Durant les dernières 24 heures, 12 dirigeants du FPLP ont été arrêtés dans différentes villes de Cisjordanie par les forces d’occupations israéliennes, une semaine après qu’une autre leader du FPLP ait été menacée de déportation de Ramallah à Jericho. Le 27 août marquera le 13eme anniversaire de la mort d’Abu Ali Mustafa, ancien secrétaire général du FPLP abattu par l’armée en 2001, dont la branche armée du FPLP porte le nom. À cette occasion, le FPLP appelle à un jour de la colère demain dans toute la Palestine. Après 50 jours de guerre à Gaza, 2’150 Palestiniens ont péris et plus de 11’000 ont été blessés. Dans le même temps en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, des émeutes éclataient toutes les nuits entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. L’armée israélienne a annoncé ce matin avoir arrêté 9 Palestiniens cette nuit en Cisjordanie.

Un combattant du FPLP

Un combattant du FPLP

Les manifestations contre la police ne sont pas finies aux États-Unis. Hier soir avait lieu à Philadelphie une ‘FTP March’ (Marche Fuck the Police). Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées et ont manifesté sauvagement. Après avoir bloqué la route avec des poubelles renversées, les manifestants ont attaqué des voitures de police avec des pierres et des ballons de peinture. Un policier s’est écrié ‘Arrêtez ce type en noir!’ (au milieu des black-blocs…) et un autre agent s’est précipité sur un manifestant au hasard et l’a tazé puis arrêté. Un autre manifestant a été arrêté dans une rue adjacente après avoir lui aussi été tazé.

'FTP March' à Philadelphie

‘FTP March’ à Philadelphie

300 personnes se sont rassemblées pour bloquer une manifestation néo-nazie contre une gay-pride à Dortmund. Ceci étant fait, les manifestants fascistes se sont rangés derrière les policiers anti-émeute. 13 policiers ont été blessés par un engin au gaz lancé par des manifestants et la police a finalement laissé les fascistes défiler ailleurs dans la ville. La police a annoncé qu’elle ouvrait une enquête contre les manifestants antifa qui avaient bloqué la manifestation fasciste et lancé des cailloux sur la police.

Affrontements à Dormund

Affrontements à Dormund

Arrêté au début du mois de juillet au Venezuela, Bernhard Heidbreder est toujours détenu par Interpol. Militant du groupe ‘Das K.O.M.I.T.E.E.’ qui fit plusieurs attaques incendiaires au début des années ’90 il était passé à la clandestinité en 1995 avec deux autres membres du groupe. Bernhard risque actuellement d’être extradé vers l’Allemagne. L’extradition dépendra largement de la décision du Venezuela de considérer Bernhard comme terroriste ou non puisque selon les accords bi-latéraux entre les deux pays, le Venezuela extrade systématiquement les ‘terroristes’ vers l’Allemagne. Une campagne a lieu au Venezuela pour que l’état considère Bernhard comme un activiste et non comme un terroriste. Cliquez ici pour voir l’affiche en grand.

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Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv voulaient prouver qu’il était théoriquement possible de voler des clés de (dé)chiffrement, rien qu’en touchant un ordinateur. Comme dans de nombreuses expériences : le procédé est extrêmement simple, c’est la puissance de l’algorithme qui fait tout le travail. L’attaquant doit simplement toucher le chassis ou n’importe quelle partie en métal (cela ne marche pas avec du plastique) de l’ordinateur pendant quelques secondes, cela fonctionne aussi avec les bouts de cables USB, VGA et ethernet. Le potentiel électrique est enregistré par un bracelet puis ‘déchiffré’ par l’algorythme de la machine de l’attaquant, capable de différencier les bits 0 et 1.
Bien entendu cette attaque est complètement théorique puisqu’elle suppose que l’attaquant ait accès à cette technologie, ait un accès physique à l’ordinateur de la cible et que la cible soit en train de déchiffrer à ce moment précis… Lors de leur expérience, les chercheurs se sont attaqués à des clés GnuPG que l’algorythme a pu différencier et ré-assembler. Les chercheurs estiment que les conditions de laboratoire peuvent être facilement miniaturisées dans un smartphone pour rendre l’attaquant autonome. Le but de l’étude était de prouver que la tendance actuelle était d’augmenter la sécurité logicielle mais que la sécurité matérielle était encore très négligée.
Les chercheurs proposent quelques contre-mesures pour les attaques matérielles en général : les cages de faraday (des pièces entières en cage de faraday), des machines isolées électriquement et des découpleurs photo-électriques et des connexions par fibre optique (contre les attaques « sur cable »).

