Cinq militant-es No Border avaient cité l’État et la Zone de police de Bruxelles Capitale-Ixelles devant le Tribunal de première instance pour leurs arrestations préventives et abusives, menées de manière violente. Il s’agit des arrestations qui ont eu lieu le 29 septembre, jour de l’euro-manifestation organisée par les syndicats européens: 289 personnes furent arrêtées aux carrefours, sur le trottoir, dans le métro, sur les bancs, sur le chemin vers le lieu de rassemblement et enfin pendant la manifestation. Vu les délais qui s’étaient déjà écoulés et devant l’absence de victimes qui souhaitaient porter plainte pour les mauvais traitements, seul le volet « arrestations abusives » a été retenu. Trois plaignant-es on été arrêté-es dans la station de métro Ribaucourt parmi un trentaine de personnes, deux alors qu’elles participaient pacifiquement à la manifestation.

Pour ce qui concerne les arrestations opérées dans le métro, le juge estime que le fait qu’une partie des personnes étaient grimées, apparaît comme un tentative de justification par la police, mais à posteriori de l’arrestation, celle-ci avait d’ailleurs visé tout le groupe, indépendamment d’un éventuel grimage ou non. Le principe étant que l’on doit arrêter les gens pour ce qu’ils font, non pour ce qu’ils sont. Il n’y avait pas perturbation de la tranquillité publique lors de l’arrestation, le tribunal condamne donc la zone de police à une indemnisation pour ces trois plaignant-es.

Pour ce qui concerne les deux plaignant-es arrêtées lors de la manifestation, le tribunal estime que la police ont pu considérer que la seule solution pour empêcher un trouble imminent était d’organiser des arrestations préventives. Il conclut qu’il n’y a pas eu d’atteinte à la liberté de se réunir ou manifester. En ce qui concerne les conditions de l’arrestation et de la détention, le juge précise que le maintien des menottes pendant le transfert ne se justifiait pas sous la simple allusion que les personnes avaient un « profil peu collaborant ». Il déclare la prise générale de photos non justifiée en ce que la prise de photos de personnes soumises à une brève privation de liberté ne peut se produire qu’en cas de nécessité pour l’identification ou à des fins judiciaires, et ne peut donc être entreprise systématiquement. Le tribunal condamne la zone de police à un préjudice moral pour les deux plaignant-es.

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Vengeance est un blog qui met en ligne toutes les informations disponibles sur la police (police, gendarme, administration pénitentiaire, etc.) à Rennes et autour. Les gardiens pointés du doigt travaillent à la maison d’arrêt, les policiers à la Sécurité publique, à la BAC ou à la PJ de Rennes, mais aussi des ex-RG.

La Direction générale de police nationale (DGPN) a été saisie par les syndicats, tout comme la Chancellerie, à Paris. Le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour «accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données» et «menaces». Il a confié les investigations à la PJ de Rennes, ainsi qu’à l’Office central de la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Pour les syndicats de policiers, il est urgent de fermer l’accès à ce site. En septembre 2011, la justice française avait ordonné aux fournisseurs d’accès de bloquer l’accès au site Copwatch.

https://vengeance.noblogs.org

La police a réprimé à coups de matraque une marche étudiante et a procédé à plus de 120 interpellations, mardi 10 mars. Les policiers anti-émeute sont entrés dans un monastère bouddhiste où une partie des manifestants contre la réforme de l’éducation avait trouvé refuge, à Letpadan, dans le centre du pays. La tension était montée d’un cran lorsque les quelque cent cinquante opposants bloqués par la police depuis une semaine ont tenté mardi matin de briser le cordon qui les encerclait. Les étudiants estiment que les autorités n’ont pas respecté un accord conclu entre les deux parties, qui devait permettre la poursuite de la marche vers Rangoun.

Les étudiants jugent antidémocratique la réforme de l’éducation et réclament des changements, dont la décentralisation du système éducatif, la possibilité de créer des syndicats et un enseignement dans les langues des nombreuses minorités ethniques du pays.

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Dans une descente conjointe organisée par la police de l’East Champaran (Bihar) et la CRPF, les autorités ont annoncé avoir capturé le commandant de la zone du North Bihar du CPI(Maoist) alors qu’il se trouvait dans le village de Nakardewa samedi soir. Munchun Sah était poursuivi par les soldats depuis trois jours, mais était toujours parvenu à leur échapper. Le responsable des opérations Rajiv Kumar a déclaré que ses soldats avaient découvert un pistolet, des cartouches, quatre téléphones portables, des lettres et de la littérature maoïste en sa possession. Selon lui, Munchun Sah aurait reconnu être impliqué dans diverses actions attribuées à la guérilla maoïste depuis 2012 dans la région. Kumar a également ajouté que ses hommes avaient arrêté trois autres maoïstes suite aux aveux de Sah et que d’autres guérilleros seraient bientôt capturés. Selon lui, ils auraient saisi un carnet dans lequel se trouveraient des noms et les adresses de plus de 200 maoïstes. Des opérations ont été déclenché à travers le district pour les arrêter.

Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Istanbul pour commémorer la mort de Berkin Elvan, le 11 mars 2013. Berkin Elvan, 15 ans, avait reçu une grenade lacrymogène sur la tête lors des manifestations anti-gouvernementales de juin 2013. A sa mort il ne pesait plus que 16 kg. 20.000 personnes avaient assisté à son enterrement. Lors de la commémoration d’aujourd’hui, la police a attaqué avec des gaz lacrymo et des auto-pompes les manifestants qui ont répliqué en cassant des caméras, en dressant des barricades. Des manifestants ont également été vus en armes. A 17h, les affrontements sont toujours en cours.

Commémoration de la mort de Berkin Elvan à Istanbul.

Commémoration de la mort de Berkin Elvan à Istanbul.

Patrice Legendre, du Parti Communiste Révolutionnaire (PCR, maoïste) a été acquitté de la plupart des charges qui pesaient contre lui suite à la manifestation du 1er mai 2011. Ce sont les accusations de voies de faits sur un agent de la paix, d’agression armée et de port d’arme dans un dessein dangereux qui ont été rejetées par la juge. Seule charge retenue : « entrave au travail des policiers ». Patrice avait été arrêté à la fin du mois de juin 2011 avec trois autres militants. Le but des renseignements canadiens avaient été à l’époque de réprimer les incidents survenus à la fin de la manifestation du 1er mai. Les trois autres militants avaient déjà été acquittés. C’était Luc Renaud, chef de la « lutte contre le communisme » qui avait mené cette répression (qui avait commencé par de nombreuses filatures et perquisitions) dont il ne reste aujourd’hui plus rien.

Patrice Legendre, membre du PCR

Patrice Legendre, membre du PCR

Dimanche, un guérillero maoïste a été abattu au cours d’une fusillade entre les forces de sécurité et une brigade du CPI(maoïste) dans une zone forestière du district de Kalahandi (Odisha). Un fusil Insas a été saisi sur le corps de l’homme par les soldats à l’issue du combat. Agissant sur base de renseignements jugés crédibles, la District Voluntary Force a déclenché une vaste opération dans la zone tôt dimanche matin. Au cours de celle-ci, les soldats ont été pris pour cible par une brigade de guérilleros entrainant une longue fusillade. Un maoïste a été tué alors que tous les autres parvenaient à battre en retraite. A la presse, le commissaire de police local a déclaré que ‘un homme en uniforme maoïste et un fusil Insas ont été retrouvé sur place en plus de kit-bags utilisés par les guérilleros. Des forces additionnelles ont été mobilisées pour renforcer davantage les opérations de ratissage dans la région. Les opérations de ratissage et de recherche ont été intensifiées dans la région. Pour ce qui concerne notre stratégie, nous déployons des membres de la CRPF, du personnel de la police armée de l’état, de la District Voluntary Force et des soldats du Special Operation Group en plus de renforcer nos mécanismes de rassemblement de renseignements’.

Rainer Loehnert, 53 ans, est incarcéré depuis 28 ans en Allemagne. Actuellement, il est emprisonné dans la prison psychiatrique de Bedburg-Hau. En juillet 2014, Rainer avait participé à la grève de la faim internationale de solidarité avec les prisonniers grecs contre les prisons de type-C. A l’époque, il avait observé plusieurs jours de grève de la faim malgré une condition physique difficile. Il avait déclaré « Le combat contre la tyrannie en prison passe à travers les océans sans se soucier des frontières ou des pays […] je refuserais la nourriture comme contribution à la lutte des prisonniers révolutionnaires et rebelles dans les prisons en Grèce. Ayez le courage de combattre et de gagner, vive l’anarchie ! ».

En janvier dernier, Rainer a tenté de s’évader et est depuis maintenu en régime d’isolement très stric 24h/24 : il ne peut voir que les infirmières, ne peut pas marcher dans la cour (à de rares occasions, menotté), tous ses effets personnels confisqués, ses vêtements interdits, trois cigarettes par jour, censure sur ses communications postales, des caméras infrarouges dans sa cellule. Depuis la mi-février il n’a pu recevoir que quelques livres.

Pour lui écrire :
Rainer Loehnert
Bahnstraße 6
47551 Bedburg-Hau
Germany

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L’OCAM (Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace) a descendu le niveau de l’alerte anti-terroriste de 3/4 à 2/4. L’indice de l’OCAM juge si la menace terroriste est imprécise, plausible, probable ou certaine. Ce niveau n’est toutefois pas uniforme : le niveau 3 reste d’application pour les ambassade états-unienne et israélienne ainsi que pour les synagogues. Les militaires déployés dans les rues des grandes villes du pays y resteront toutefois jusqu’à nouvel ordre. Ce niveau ‘2+’ est le niveau le plus couramment déployé en Belgique. Hormis le déploiement militaire, cet abaissement de l’indice est donc presque un ‘retour à la normale’.

Parachutistes déployés à Anvers

Parachutistes déployés à Anvers

Des Indiens Nasas affrontent la police anti-émeute dans le cadre d’une appropriation par les compagnies de Cannes à Sucre de terres indigènes à Corinto. Ces terres avaient été promises aux Nasas après un massacre en 1991. Les manifestants ont occupé une hacienda appartenant à un riche colombien propriétaire de chaines de TV, d’une compagnie de boissons gazeuses et de plantations de cannes à sucre. Les policiers ont dégainé lors des affrontements un étrange engin, une espèce de lance-pierre géant qui leur a servit à propulser cailloux et grenades anti-émeutes contre les émeutiers.

Le lance-pierre géants des policiers colombiens.

Le lance-pierre géants des policiers colombiens.