Un journaliste français, qui accompagnait une brigade de l’armée dans le département de Caqueta, a disparu suite à l’attaque de cette unité par la guérilla des FARC. Quatre membres des forces de l’ordre, trois militaires et un policier, ont été tués par la guérilla lors de cette attaque qui s’est déroulée dans la localité de la Union Peneya. Quatre soldats ont également été blessés lors des combats. La veille, une autre attaque des FARC avait causé la mort de cinq militaires et de trois civils.

Trois membres des forces péruviennes de sécurité (deux policiers et un sergent de l’armée) sont morts, et deux autres ont été blessés, durant un affrontement armé avec la guérilla du PCP-SL dans une jungle du district d’Echarate, (province de La Convention, Cusco). Les forces de sécurité péruviennes accumulent les échecs ces dernières semaines dans leur tentative d’éliminer la guérilla maoïste dans la région VRAE.

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Ce matin à l’aube, la guérilla des FARC a pris d’assaut un commissariat entre les provinces du Cauca et du Valle del Cauca, dans le sud-ouest du pays. Des combats ont opposé les guérilleros et l’armée durant plusieurs heures. Les autorités ont annoncé que cinq militaires avaient été abattus par les FARC, et que trois civils auraient également été tués lors des heurts. Un responsable de l’armée n’a pas exclu le décès de guérilleros, mais aucune information officielle n’a été communiquée.

Depuis lundi, les pêcheurs de merlu de la province de Paita, dans l’extrême nord du pays, sont en grève pour exiger le relèvement des quotas de pêche imposés par le gouvernement. Ils ont mené diverses actions au cours desquelles plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et incarcérés. Hier, un groupe de pêcheurs ont manifesté devant le commissariat de Paita avant de tenter d’investir le bâtiment afin de libérer leurs collègues. De violents affrontements les ont opposé aux forces de l’ordre qui leur en bloquaient l’accès, affrontements qui ont fait au moins un mort et vingt blessés parmi les manifestants.

Les forces armées et la police péruvienne ont lancé une des plus grande opération de contre-guérilla de ces vingt dernières années dans la région VRAE où elle a procédé à l’évacuation forcée de centaines de villages. Dans une interview, Martin Quispe Palomino, alias le « camarade Gabriel », a dit cette semaine que la capture de techniciens de l’entreprise gazière était une ruse pour attirer les froces armées dans un piège. La guérilla a effectivement infligé une défaire humiliante aux forces armées, détruisant un hélicoptère, tuant six militaires. 1.500 militaires supplémentaires avaient été envoyés dans la zone, une région stratégique dans les environs de Cusco, où se trouvent les réserves de gaz naturel du Pérou et où part le gazoduc unique qui approvisionne en combustible la capitale du Pérou. Les services de renseignement estiment à 400 combattants les forces du PCP-SL dans la la Vallée du Río Apurímac et Ene.

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L’entrevue télévisée avec le « camarade Gabriel »:

Martin Quispe Palomino, le « camarade Gabriel », qui commande la colonne de guérilleros du PCP-SL qui, la semaine passée, avait capturé puis relâché 36 techniciens d’une entreprise gazière, aurait affirmé que les deux policiers disparus et activement recherchés par l’armée avaient été tué. Les guérilleros maoïste auraient mitraillé les policiers au moment où ils débarquaient d’un hélicoptère. Ils auraient résisté mais seraient tombé sous le feu des guérilleros qui ont récupérés leurs armes.

L’armée colombienne a tué ce lundi Luis Guillermo Roldan Posada, alias Julia Artigas, dans une opération militaire à Segovia, dans le nord du pays. Artigas était accusé par les autorités d’avoir dirigé une action contre un oléoduc menée par l’ELN en 1998. D’après les autorités, Artigas aurait quitté l’ELN début 2000 pour rejoindre la guérilla des FARC, de laquelle il serait devenu un dirigeant haut placé, en charge notamment des finances des 4ème et 37ème Front. Artigas a été tué en compagnie d’un autre guérillero. Les militaires ont saisi deux fusils, un pistolet et des vêtements militaires.

Ivan Silva et Carla Verdugo ont été arrêtés ce lundi. Ils ont immédiatement comparu devant un des procureurs du « casa bombas ». Il semblerait qu’au moment de leur arrestation, ils portaient un sac à dos contenant un extincteur rempli de poudre noire avec deux bouteilles de gaz de butane, un système d’amorçage et des vêtements de rechange. La police les accuse d’avoir voulu faire exploser leur bombe cette nuit là en raison de l’ouverture du procès de Juan Aliste Vega.

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Trois militaires ont été tués, dix blessés et deux disparus dans un violent combat entre les guérilleros du PCP-SL et les forces de sécurités qui menaient une vaste offensive pour encercler la colonne d’une centaine de guérilleros qui avaient capturés 36 techniciens d’une compagnie gazière, dans la province de La Convención.

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EDIT: Les médias péruviens viennent de publier des détails sur le combat. C’est une colonne dirigée par la « camarade « Mendoza » qui a attaqué à l’arme automatique une base contre-subversive 311 de Yunca Chaquicocha, dans la province de Pampas Tayaca. Les militaires ont voulu suivre les guérilleros qui se retiraient mais ont été décimés par des pièges explosifs posés par la guérilla.

Un hélicoptère militaire qui patrouillait le secteur de Lagunes (district d’Echarate), a été atteint par les tirs de la guérilla. Le pîlote a été blessé et le co-pilote tué. Un policier et un guide civil ont également été blessés. Le gouvernement péruvien a déploié envoyé 1.500 militaires et policiers dans le district d’Echarate (région VRAE), pour encercler une colonne d’environ 70 guérilleros du PCP-SL qui ont capturé lundi à Kepashiato 36 techniciens de la compagnie gazière CAMISEA. Les guérilleros avaient capturés 40 personnes, mais ont immédiatement libérés deux ouvriers d’une entreprise de construction, une infirmière et une doctoresse qui étaient présents sur le chantier. Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence dans l’Echarate pour 60 jours. La mesure suppose la suspension des droits de réunion et de circulation, et confie l’autorité de la région aux forces armées.

EDIT (dimanche 15): Les guérilleros ont relâché les 36 techniciens dans la nuit de samedi à dimanche..