Le Secours rouge organisera à Bruxelles, du samedi 12 au mardi 15 décembre, une exposition sur l’histoire des trois Secours rouge en Belgique (1925-1942, 1971-197?, 1985-…) et sur l’histoire générale du Secours rouge international.
Nous renouvelons notre appel à ceux et celles qui détiennent des documents d’archives pour qu’ils nous les prêtent le temps de l’exposition.

Affiche de la section française du SRI de l'entre-deux-guerres

Affiche de la section française du SRI de l’entre-deux-guerres

Olivier Chastel et Denis Ducarme, respectivement président du MR et chef de groupe MR à la Chambre, ont annoncé mercredi avoir déposé leur proposition de loi sur le droit au travail. L’objectif de ce texte « est de garantir aux travailleurs le droit de pouvoir accéder librement à leur lieu de travail, d’y circuler, d’y accomplir leurs activités et d’assurer les nécessités fondamentales liées à l’infrastructure ». Le blocage des routes – qui est déjà interdit par la loi – n’est pas la cible essentielle du projet de loi qui vise la liberté qu’ont les travailleurs d’installer un piquet de grève à l’entrée de l’entreprise.

La CNE a réagit en exposant que « si l’on veut que chaque travailleur puisse exercer son droit de faire grève, le piquet est bien plus indispensable qu’il y a 30 ans », en raison de la précarisation du contrat de travail, de la rémunération et du marché du travail: « Dans un marché du travail plombé par le chômage, de plus en plus de travailleurs n’osent plus s’exposer en faisant grève sans en être empêchés (….) Interdire le piquet de grève à l’entrée d’une entreprise revient à faire glisser la responsabilité de la grève du collectif vers chaque individu qui, potentiellement, sera soumis à la vengeance de sa hiérarchie, ce qui affaiblira considérablement le droit de grève dans les faits »

Les limites du droit de grève ont été fixées dans cet accord conclu entre syndicats et employeurs en 2002. L’idée de l’actualiser a été lancée lundi par Kris Peeters, ministre de l’Emploi. La fédération patronale a déclaré qu’il faudra, à court terme, actualiser le l’accord de 2012 et menace: « Les syndicats ont tout intérêt à saisir la main que nous tendons et à entamer une concertation à ce sujet, sans quoi c’est au niveau politique qu’il faudra assurer la sécurité juridique

Un piquet de grève à Bpost ce vendredi

Un piquet de grève à Bpost ce vendredi

La direction de Bpost a saisi les tribunaux de première instance pour faire lever les piquets de grève aux centres de tri de Bruxelles, Charleroi et Liège. Les grévistes risqueraient donc une amende de 1.000€ s’ils poursuivent leur action ce mardi. Les piquets étaient pourtant informatifs et ne bloquaient pas les distributions de journaux et de colis, précisément pour éviter ce genre de riposte démesurée. Les travailleurs affiliés à la CSC sont en grève depuis la fin de la semaine dernière pour protester contre la baisse des salaires de nuit, qui passe à 240€ par an, payés en éco-chèques. Seule la période de 22h à minuit, le dimanche soir est à présent considéré comme ‘travail de nuit’, payable et récupérable. Ce genre de recours dans une entreprise du service public serait inédit.

Bpost fait lever les piquets de grève par la justice

Bpost fait lever les piquets de grève par la justice

Les 7 bomspotters accusés de s’être introduits dans le Quartier général de l’OTAN, aussi appelé SHAPE, d’y avoir pris des images et de les avoir ensuite diffusées sont convoqués au tribunal correctionnel de Mons le 26 octobre 2015. Ils risquent 5 ans de prison et une forte amende. Voir le communiqué.

Un rassemblement aura lieu dés 8h du matin, devant le Palais de Justice de Mons, 35 rue de Nimy. Un bus part de Bruxelles à 6h59 (devant le Novotel, Avenue Fonsny), il est nécéssaire de réserver sa place ici.

Procès des Bomspotters

Procès des Bomspotters

La police a transmis au parquet les noms des grévistes qui ont bloqué l’autoroute E40 à Herstal (voir notre article précédent). Pour le seul blocage de l’autoroute, les grévistes pourraient recevoir des peines allant jusqu’à 10 ans de prison et 6000€ d’amendes, si le parquet décide de les poursuivre, et pour la seule inculpation « d’entrave méchante à la circulation ». Les noms seront probablement également transmis dans le cadre de l’enquête qui entoure le décès d’une Danoise de 74 ans. Médias et policiers se sont empressés de rejeter la faute de la mort de cette femme aux grévistes puisque le chirurgien serait arrivé 45 minutes en retard à l’opération qu’il devait pratiquer à cause du blocage.

