Braulio Pérez Arévalo (53 ans), commandement de la guérilla maoïste et membre du Comité Central du PCP-SL pour le Huallaga a été capturé par un groupe spécialisé de la Police Nationale, dans le district de Cayaltí, (province de Chiclayo, région du Lambayeque). Selon la police antiterroriste, Pérez Arévalo était une des dix personnes les plus recherchées dans le Huallaga.

Les comités de soutien aux prisonniers politiques Mapuches lancent un appel urgent à se tenir en état d’alerte et mobilisés pendant les sept prochains jours, dans l’attente de la réponse de la Cour Suprême du Chili au Recours en Nullité présenté par la défense des prisonniers politiques Mapuche, actuellement en grève de la faim. Cette Cour a déjà désigné le Juge Rapporteur, conformément aux délais établis, une réponse est donc attendue avant mercredi prochain.

Ils dénoncent les pressions du Ministère Public ainsi que les pouvoirs économiques et politiques pour renvoyer la discussion sur ce Recours en Nullité devant la Cour d’Appel de Concepción, laquelle a donné son aval à l’application de la Loi antiterroriste lors du procès de Cañete. La loi, issue de la dictature de Pinochet continue d’être appliquée contre les Mapuches. Quatre d’entre eux viennent d’être condamnés respectivement à des peines de 25 et 20 ans de prison ferme sur base des déclarations d’un « témoin sans visage ». Héctor Llaitul Carrillanca, Ramón Llanquileo Pilquimán, José Huenuche Reimán et Jonathan Huillical Méndez sont en grève de la faim depuis 48 jours pour l’annulation de ce jugement.

La nouvelle date d’il y a quelques jours: Le gouvernement d’Hugo Chavez a décidé d’extrader un membre présumé des FARC vers la Colombie. Il s’agit de Joaquim Perez Becerra qui a été arrêté à l’aéroport de Caracas le 22 avril dernier. Il est accusé « d’association de malfaiteurs et de financement d’organisations terroristes » sur base des courriels retrouvés dans l’ordinateur de Raul Reyes (un des dirigeants des FARC tué lors d’un raid de l’armée colombienne en Equateur le 2 mars 2008) qui feraient référence à ce militant directeur de l’agence de presse Anncol et résidant en Suède. Rappelons aussi qu’Hugo Chavez s’est montré, il y a quelque semaines, favorable à la réintégration du Honduras à l’Organisation des Etats américains, alors que ce pays est toujours présidé par le putschiste Porfirio Lobo.

Joaquim Perez Becerra

Joaquim Perez Becerra

Un commando maoïste a abattu lundi, dans le hameau de Caimito, (au nord-est de la ville d’Aucayacu) Juan Charles Romero Rojas. Le commando a laissé un document expliquant que Juan Charles Romero Rojas était un délinquant qui se faisait passer pour un membre du PCP-SL pour informer la police et pour racketter les habitants.

Ces trois dernières années, plus de 38.255 personnes ont disparu en Colombie. On estime à 250.000 les personnes disparues durant les 20 dernières années, par la logique de « dissuader la revendication par la terreur ». Parmi les cibles des militaires et des paramilitaires, les militants de l’Union Patriotique (UP), (5000 militants assassinés!), les syndicalistes (2778 syndicalistes assassinés – 60% des syndicalistes assassinés dans le monde sont assassinés en Colombie) et bien sûr les sympathisants de la guérilla.

L’oligarchie emploie les paramilitaires pour semer la terreur dans la population, la rendre docile et la déplacer, ils pratiquent la violence massive, le dépeçage à la tronçonneuse, l’empalement et d’autres horreurs. Les paramilitaires ont fait disparaître des milliers de personnes dans des fours crématoires et des élevages de caïmans.
Une enquête du Ministère de la Justice et de la Paix de février 2010 indiquait que les paramilitaires avaient perpétué 30.470 assassinats en 15 ans… Dans une enquête récente, de janvier 2011, le Ministère Général a révélé qu’il possède 173.183 homicides documentés, 1597 massacres documentés et 34.467 disparitions perpétuées par les paramilitaires, crimes commis entre 2005 et décembre 2010… Plusieurs paramilitaires ont témoigné et ont donné des dizaines de noms de généraux, d’entrepreneurs, de multinationales, de politiques encourageant le « paramilitarisme ».

