L’explosion d’un IED a été déclenché au passage d’une camionnette de la police aux environs de Cuero Fresco, causant deux de ses deux occupants, un officier et un sous-officier de la Force opérationnelle interarmes. La camionette appartenait à la police spécialisée dans le narco-trafic, mais ses occupants faisaient partie des forces spéciales déployées dans cette région pour combattre les guérillas de l’Ejército del Pueblo Paraguayo (EPP) et de l’Agrupación Campesina Armada (ACA). La ville de Cuero Fresco a déjà été le théâtre d’attaques de l’EPP ces dernières années.

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Dans la nuit de lundi à mardi, 28 bus des TEC Liège-Verviers ont été sabotés dans les dépôts de Rocourt, Bassenge, Omal, Geer et Warzée. Ces faits se sont produits alors que le dépôt de Jemeppe était en grève depuis quatre jours et que le mouvement allait s’étendre à une bonne partie du réseau. Des courroies ont été sectionnées, des durites endommagées, des pneus crevés et des capteurs pliés.

Lors de précédentes grèves, des actes similaires avaient déjà été constatés, mais jamais de cette ampleur. Le TEC n’a pas encore estimé le coût des dégâts, mais a déjà porté plainte, comme elle l’avait déjà fait par le passé. Les enquêtes précédemment menées n’ont cependant jamais permis de déterminer l’identité des auteurs.

Plus de 183 personnes ont été arrêtées à Los Angeles dans la nuit de mardi à mercredi lors de manifestations contre la décision d’un grand jury de ne pas engager de poursuites contre le policier blanc qui a tué un jeune Noir en août à Ferguson. La manifestation a commencé par une marche de plusieurs kilomètres depuis le sud de la ville avant de se terminer devant le siège de la police (LAPD), dans le quartier de Downtown, au centre de Los Angeles.

Sur les 183 personnes arrêtées, 167 l’ont été pour désordre sur la voie publique et une personne a été arrêtée pour une infraction plus sérieuse, après avoir lancé une bouteille d’eau à la tête d’un officier qui a été légèrement blessé. Plusieurs manifestants ont notamment été arrêtés pour avoir bloqué le trafic sur une autoroute, mais les événements se sont globalement déroulés sans violence ni dégâts à Los Angeles, contrairement à Oakland, près de San Francisco, où ont eu lieu des pillages et des affrontements avec la police.

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La Garde civile a arrêté trois personnes pour « apologie du terrorisme », parmi lesquels un anciens prisonniers des Grapo Suso Cela Seoane, et un avocat des prisonniers de cette organisation Juan Manuel Olarieta Alberdi. Les arrestations ont eu lieu en Galice, à Madrid et La Rioja et les trois sont accusés d’avoir fait l’apologie du terrorisme et appelé à la lutte armée les 22 et 23 ans novembre de l’an dernier à l’occasion d’une conférence anticapitaliste organisé par la Gazte Asanblada de la municipalité de Llodio (Álava) l’an dernier. La troisième personne arrêtée, Aitor Cuervo Taboada, avait déjà été arrêté à une autre occasion pour « apologie du terrorisme ».

Suso Cela Seoane, ancien prisonnier du GRAPO libéré l’année dernière après 23 ans de prison. Il est le frère de José Francisco et Carlos, deux autres membres GRAPO et leur mère, Josefa Seoane, est persécutée pour le soutien apporté à ses fils (elle a été inculpé en mai par la juge de la Cour nationale Santiago Pedraz pour « apologie du terrorisme »).

Suso Cela Seoane

Suso Cela Seoane

Samedi 8 novembre, un hélicoptère de la police a été visé par rayon laser vers 19 heures 15 à Borgerhout, au sud-est d’Anvers. L’appareil volait à basse altitude au profit d’unités de police à terre qui recherchait des cambrioleurs en action. Alors que plusieurs policiers recherchaient les cambrioleurs un adolescent a joué avec un pointeur laser en direction de l’hélicoptère. Le pilote a réussi à éviter l’éblouissement, qui aurait pu s’avérer très vite particulièrement dangereux pour sa vue et le vol. S’est alors engagé une course-poursuite rapide entre l’adolescent et les policiers belges. une fois interpellé il a raconté avoir juste voulu s’amuser sans comprendre l’étendu de son acte. Il a été convoqué devant le procureur du roi.

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La Defensoría Popular est un collectif créé dans les années 2008 par un groupe de travailleurs (avocats, procureurs et étudiants) pour pour défendre pénalement les personnes, les travailleurs, les organisations syndicales ou estudiantines engagées dans les luttes sociales au Chili. Defensoría Popular est présent dans la rue, dans chaque manifestation et dans les tribunaux. Defensoría Popular dénonce l’utilisation de la loi antiterroriste et a démontré l’utilisation de montages policiers dans des procès contre des militants étudiants, syndicaux, sociaux et les Mapuche. Dans le procès « Caso bombas », le collectif a pu démontrer la violation des droits de la défense et dévoiler les montages policiers à l’encontre d’anarchistes arrêtés arbitrairement, séquestrés et déclarés coupables avant que les tribunaux ne disposent des « pièces à conviction ».

Deux de ses membres, avocats, effectuent une tournée en Europe pour présenter son action. La conférence organisée au Pianofabriek, ce vendredi 28, à 19H00 permettra de découvrir ce collectif.

