Jeudi après-midi, des heurts ont eu lieu dans les environs du quartier de Toba de la ville de Rosario, plus précisément sur la route nationale 11, qui passe devant le quartier. Ce quartier est habité de dizaines de familles pauvres, dont beaucoup de femmes et d’enfants, des travailleurs qui ont occupé les terrains vagues pour y construire des habitations précaires. Le coût du loyer en ville est inaccessible pour ces familles aujourd’hui menacées d’expulsion et défendues par des organisations politiques, mais aussi des associations d’étudiants et d’enseignants, des habitants du voisinage, etc. Face aux menaces d’expulsion, les habitants ont bloqué la route et n’ont pas permis aux véhicules de circuler. Lorsque la police est intervenue pour dégager la route, ils ont résisté avec des pierres et des bâtons.

 

Dossier(s): Amérique Latine

De grandes manifestations ont eu lieu contre les féminicides et la violence de genre dans les principales villes argentines, vendredi après-midi, dans le cadre du mouvement qui en est à sa septième année et qui s’intitule « Ni Una Menos » (Pas un de moins). A San Luis, une capitale provinciale, lors de l’une des deux marches de la ville, des manifestantes féministes ont brisé des vitres de l’hôtel de ville, du palais de justice, de magasins et d’églises. En Argentine, un féminicide a été enregistré en moyenne toutes les 35 heures l’année dernière.

Dans la ville de Cordoba

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Des manifestants ont bloqué la circulation avec des barricades incendiaires dans le secteur de la Plaza Baquedano à Santiago. Des rassemblements ont lieu chaque vendredi dans ce secteur de la ville pour exiger la libération des prisonniers de la révolte sociale. La circulation a été déviée et les carabiniers sont intervenus pour éteindre les barricades et disperser les manifestants.

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La nuit du 25 mai, une bombe a explosé à la caserne des forces spéciales  des carabiniers (force de police militarisée) de Melipulli (Puerto Montt). Cette action a été menée 17 ans après cette nuit où les carabiniers ont enlevé José Huenante, un jeune habitant d’un quartier populaire, un jeune Mapuche qui a été porté disparu. L’action a été revendiquée par le groupe Negra venganza – Nucleos de Melipulli Jose Huenante. Voir tout le communiqué ici

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Les étudiant.e.s  du Politécnico Jaime Isaza Cadavid, à Medellin, ont manifesté pour dénoncer l’agression sexuelle commise par un professeur sur une étudiante. Ils ont bloqué une avenue, entrainant l’intervention des forces anti-émeutes (ESMAD). Les affrontements s’en sont suivis, amenant notamment à l’incendie d’une moto appartenant à la municipalité. En raison de ces heurts, l’administration de l’école a fait évacuer le personnel enseignant et administratif, les étudiants, les visiteurs et les prestataires de services.

 

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Sur la place de la ville d’Accomarca, dans la région andine d’Ayacucho (sud-est), une cérémonie a eu lieu pour les victimes du massacre perpétré par l’armée le 14 août 1985 Ce jour là, les militaires des forces anti-guérilla ont investi le village, rassemblé les habitants, torturé les hommes et violé les femmes. Les militaires ont enfermé 69 personnes dans deux cabanes au toit de chaume, et y ont mis le feu et tout en mitraillant les occupants.

Tout au long des années 1980, les forces armées ont commis des massacres similaires dans les communautés rurales quechua des hauts plateaux, accusant leurs victimes de soutenir l’insurrection maoiste et présentant leurs massacres comme étant le fait de la guérilla maoiste (mensonges largement reproduits dans le monde entier). Ils ont massacré des villages entiers, y compris des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes. À Accomarca, 26 des victimes étaient des enfants.

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Dans l’après-midi du 24 mai à Bogota, les étudiants de l’Universidad Distrital ont organisé un sit-in près du campus de La Macarena, sur l’Avenida Circunvalar et la Calle 28. Ils protestent contre le fait sans eau depuis plusieurs semaines et les salles de classe sont tellement supeuplées qu’il n’est pas possible d’organiser certains cours. La police anti-émeute (ESMAD) est intervenue vers 16H pour les dégager, ce qui a provoqué la résistance des étudiants qui ont caillassés les policiers.

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La nuit du vendredi 20 mai, une attaque à l’explosif a été menée contre  l’entreprise de sécurité privée  Fullclean Security, dans la calle Roman Diaz, à Ñuñoa, une banlieue huppée de Santiago ; NdAtt.]. Cette société appartient à de Claudio Crespo Guzmán , un ancien policier qui a participé à une série de mutilations de manifestants pendant la révolte de 2019.  Claudio Crespo Guzmán est aussi connu  comme des groupes de choc du fascisme au Chili. Cette action, revendiquée par les Cellules révolutionnaires Mauricio Morales, a été menée en solidarité avec Marcelo Villarroel, qui se trouve encore en prison suite à des condamnations émises par la justice militaire, héritage de Pinochet perpétué par les gouvernements de la démocratie.

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Ce jeudi 12 vers midi, des membres du syndicat des travailleurs de l’université de Panama, de Frenadeso, de Suntracs et de Conusi ont organisé une manifestation pour protester contre les augmentations constantes du panier alimentaire de base et du prix du carburant. Dans l’après-midi, un groupe de manifestants a affronté des membres de l’unité anti-émeute de la police nationale dans l’enceinte de l’Université du Panama (UP). Vers 14 heures, la police a commencé à tirer des gaz lacrymogènes sur les participants à la manifestation qui avaient fermé les quatre voies de l’autoroute Transístmica depuis midi. Les manifestants se sont réfugiés à l’Université de Panama. Depuis le parking de l’université, un groupe d’étudiants a jeté des pierres sur les policiers.

Des manifestations ont commencé lundi dernier à Colón, sur la côte caraïbe du Panama, pour demander au gouvernement de mettre en œuvre des projets visant à améliorer les conditions de vie et les infrastructures dans la province, l’une des plus pauvres du Panama. Mardi, des affrontements ont eu lieu entre la police anti-émeute, qui a lancé des gaz poivrés, et des manifestants qui ont incendié des pneus dans plusieurs parties de la province, notamment dans la ville de Colon, l’une des plus importantes du pays car elle constitue l’entrée caraïbe du canal de Panama. Le secteur des transports a bloqué les routes principales pour demander l’intervention du gouvernement afin de geler ou de baisser les prix des carburants. Au moins six personnes ont été arrêtées mardi dont Edgardo Voitier, dirigeant du Frente Amplio Colonense et de la Coalición de Unidad por Colón. La police a déclaré qu’un policiers avait été sérieusement blessé et que des amendes avaient été infligées à des camions pour obstruction des routes.