Les paramilitaires ont donné quelques coordonnées de fosses afin de pouvoir ainsi accueillir la « Loi de Justice et de Paix », loi qui leur confère l’impunité s’ils montrent du « repentir ». Déjà en avril 2007, quand se terminait la première année de recherche des fosses communes, le Ministère avait reçu 3710 dénonciations de sites où il y avait à chercher ; mais la majorité n’avait pas pu être explorée par « manque de moyens »…

Parmi les milliers d’assassinats, et parmi ceux-ci le scandales des « faux positifs ». La directive 029 du Ministère de la Défense développe les « faux positifs », et il y a plus de 2472 cas documentés d’assassinats de civils, ce qui est une évidence de l’existence d’une politique d’Etat. Il y a plus de 7500 prisonniers politiques.

Il y a en Colombie une présence de nombreux militaires étasuniens et de mercenaires israéliens, et 7 bases militaires américaines ont été implantées ; de plus l’Etat colombien a conféré aux Marines une totale immunité pour tous les crimes qu’ils commettent en Colombie. Il y a déjà de nombreux cas de filles violées par les Marines, avec une impunité totale.

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Les trois bus de carabiniers postés en différents points de l’université de Santiago ont été attaqué au cocktail Molotov jeudi 21 avril à l’occasion des manifestations de soutiens aux inculpés du procès « Caso bombas » (accusés d’une série d’attaques à l’explosif contre l’Etat, les forces de répression et le capital). Un autre groupe a coupé la circulation avec une barricade enflammée au croisement des avenues Rodolfo Phillipi et Bernardo O’Higgins, avant d’incendier la banque BBVA. Trois policiers ont été blessés, la manifestation s’est terminée sans arrestations.

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attaque incendiaire contre une banque au Chili

attaque incendiaire contre une banque au Chili

Les deux hommes capturés par l’escadron 36 des FARC dans la nuit de lundi à mardi ont été retrouvés morts. Selon leur commandant de brigade, leurs corps se trouvaient à proximité d’un arbre truffé d’explosifs dans le but d’atteindre également les soldats qui tenteraient d’aller récupérer les deux hommes.

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Les quatre leaders mapuches condamnés au Chili à 25 ans de prison font, depuis le 15 mars, la grève de la faim pour demander un procès par un tribunal qui n’invoque pas la loi terroriste (basant les condamnations sur les assertions de témoins anonymes et masqués). Héctor Llaitul, Ramón Llanquileo, José Huenuche et Jonathan Huillical se trouvent dans un état de santé délicat, dû à la perte de poids qui dépasse plus de 12 kilos et aux séquelles de la grève de la faim antérieure qui s’est prolongée pendant 80 jours. Les mobilisations continuent à Santiago et dans les villes de Concepción et de Temuco, dans les régions de Bío Bío et de La Araucania, pour réclamer la libération des mapuches.

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Il y a, actuellement, des centaines de militaires emprisonnés en Colombie, suite à la découvertes des fosses communes de « faux positifs » Mais leurs conditions de détention sont tout à fait particulières… Leurs dortoirs sont des bungalows construits spécialement pour eux, la plupart sont équipées de climatisation, Internet, télévision par satellite, parmi d’autres éléments de confort – le tout financé par la hiérarchie militaire. Certains se voient offrir des sorties luxueuses à à San Andrés et à Cartagena…

Ils continuent à percevoir, en prison, une partie de la solde qu’ils touchaient antérieurement et d’autres avantages comme, par exemple, celui de continuer à cotiser pour leur retraite. Certains, même, ont été promu au grade supérieur durant leur incarcération! Plusieurs des militaires condamnés continuent, depuis la prison, à gérer leurs affaires personnelles, par exemple le lieutenant-colonel Orlando Pulido, condamné à 30 ans comme responsable du massacre de La Cabuya où furent assassinés cinq paysans, dont une femme enceinte de 7 mois.

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Dans la nuit de lundi à mardi un sous-officier et un soldat ont été capturés par l’escadron 36 des FARC. Les deux hommes circulaient sur une route reliant les villes de Toledo et Valle dans le département d’Antioquia (nord-ouest). Les FARC détiennent encore au moins 19 militaires et policiers qu’elles souhaitent échanger contre quelque 500 de leurs combattants emprisonnés.