Vendredi 17 mai, une manifestation nocturne de Gilets Jaunes était organisée au Mans, 6 mois après l’Acte I (17 novembre 2018). Malgré l’interdiction, 200 personnes défileront. Un groupe de 8 Street Medic seront verbalisés ce soir-là par la police pour «manifestation dans un périmètre interdit par arrêté préfectoral». Chacun des membres s’est vu infliger une amende de 135€.

Street Medic du Mans verbalisé par la police

Street Medic du Mans verbalisé par la police

Vendredi après-midi, une mobilisation a été organisée à Montevideo contre les accords annoncés par le président uruguayen visant à autoriser l’installation à proximité d’une usine de pâte de cellulose d’une. Les manifestants ont tagué le siège de la Banque de développement de l’Amérique latine, l’une des entités qui, avec la Banque interaméricaine de développement (BID), a accordé un prêt à l’État uruguayen pour financer les travaux du train qui reliera l’usine au port de Montevideo. Les manifestants ont commencé à assaillir avec des pierres les véhicules officiels qui avaient quitté le bâtiment présidentiel, puis se sont déplacés à l’arrière du siège de la banque, y ont peint des slogans et ont jeté plusieurs cocktails Molotov.

Le tagage de la banque

Le tagage de la banque

Un général de l’armée colombienne a admis que des militaires avaient tué, lundi 21 avril, Dimar Torres, ex-guérillero des FARC qui a participé au processus de paix dans le pays. Le général Diego Muñoz, chef de la Force anti-guérilla Vulcano, a démenti la version officielle selon laquelle Torres aurait été tué au cours d’une bagarre dans un bar avec un militaire. Il s’agissait d’un assassinat prémédité de militaires placés sous ses ordres, mais qui en l’occurrence n’obéissaient pas à ses ordres.

Le procureur général a rapporté dimanche que l’autopsie et les examens techniques avaient révélé que l’ancien guérillero avait été touché pour quatre balles. Des villageois ont affirmé que plusieurs soldats avaient tenté d’enterrer le corps de l’ex-guérilla près de l’endroit où campaient les militaires. Les habitants, qui prenaient à partie l’armée, selon des images enregistrées sur leurs téléphones portables et diffusées sur les réseaux sociaux, ont découvert la tombe à demi-creusée, puis le corps ensanglanté de l’ex-rebelle âgé de 34 ans. Au total, 128 ex-combattants des FARC ont été assassinés depuis la signature de l’accord de paix en novembre 2016 jusqu’au début avril.

Dimar Torres Arévalo

Dimar Torres Arévalo

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Au moins 47 Palestiniens ont été blessés mercredi dans des heurts avec les soldats israéliens, à l’occasion du 71e anniversaire de la Nakba ou « jour de la Catastrophe » de 1948. Parmi les blessés, un infirmier touché à la tête. Des dizaines d’autres personnes ont souffert de suffocation après avoir inhalé des gaz lacrymogènes.

Ce rassemblement à la frontière de la bande de Gaza a été organisé par la Haute commission de la Grande marche du retour, qui regroupe différentes factions et forces politiques palestiniennes. Près de 10 000 manifestants se sont rassemblés auprès de la clôture à la frontière, et ils ont brûlé des pneus, jeté des pierres sur les soldats à la frontière et lâché des ballons incendiaires.

Evacuation d'un manifestant blessé ce mercredi à Gaza

Evacuation d’un manifestant blessé ce mercredi à Gaza

Jeudi 9 avril, Roberto Jorge Rigoni, un homme d’affaires argentin a été arrêté dans la ville de Campana près de Buenos Aires. Il est accusé d’avoir financé l’ELN. Une circulaire rouge d’Interpol avait été emise à son encontre et son extradition est demandée par la Colombie.

Dimanche 12 mai, l’armée colombienne a abattu Dario le commandant de la commission Camilo Cienfuegos et capturé trois membres de sa garde rapprochée dans le département d’Arauca. Dario était tireur d’élite, expert en explosif. Il coordonnait des opérations de financement de la guérilla ainsi que les attaques contre l’oléoduc Caño Limón-Coveñas. Les autorités colombiennes attribuent également à alias « Darío » l’attaque du canton militaire de Saravena du 27 avril (voir notre article).

Durant l’opération, l’armée a saisi un fusil, un fusil de chasse, deux pistolets, un viseur télescopique de nuit, des équipements de campagne et de cinq motos.

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

Des habitants de Los Olivos, capitale du district du même nom (province de Lima), ont essayé de prendre d’assaut le siège de la municipalité tôt mardi matin, entraînant une forte intervention policière. Ils sont menacé d’expropriation par le grand programme municipal My Housing Confraternidad. Plusieurs unités de la police nationale du Pérou (PNP) ont dû être présentes pour les empêcher de pénétrer dans les locaux utilisant la force et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Les incidents devant la mairie (capture d'écran)

Les incidents devant la mairie (capture d’écran)

Samedi 27 avril, l’ELN a lancé une attaque à l’explosif contre le quartier général du groupe de cavalerie mécanisée n°18 (un bataillon de l’armée basé dans le département des frontières d’Arauca). On compte au moins six explosions et de nombreux dégâts matériel mais aucune perte dans les rangs de l’armée.

Le même jour, l’ELN a mené une attaque à l’explosif contre l’oléoduc Transandino de la compagnie pétrolière d’Etat Ecopetrol. L’année dernière, l’infrastructure pétrolière colombienne a subi 107 attaques, dont 89 ont affecté l’oléoduc Caño Limón-Coveñas et 18 le Transandino.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Le bilan officiel de la journée de manifestations à l’occasion de la grève nationale en Colombie est de 35 arrestations (33 à Bogota et deux à Medellin). Les affrontements ont été sévères et les dégâts important. 8 policiers ont été blessés. A Bogota, des centaines de manifestants cagoulés se sont affrontés à partir de 2 heures de l’après-midi avec la police municipale et les unités anti-émeutes. La manifestation s’est transformée en une bataille acharnée qui a occasionné des dégâts à de nombreux bâtiments y compris la cathédrale.

Affrontements place Bolivar

Affrontements place Bolivar

Des manifestants de la marche pour l’emploi et les salaires, organisée par de nombreuses organisations politiques, syndicales et sociales, se sont affrontés la police mardi devant le Ministère du Développement social de la Nation, dans la capitale fédérale, Buenos Aires. Les incidents ont débuté lorsque les militants de ces groupes, dirigés par le CTA Autonoma, ont voulu couper la ligne Metrobus sur l’Avenue du 9 juillet, à la hauteur de l’avenue Belgrano, où se trouve le siège du Ministère. La police est alors intervenue. Au moins un manifestant a été arrêté pour jet de projectile sur les policiers.

La manifestation de Buenos Aires

La manifestation de Buenos Aires

Samedi 13 avril, la police espagnole a arrêté un homme pour terrorisme. Il est accusé d’avoir géré des sites internet de l’ELN et d’avoir aidé à la création de son infrastructure numérique. Cette arrestation est le fruit d’une enquête menée en coordination avec les autorités colombiennes qui essayent de faire fermer les sites internet et les comptes de l’ELN sur les médias sociaux depuis l’attaque contre l’école de police du 18 janvier (voir notre article).

Par ailleurs l’armée colombienne aurait déjoué une attaque à l’explosif prévue par le front Camilo Torres Restrepo contre des policiers et des soldats dans la ville d’El César. Cette attaque aurait, semble-t-il, dû être menée en plein milieu du cessez-le-feu unilatéral que l’ELN avait décrété à l’occasion de la Semaine Sainte (voir notre article).

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN