La nouvelle « loi citoyenne de sécurité », prévoit des amendes allant jusqu’à 30.000 euros pour les « infractions graves » comme « menacer ou insulter un policier » ou « disposer des éléments qui empêchent la libre circulation des véhicules et des personnes ». Le projet de loi prévoit aussi des amendes allant jusqu’à 600.000 euros pour les infractions « très graves » comme « filmer ou diffuser des images de policiers qui puissent menacer leur sécurité » ou « manifester sans préavis devant des institutions de l’Etat comme le Congrès, le Sénat ou les hauts tribunaux ». L’actuel ministre de l’Intérieur à l’origine du projet de loi, Jorge Fernandez Díaz, est un fasciste notoire, ex-membre de la Phalange et toujours membre de l’Opus Dei.

Entre autre mobilisation contre la « loi Fernandez », une manifestation organisée par la Coordinadora Antifascista de León au cours de laquelle des banderoles et des slogans ont appelés à la libération des prisonniers révolutionnaires.

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La Chambre de l’Audiencia Nacional a accepté d’extrader un membre présumé du PCP-SL, Mary Hilda Perez Zamora, que la justice péruvienne accusé de «participation à divers actes de terrorisme» entre décembre 1989 et décembre 1992, dont une embuscade de la guérilla maoïste contre une patrouille de l’armée péruvienne, qui s’étzit soldée par la mort de neuf soldats en 1991. Dans l’ordre en date du 18 Février, les juges de la Chambre a rejeté les arguments présentés par la défense. Perez Zamora , arrêté le 9 mai 2011 dans le cadre d’un mandat d’arrêt international , avait demandé l’asile politique en 2013. Toutefois , les juges espagnols considèrent cette demande ne pose « aucun obstacle » à son extradition vers le Pérou … Après l’approbation du tribunal, la décision finale appartient au gouvernement espagnol.

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La Carboneria, squat barcelonais occupé depuis 2008 dans le quartier de Sant Antoni, a été expulsée par la police le mercredi 19. Ce lieu était assez connu dans la mouvance autonome locale car c’était un squat d’activités, proposant de nombreuses activités, notamment une bibliothèque et une zone d’accès libre à internet. Lors de l’expulsion, deux squatters se sont suspendu-e-s depuis les fenêtres du dernier étage, tandis que les policiers envahissaient le bâtiment jusqu’au toit. Dehors, des centaines de policiers bouclaient le quartier (avec les pompiers en renfort), et de très nombreuses personnes affluaient en solidarité, le tout sous la surveillance policière d’un hélico.

Une décision de justice autorisait l’expulsion les lieux, suite à une plainte de la banque Barclays, propriétaire du bâtiment. Après l’expulsion, une manifestation sauvage s’est déroulée, puis une assemblée s’est tenue, et le soir-même, une manifestation de solidarité avec les squatters expulsé-e-s a été organisée et s’est déroulée dans la ville. Environ 2 500 personnes y ont participé. La police a tenté rapidement de disperser les manifestant-e-s, faisant notamment usage d’un camion à canon sonore, provoquant des nausées chez de nombreuses personnes. Plusieurs containers/poubelles ont été renversés et/ou brûlés sur le parcours, les manifestant-e-s ont aussi caillassé des banques et bien sûr des lignes de flics… Des banques ont été taguées et des distributeurs de billets brisés et/ou incendiés. Suite à ces émeutes, deux personnes (âgées de 23 et 26 ans) ont été arrêtées.

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Alba Gonzalez Camacho, utilisatrice assidue de Twitter, a été condamnée cette semaine à une peine d’un an de prison pour avoir publié des messages considérés par les autorités comme faisant l’apologie du terrorisme. Elle même se défini comme une ‘personne subversive, avec un coeur plus sombre que la nuit mais une âme rouge comme le sang’. Le 18 juillet 2012, elle a publié ce texte, ‘le PP (parti au pouvoir) m’a enseigné que nous avions toujours un grand besoin des GRAPO’. Faisant référence au groupe basque, elle avait également publié ‘l’ETA, puisque vous avez déposé les armes, vous pourriez nous les donner, nous en avons besoin’. Le tribunal a affirmé que ces messages à contenu idéologique étaient hautement radicaux et violents et qu’ils faisaient l’apologie du terrorisme. Gonzalez Camacho n’a pas été incarcérée suite à un accord conclu entre les parties, mais le sera à la moindre récidive.

Procès de Alba Gonzalez Camacho

Procès de Alba Gonzalez Camacho

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La ville de Burgos était secouée par une vague populaire de protestation. Les habitants du quartier de Gamonal s’opposent à un projet urbanistique des autorités de la ville et financé par l’état espagnol. Les manifestations se multipliaient, les arrestations et autres affrontements aussi. Des rassemblements de solidarité avaient eu lieu dans 46 villes espagnoles. A Madrid, dans le centre-ville, les manifestants avaient lancé des fumigènes et mis le feu à des poubelles. La police anti-émeute était intervenue faisant au moins onze blessés. Quatorze personnes avaient également été arrêtées.

