Durant l’opération menée jeudi au cours de laquelle le commandant Mono Jojoy a été tué, la police a saisi quinze ordinateurs portables, 94 clés USB et quatorze disques durs. Elle pense que l’un des appareils puisse être l’ordinateur personnel du commandant des FARC. Quarante experts de l’unité d’enquête criminelle de la police de Bogota travaillent actuellement pour tenter de briser les codes de sécurité des appareils saisis pour accéder à leur contenu. Ils espèrent ainsi pouvoir localiser les camps des guérilleros afin de mieux cibler leurs futures attaques. La police a également donné ce week-end les détails de l’opération de jeudi. 78 avions ont survolé le camp de Mono Jojoy et y ont lâché des douzaines de bombes. 400 membres des forces spéciales ont été parachutés pour encercler le camp. Après plusieurs heures de combats, 400 policiers supplémentaires les ont rejoints. L’armée colombienne affirme qu’entre vingt et trente guérilleros ont été tués et que treize policiers ont été blessés, pour la plupart durant leur parachutage dans la jungle.

Les combats se poursuivent actuellement dans la zone du camp des FARC. Par ailleurs, environ 10.000 policiers supplémentaires ont été déployés dans les grandes villes du pays pour empêcher les attaques des FARC en représailles de cette vaste contre-offensive.

Ce jeudi, les autorités colombiennes ont déclaré que Jorge Briceño, alias ‘Mono Jojoy’ faisait partie d’un groupe de guérilleros qui a été décimé au cours de la nuit de mercredi. ‘Mono Jojoy’ était un des membres du Secrétariat des FARC, structure disposant de la plus haute autorité dans l’organisation, et commandait le Bloc Est. Il a été tué au cours d’une opération menée par les forces gouvernementales dans le centre du pays, durant laquelle une vingtaine de guérilleros ont également été tués. Des photos de son corps, sur lesquelles on distingue de larges blessures au visage, ont été transmises à la presse. Ce vendredi, les autorités ont affirmé que leurs troupes continuent à avancer et qu’elles combattent toujours dans la région.

Mono Jojoy

Mono Jojoy

Sixto Antonio Cabana Guillen « Domingo Biojo », aurait été identifié parmi les 22 membres des FARC tués pendant l’opération de police lancée dimanche dans Miguel San, Putumayo. C’était un cadre des FARC depuis 25 ans et commandait le 48ème front des FARC. Les USA avaient offert une récompense de 2.5 millions de $ pour sa capture.

Une attaque explosive s’est produite à San Carlos de Apoquindo, endommageant un transformateur, un pylone et une ligne électrique à haute tension et provoquant des coupures de cette zone de Santiago. Le « Comando Alex Lemún » a revendiqué l’attaque en appui et solidarité aux prisonniers Mapuches. Ce groupe tire son nom du jeune mapuche assassiné par la police lors d’une occupation de terres de communautés mapuches du fonds forestier Santa Elisa.

Action au Chili pour les Mapuches

Action au Chili pour les Mapuches

Deux groupes paramilitaires, l’UBISORT et le MULT, financés et protégés par le gouverneur de l’Etat d’Oaxaca viennent de prendre d’assaut la mairie de la commune autonome de San Juan Copala. Ils exigent de tous les habitants du village qu’ils quittent les lieux dans les 24 heures, sans quoi ils seront éliminés.

Manifestation à San Juan Copala

Manifestation à San Juan Copala

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Le groupe Café Guancasco est un groupe de musiciens qui fait partie du Front National de Résistance Populaire. Créé en 2008, il participe à de nombreux processus sociaux menés par le mouvement populaire. Le 15 septembre dernier, il offrait un concert aux organisations sociales de Sula. Mais après dix minutes, l’armée et la police ont lancé des gaz lacrymogènes sur scène et dans le public, avant d’asperger les instruments et le matériel audio d’eau et de gaz. Ensuite, elles ont brutalement frappé un des membres du groupe. Certaines personnes de l’assistance ont également été victimes de coups, tandis que des enfants ont été intoxiqués et que des personnes âgées ont perdu connaissance. Plusieurs personnes ont d’ailleurs dû se faire hospitaliser.

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Le gouvernement colombien a déclenché une vaste contre-offensive ce dimanche. Le président Juan Manuel Santos a déclaré hier soir aux médias que l’armée avait bombardé trois camps des FARC dans la province de Putumayo, qui fait frontière avec l’Equateur. De violents affrontements se sont alors déclenchés entre les soldats et les membres des FARC. Selon le ministre de la défense, 22 d’entre eux auraient été tués, alors que les pertes seraient nulles du côté de l’armée. Cette contre-offensive fait suite à la mort de huit policiers le 10 décembre dernier, alors qu’ils combattaient les guérilleros qui tentaient de s’emparer de la ville de San Miguel. Par ailleurs, deux militaires et un membre présumé des FARC sont décédés samedi lors d’un affrontement dans la municipalité de Tulua, dans le sud-ouest du pays.

Au moins trois policiers ont été tués et un autre blessé dans une embuscade tendue par des membres des FARC dans la province de Norte de Santander ce lundi. Selon le rapport, les policiers étaient attachés à la Special Operations Unit et patrouillaient dans la zone rurale à proximité de Tibu lorsqu’ils ont subi l’assaut des guérilleros. Ces deux dernières semaines, au moins 37 membres des forces de sécurité ont été tués lors d’offensives menées par les FARC.

La Brigada Luciano Arruga a exproprié d’une forte somme d’argents, jeudi 8 septembre, au grand magasin Carrefour à Buenos Aires. Les anarchistes ont en plus récupéré une arme sur un militaire. En plus de récupérer de l’argent, cette action avait pour but de dénoncer le traitement xénophobe de la France contre les Roms et la politique de licenciement des travailleurs de Carrefour en Argentine. L’avant-veille, mardi 6, deux noyaux de la Brigada Luciano Arruga avait attaqué avec succès un transporteur de fonds blindé devant une agence de la Banco Ciudad dans le quartier de Villa Lugano. Ils ont aussi récupéré les armes des convoyeurs.