La mobilisation ne faiblit pas dans le Tarn, où des opposants à la construction du barrage de Sivens occupent le terrain depuis plusieurs semaines. Lundi 29 septembre, de nouveaux heurts ont opposé des militants aux forces de l’ordre. Les gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball pour déloger 150 opposants. Plusieurs personnes ont été blessées, dont une par des éclats de verre au visage. Une personne a été brièvement interpellée. Les gendarmes affirment avoir essuie des jets de boulons, d’acide et de cocktails Molotov.

Les opposants veulent empêcher l’accès au site aux engins de chantier destinés à « décaper » le sol, c’est-à-dire l’enlèvement des souches et la mise à nu du terrain. Selon les écologistes, le décapage condamnerait définitivement la zone humide qui abritait de nombreuses espèces protégées et qui a déjà été déboisée pour faire place au barrage.

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57 étudiants disparus, 25 blessés et 6 morts, c’était le premier bilan de la répression d’une manifestation des étudiants de l’école normale rurale à Iguala, dans l’Etat de Guerrero, vendredi 26 au soir. Mardi, la Commission régionale des droits de l’Homme a indiqué que 14 des 57 étudiants portés disparus ont réapparu au cours des dernières heures. Le sort des 43 étudiants disparus reste ainsi un mystère cinq jours après les affrontements. Les autorités judiciaires ont en outre confirmé que des caméras de surveillance ont filmé des voitures de police emportant des civils et des témoignages d’étudiants affirment que certains de leurs camarades disparus se trouvent dans une caserne de bataillon d’infanterie de l’armée à Iguala, alors que d’autres seraient cachés dans les collines avoisinantes pour se soustraire à la répression.

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Deux soldats du 82e bataillon de l’armée gouvernementale et un civil qui se trouvait avec eux, ont été tués mardi par des combattants de la NPA vers 19 heures (heure locale) mardi. La fusillade s’est passé à Barangay San Vicente, (district de Gumaca, dans l’île de Quezon). Le groupe de six guérilleros s’est immédiatement replié dans la montagne voisine.

Au Telengana, des élus de tous les partis politiques locaux, des fonctionnaires et des membres de la société civile soutenus par la police se sont lancés dans une vaste opération avec pour objectif la reddition de plusieurs membres haut placés du CPI(maoïste). Ils se rendent aux domiciles de ces derniers afin de convaincre leurs parents de leur parler et de les pousser à se rendre. Ils ont, entre autre, rendu visite à la maman de Mallojula Venugopal Rao, membre du Comité Central et du Politburo du parti. Pour cette visite, ils étaient accompagné d’un médecin, qui a offert ses services, et la dame a reçu des présents tels que des vêtements et des sucreries.

Mallojula Venugopal Rao est le frère cadet de Kishenji, membre du Comité Central qui a été abattu dans une ‘rencontre’ au Bengale occidental il y a quelques années (lire notre article de l’époque). La tête de Venugopal Rao a récemment été mise à prix par les autorités pour une somme de 5.000.000 roupies (environ 60.000 euros). En marge de cette campagne, les autorités ont mis en place un vaste plan de réhabilitation pour les guérilleros qui renonceraient à leur combat: le montant de la récompense, un domicile et une assistance financière de la part d’une banque.

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Des colons israéliens se sont emparés de force mardi de 25 appartements dans un quartier de Jérusalem. Des heurts ont ensuite opposé Palestiniens et colons dans ce quartier de Silwan, qui est régulièrement le théâtre d’affrontements avec des colons de plus en plus nombreux dans ce secteur, sensible car limitrophe de la Vieille Ville, où se trouve l’Esplanade des mosquées.

Onze facteurs de l’Aisne font actuellement l’objet de procédure disciplinaire de la part de la Poste. Ils ont participé le 19 mai dernier à une grève contre la réorganisation de la distribution. On les accuse d’avoir bloqué le dépôt de Laon, d’avoir ainsi « empêché 180 agents non-grévistes de partir en distribution ». Depuis, sept grévistes sont passés devant le conseil de discipline, où ils ont été sanctionnés de sept jours de mise à pied. Vendredi, la même commission se penchera sur un huitième cas. Deux autres sont prévus le 15 octobre, celui du secrétaire général de l’Aisne, Laurent Roy, ayant été reporté.

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Un groupe interarme des forces de sécurité colombiennes a capturé le 17 septembre, dans un zone rurale du sud de la province de Bolívar le commandant en second du front ‘Héroes y Mártires de Santa Rosa’ de l’ELN. L’opération a été réalisée en Muribá municipalité du village de San Pablo. Une autre personne a été arrêtée lors de cette opération, et les militaires ont récupéré deux armes de poing, un ordinateur portable et un disque dur.

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Une manifestation faisant suite lundi à l’annonce du décès du prisonnier politique sahraoui, membre de l’association sahraouie contre la torture, Hassana Elouali, à l’hôpital militaire de la ville, a été réprimée dans la ville occupée de Dakhla. 16 manifestants au moins ont été blessés par la police marocaine qui, assistée par des éléments de l’armée, a réprimé violemment ces protestations.

Arrêté fin 2011 par les forces d’occupation marocaines suite aux évènements violents qui avaient secoué la ville occupée de Dakhla à l’époque, le défunt a été condamné à 3 ans de prison ferme, en l’absence totale des conditions d’un procès équitable. Il a passé plusieurs mois à la « Carcel Negra » à el Ayoun occupée avant son transfert avec d’autres détenus politiques sahraouis vers la prison de Dakhla.

Hasanna El Wali

Hasanna El Wali

57 étudiants disparus, 6 morts, 25 blessés. C’est le bilan de la répression qui a eu lieu à Iguala, dans l’Etat de Guerrero (sud du Mexique), vendredi 26 septembre au soir, à la suite d’une manifestation étudiante. Les étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa protestaient, vendredi après-midi, contre des mesures discriminatoires dans les recrutements, qui favoriseraient les étudiants des grandes villes. Ils manifestaient également contre la réforme de l’enseignement mexicain. Certains avaient alors mis le feu à des autobus du service public. La police municipale a alors ouvert le feu sur les manifestants, tuant deux étudiants, deux habitants de la ville et deux joueurs de l’équipe locale de football.

Les autorités judiciaires enquêtent sur la disparition de ces 57 étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa, dans le sud de l’Etat de Guerrerro, dont la liste a été communiquée par le procureur général de l’Etat. La justice s’interroge sur le rôle qu’avaient pu jouer des officiers de la police locale dans ces disparitions. Vingt-deux policiers locaux ont ainsi été arrêtés. Ils sont présumés responsables des violences contre les étudiants.

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