Résumé de l'attaque

Résumé de l’attaque

Le 1er septembre, le déboisement nécessaire à la mise en chantier du barrage de Sivens doit débuter. Ils étaient donc une petite centaine d’opposants présents sur le site dès lundi matin, malgré l’arrêté d’interdiction de circuler sur la zone. Face à eux, 70 gendarmes issus de la compagnie de Gaillac, le PSIG et des éléments venus de compagnies voisines.

Du côté de la D32, le conseil général a décidé de barrer la route dès 9 h 30. Les camions du département étant obligés de passer devant le campement, ce qui a déclenché les incidents. Les gendarmes ont tenté de préserver l’ordre et défendre les camions tant bien que mal. Le face-à-face s’est parfois transformé en mêlée générale. Le calme est revenu hier dans l’après-midi. Les gendarmes se sont postés à l’ombre, d’un côté de la route D132 ; les « zadistes » poursuivant leur occupation de l’autre côté.

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Les forces de sécurité du Jharkhand et du Bengale occidental ont lancé une opération conjointe inter-états de ratissage dans une région frontalière, suite à des rapports indiquant une forte présence d’au moins deux colonnes de guérilleros maoïstes. L’opération a commencé ce mardi, elle se déroule dans les districts Midnapore et de Purulia (Bengale occidental), de Chakulia, Ghorabandha, Shyamsunderpur et Dhalbhumgarh (Jharkhand).

Deux policiers brugeois qui ont porté plainte contre des vidéastes amateurs qui les ont filmés lors d’une intervention lors d’une rixe en terrasse et ont ensuite mis les images en ligne. Le SLFP Police déclare que « S’il peut sembler normal à un citoyen – avec tous les moyens modernes – qui est témoin de l’action policière, d’en prendre les images en vue soit de prouver ultérieurement que les policiers ont mal agi, soit qu’ils ont été victimes de violences diverses, il n’en demeure pas moins qu’il y a un cadre légal complexe préservant les droits de ces mêmes policiers. Et la prise de vidéo et de son sans le consentement des personnes filmées … est illégale ».

Selon une circulaire, les policiers peuvent être photographiés et filmés, notamment dans le cas d’une collecte de preuves. Toutefois, la commission sur la vie privée indique qu’il subsiste un problème lorsque ces images sont diffusées. Le chef de corps brugeois a annoncé qu’il se portait partie civile.

«Violation du secret de fonction», «diffamation et calomnie». Deux plaintes pénales viennent d’être déposées au Ministère public par la direction des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) contre le co-président du Syndicat suisse des services publics (SSP). Ce syndicaliste, David Andenmatten, a été désigné par le Parlement pour siéger au Conseil d’administration de l’hôpital où il représente Ensemble à Gauche. La direction de l’HUG accuse de s’être prévalu dans la presse d’informations portées à sa connaissance en sa qualité d’administrateur. La seconde plainte pour diffamation et calomnie a été déposée par le directeur des ressources humaines. Elle fait suite à un tract du SSP, qui en juin dernier demandait la démission dudit directeur.

Le syndicaliste parle d’intimidation de la part de la direction des HUG: il a parlé à la presse en tant que syndicaliste, pas comme administrateur, je n’ai violé aucun secret de fonction, il n’est nulle part rapporté comme rédacteur du tract? « Et de toute façon, ce qu’il disait était la vérité pure », ajoute-t-il. Quatre plaintes pénales ont déjà été déposées contre lui, cela fait six maintenant, ce qui trahit une politique d’intimidation.

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Suite du feuilleton de cet été sur le site du Secours rouge, qui passe en revue quelques grands éléments de la culture politique anti-répression : causes célèbres, symboles connus, mobilisations historiques, événements fondateurs. Le 24 avril 1942, Julius Fučík, membre important de la Résistance communiste, est arrêté par la Gestapo à Prague, emmené à la prison de Pankrác où il fut interrogé et torturé. Il écrit secrètement le récit de son arrestation et de sa détention sur des feuilles de papier à cigarette à l’aide d’un gardien complice. Ecrit sous la potence (Reportáž psaná na oprátce) fut publié après la guerre et connu un immense succès.

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