Mazlum Akdaş

Deux avions ont pu décoller malgré la poursuite de la grève des employés de la compagnie Air Madagascar hier. Ces décollages ont été rendus possibles, entre au­tres, par la réquisition de certains employés. Mais cette mesure n’a pas permis le déblocage la situation. Plusieurs vols ne sont pas assurés et ceux qui le sont sont confrontés à des difficultés en série. Des passagers sur le vol assisté en provenance de Maurice ont été bloqués dans l’avion. Des employés ont décidé de ne pas leur fournir l’escalier pour descendre de l’avion.

En dépit de la mise en œuvre de la médiation, les grévistes entendent poursuivre leur lutte. Comme premier pas vers un climat d’apaisement, ils revendiquent l’annulation des procédures disciplinaires. Les négociations se font entre les représentants de la direction générale et des employés qui ont été licenciés ou qui passent en Conseil de discipline. Aucune décision n’a été prise hier lors de la première journée de médiation qui a duré trois heures. Le licenciement de quatre employés et le recours en Conseil de discipline de douze autres ont été appliqués suite à une requête publique des employés.

La grève à Air Madagascar

La grève à Air Madagascar