Chaque soir, des milliers de personnes venaient manifester dans le quartier pour réclamer l’abandon définitif du projet. Ils avaient aussi installé un petit campement à proximité pour tenter d’empêcher la poursuite du chantier. Le maire de Burgos a annoncé vendredi l’abandon du projet d’aménagement urbain.

Manifestation à Madrid en solidarité avec Burgos

Manifestation à Madrid en solidarité avec Burgos

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Les habitants du quartier de Gamonal, à Burgos, s’oppose au plan des autorités de la ville visant à transformer une ancienne rue en un boulevard avec des arbres et un parking souterrain. Les protestations des habitants se sont transformées en affrontements avec la police après que celle-ci ai chargé les habitants refusant de quitter l’endroit de fin de manifestations. Une dizaine de policiers ont été blessés ainsi que de nombreux manifestants. 40 habitants ont été arrêtés et 16 inculpés.

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Le 29 novembre dernier, le gouvernement espagnol a approuvé un projet de loi sur la sécurité. Cette loi contient de sérieuses mesures répressives notamment contre les manifestations non autorisées. Re-baptisée ‘loi-muselière’, elle prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 30.000 euros pour une ‘participation à une manifestation non autorisée’. Hier, des milliers de personnes se sont réunies à proximité du Congrès à Madrid pour dénoncer cette loi et l’atteinte à la liberté de manifester qu’elle engendre. De violents affrontements ont éclaté à l’issue du rassemblement entre les policiers anti-émeute qui cordonnaient le bâtiment et les manifestants qui tentaient de défiler vers le centre-ville.

Répression de la manifestation contre la loi-muselière

A 3 heures du matin mercredi, les forces de l’ordre ont arrêté cinq personnes appartenant à la mouvance anarchiste à Barcelone. Toutes sont accusées d’avoir pris part à une attaque à l’explosif en octobre dernier, attaque revendiqué alors par le Comando Insurrectional Mateo Moral. Parmi les arrêtés, Francisco Javier Solar Dominguez et Monica Andrea Caballero Sepuldeva qui avaient été acquitté en juin 2012 dans l’affaire ‘Caso Bombas’. Ils étaient alors poursuivis pour une série d’attaques contre l’Etat chilien et ont été acquittés faute de preuves. Après avoir déclaré que tous deux avaient été identifiés sur des caméras de surveillance, le ministre de l’Intérieur a réagi en affirmant qu’ils ‘font partie d’un commando très bien organisé, extrêmement dangereux avec de fortes connexions internationales (…) ils sont très connus pour leur passé délictueux au Chili’. C’est d’ailleurs après avoir pris contact avec Interpol au Chili pour confirmer leurs identités que les autorités espagnoles ont arrêtés les deux militants. Ils ont été placés en détention préventive et doivent comparaître ce vendredi devant le juge de l’Audience nationale, tribunal chargé des affaires de terrorisme. Celui-ci se prononcera sur leur maintien, ou non, en détention.

Francisco Javier Solar Dominguez et Monica Andrea Caballero Sepulveda

Francisco Javier Solar Dominguez et Monica Andrea Caballero Sepulveda

Une membre présumée du PCP-SL, qui est accusée d’être impliquée dans plusieurs actions armées dans les années 90, a été arrêté jeudi passé dans le nord de l’Espagne à Ugao-Miraballes(Vizcaya). Achata Miryan Farfan fait l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par le Pérou.
Un autre membre présumé du PCP-SL, Luis Enrique Paredes del Pino, ayant la double nationalité péruvienne et espagnole, avait été arrêté en janvier en Espagne. Il est en liberté provisoire en attendant qu’un tribunal statue sur son éventuelle extradition.

Achata Miryan Farfan

Achata Miryan Farfan

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Ce 8 novembre, le plénum de la Division criminelle de la Haute Cour s’est réuni pendant plus de quatre heures. A l’issue de cette concertation, il a accepté de libérer neuf prisonniers politiques basques à qui la doctrine 197/200 dite Parot (doctrine qui permet d’étendre les peines de prison des personnes reconnues coupables d’infractions terroristes) a été appliquée. Cette décision a été prise après le vote favorable de neuf juges contre huit défavorables. Cette décision a été prise conformément après l’arrêt de la Cour européenne des Droits de l’Homme qui a annulé la doctrine 197 /200.

Les prisonniers qui seront libérés sont Txomin Troitiño, Isidro Garalde, Iñaki Urdiain, Jon Aginagalde, Jokin Sancho, Elias Fernandez Castañares, Joseba Artola, Luis Mari Gomez Patxi Azkargorta .

Elias Fernandez Castañares