Barrage syndical sur la E40

Barrage syndical sur la E40

Ce 24 octobre à 17h30, 42 Boulevard du Régent, Métro Arts-Loi

Le 24 octobre, Georges Abdallah entamera sa 32e année de détention. Il est enfermé depuis 1984 pour sa participation aux ‘Forces Armées Révolutionnaires Libanaises’ qui avaient répliqué à l’invasion du Liban et aux massacres de Sabra et Chatila par des actions armées contre des agents américains et israéliens en Europe. Georges est libérable depuis 1999, mais des pressions continues de l’administration américaine ainsi que l’amitié franco-israélienne ont saboté toutes les demandes de libération qu’il a pu faire jusqu’à aujourd’hui.

Malgré cet interminable enfermement, Georges reste fidèle à ses convictions communistes et antisionistes, c’est son engagement et sa détermination que l’état français veut miner avant d’envisager sa libération.

D’autres manifestations auront également lieu en France, au Liban, à New-York… Voir la liste des rassemblements.

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Le Conseil des ministres, réuni vendredi, a accepté vendredi de libérer un montant de 720.000 euros pour l’achat de 8 véhicules blindés (d’un modèle non précisé) destinés au transport de policiers locaux mobilisés pour les manifestations d’envergure qui ont lieu pour la plupart à Bruxelles. Selon le président de la Conférence des bourgmestres bruxellois, les ministres fédéraux ont accédé en cela à une demande des six zones de police bruxelloises.

Le montant et le nombre de véhicules correspondent à la demande conjointe des zones de police de bénéficier d’un matériel de transport adéquat pour le transport de 14 pelotons mobilisables et dont elles étaient dépourvues lors de la manifestation nationale du 6 novembre. Suite à cette manifestation, les zones de police se sont ainsi mises d’accord pour affecter à ce type d’événement 14 (et non plus 12) pelotons de 40 hommes en provenance des polices locales. Une décision prise à l’issue de groupes de travail ayant permis aux zones de police de lister les choses qu’elles devaient gérer elles-mêmes, comme les équipements de protection du personnel, et d’autres qu’elles demandent au fédéral de prendre en charge comme l’achat de véhicules de transport du personnel policier et des personnes arrêtées.

Un blindé Shorland 600 actuellement en service

Un blindé Shorland 600 actuellement en service

Ce 19 octobre, le conseil communal de la ville de Bruxelles s’est prononcé à l’unanimité contre le déplacement du chemin du Keelbeek, sentier qui traverse de part en part le terrain sur lequel devrait être construit la ‘Maxi-Prison de Haren’, le plus grand complexe pénitentiaire du pays et pierre angulaire du plan fédéral d’élargissement du parc pénitentiaire. Le déplacement de ce sentier est l’une des conditions préalable à l’application du permis d’urbanisme. Notre article précédent explique un peu plus en détails pourquoi le chemin bloque la construction.

La future prison de Haren

La future prison de Haren

Seul un inspecteur engagé à temps partiel dans la brigade anti-terroriste de la police fédérale travaille dans l’ « Internet Intelligence Support Unit », la cellule chargée de ‘screener’ le net à la recherche des propos ‘extrêmistes’ et ‘radicaux’. Les autres inspecteurs qui y travaillaient ont quitté l’unité dans le courant de l’année 2014. Dix inspecteurs supplémentaires le rejoindront le 1er janvier 2016, leurs tâches seront élargies puisqu’ils ne devront pas seulement rechercher le ‘radicalisme’ mais aussi pour ‘débusquer tout phénomène’.

Ceci ne concerne que la cellule anti-terroriste de la police fédérale. La Sûreté de l’Etat surveille également le net.

Police Fédérale

Police Fédérale

Le service flamand pour l’Emploi, VDAB, va installer comme ses homologues wallon et bruxellois un bouton d’alerte dans ses locaux où ont lieu les entretiens avec les chômeurs, afin de protéger ses employés des chômeurs mécontents. Ce bouton d’alerte a été installé dans les antennes du Forem en Wallonie depuis l’an dernier et il est en cours d’installation chez Actiris à Bruxelles. Les antennes des services régionaux de l’emploi forment leur personnel aux « situations de crise » et en engagent des vigiles.

En 2014, le VDAB, en Flandre, a enregistré 77 cas de violence (physique ou verbale, menaces…) dans ses bureaux. A Bruxelles, Actiris parle de près de 30 incidents depuis le début de l’année 2015. Au Forem, 65 incidents ont été répertoriés en 2014. Et même l’ONEM n’y échappe pas : 42 incidents en 2014. Et cela ne risque pas d’aller en s’arrangeant: à partir du 1er janvier 2016, les services régionaux pour l’emploi et la formation seront en effet chargés de réprimander les demandeurs d’emploi qui ne font pas à leurs yeux « suffisamment d’effort » pour trouver un job. Jusqu’à la dernière réforme de l’état, cette tâche était assurée par l’ONEM.

VDAB

VDAB