Le 22 novembre, une des deux conférencières, l’avocate membre de la Defensoría Popular, María Ribera, a été détenue à l’aéroport Charles de Gaule de Paris par des policiers français qui n’ayant trouvé aucun motif pour lui interdire l’entrée, ont justifié sa rétention pour des motifs politiques. A sa descente d’avion, les policiers ont retenu son passeport et l’ont conduite dans une salle d’interrogatoire et ensuite dans une cellule, où elle est restée enfermée plusieurs heures. Ils l’ont interrogé sur les motifs de son voyage et disposaient de toute son histoire politique y compris des informations concernant sa détention par la police militaire à l’époque de la dictature de Pinochet.

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Le site de Defensoria Popular

De Seattle à New York, en passant par Chicago et Los Angeles, des milliers d’Américains sont descendus dans les rues lundi soir, après la décision de ne pas poursuivre un policier blanc qui avait tué un jeune Noir à Ferguson en août. Des centaines de manifestants ont convergé sur Times Square à New York, avec des panneaux noirs affirmant «le racisme tue» et dénonçant le racisme de la police. «Pas de justice pas de paix», scandaient des manifestants, dont le flot a grossi au fil des heures. La police était omniprésente avec un hélicoptère qui survolait également la place. Le chef de la police new-yorkaise avait fait le déplacement à Times Square, où quelqu’un lui a lancé un liquide rouge à la figure.Deux autres manifestations avaient lieu à ce moment à New-York.

A Washington, plusieurs centaines de protestataires se sont aussi réunis devant la Maison Blanche, scandant «les mains en l’air ne tirez pas», le slogan devenu cri de ralliement des manifestants de Ferguson. Des manifestations — largement préparées à l’avance, tant la décision du grand jury s’est faite attendre — ont également eu lieu à Boston, Philadelphie, Denver, Seattle, ou encore Chicago et Salt Lake City, pour la plupart sans heurts graves. A Oakland quelque 2.000 personnes ont bloqué une autoroute, et il y a eu de nombreuses arrestations. A Los Angeles, des manifestants ont sans succès tenté d’entrer sur les autoroutes mais les policiers les en ont empêchés.

Manifestation à Seattle

Manifestation à Seattle

EDIT: Deux agents du FBI ont été touchés par des tirs près de Ferguson mercredi.

Deux des suspects, des dockers anversois, nient toute implication dans les affrontements survenus lors de la manifestation. Le troisième, un étudiant, reconnaît quant à lui avoir jeté des pierres ainsi qu’une poubelle. Selon les avocats des suspects, l’enquête concernant leurs clients est achevée et le parquet de Bruxelles demandera vraisemblablement leur renvoi devant le tribunal correctionnel en chambre du conseil. La date n’a pas encore été fixée.

Une centaine de policiers ont été blessés lors des incidents survenus en marge de la manifestation nationale du 6 novembre. Onze véhicules ont été incendiés et 62 autres endommagés. La police a intercepté le jour même 43 personnes dont deux ont été arrêtés judiciairement. Jeudi dernier, la police bruxelloise a encore intercepté 12 personnes. Quatre d’entre elles ont été citées à comparaître en procédure accélérée les 4 décembre et 16 janvier prochains. Cinq personnes ont comparu devant un juge d’instruction, qui a délivré trois mandats d’arrêt et relâché deux personnes.

Le 24 novembre 2014, l’anarchiste prisonnier Nikos Romanos, en grève de la faim depuis le 10 novembre, a été transféré en urgence depuis les prisons de Koridallos à l’hôpital Gennimatas. Un rassemblement de solidarité a été appelé le lendemain (hier mardi, donc) devant l’hôpital.

Banderole sur l’école Polytechnique : « Solidarité avec l’anarchiste Nikos Romanos en grève de la faim depuis le 10/11 »

Banderole sur l’école Polytechnique : « Solidarité avec l’anarchiste Nikos Romanos en grève de la faim depuis le 10/11 »

Vendredi 21 novembre, Lomé, capitale du Togo, une manifestation qui réclamait une série de réformes au gouvernement, notamment une limitation du nombre de mandats présidentiels a été violemment dispersée par la police, on compte au moins deux blessés graves. L’autre rassemblement, en soutien au président Faure Gnassingbé, n’a bien sûr subit aucun assaut. Faure Gnassingbé a remplacé à la présidence du Togo son père, Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays pendant 38 ans au service des intérêts français dans la sous région, et exécuté des centaines d’opposants.

Faure Gnassingbé, avec l’appui de l’armée, prendra le pouvoir au lendemain du décès de son père, mais la pression de la communauté internationale le forcera à se présenter comme candidat à l’élection présidentielle de 2005. L’armée, dévouée au clan Gnassingbé, fera irruption dans les bureaux de vote et des urnes disparaitront, mais la France se déclarera satisfaite du déroulement de l’élection, tandis que l’opposition sera massacrée. En 2010, c’est le système de transmission des résultats qui sera changé au dernier moment, suite à des « pannes », et le président sera « réélu ». Faure Gnassingbé a pour le moment la possibilité de se présenter de façon illimitée à des élections présidentielles qui, par fraude, lui donneront toujours la victoire. Fidèle soutien de la politique impérialiste de la France, il a envoyé, il y a peu, son armée combattre les civils révoltés au Burkina Fasso.

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