Soixante sympathisants et membres supposés du PCI(maoïste) se sont rendus à la police du district de Narayanpur (Chhattisgarh) ce jeudi. Les autorités ont annoncé que la plupart d’entre eux sont des membres de la milice maoïstes et du DKMS dans certaines zones du district: Erakbhatti, Kohkametta, Kachchapal et Piddalpar. « Tous étaient actifs au profit de l’organisation maoïste depuis sept ou huit ans ».

Reddition massive

Reddition massive

Rappelons que la politique de reddition mise en place par le gouvernement demeure une vaste campagne de contre-propagande et que ces informations sont à prendre avec des pincettes.

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Les affrontements ont repris ce lundi à Notre-Dame-des-Landes. Une centaine de zadistes ont fait face aux gendarmes arrivés en force dès le matin. Un véhicule blindé est même déployé et des gaz lacrymogènes ont été tirés. Les forces de police avaient pour ordre d’empêcher la levée de nouvelles barricades. Dans les champs, les pelleteuses ont repris le travail. Quelques ruines d’habitations sont déblayées rapidement.

Deux semaines après le début des expulsions, les forces de l’ordre se déploient à nouveau en nombre autour de la ZAD, multipliant les contrôles et interdisant l’accès à tous les véhicules. Ce retour policier survient après plusieurs jours de calme. Le premier ministre a indiqué que les expulsions reprendraient le 14 mai pour les projets non-régularisés.

Reprise des affrontements après un calme relatif ces derniers jours à la ZAD

Reprise des affrontements après un calme relatif ces derniers jours à la ZAD

Le 19 avril, le président équatorien, Lenin Moreno, a annoncé ne plus vouloir accueillir les négociations entre le gouvernement et l’ELN. Cette décision fait suite à des incidents, impliquant l’ELN, ayant eut lieu à la frontière entre la Colombie et l’Équateur.

Depuis lors, Pablos Beltran, le chef des négociations pour l’ELN, a annoncé qu’il avait besoin de garanties contre une possible extradition vers les États-Unis, avant de reprendre des négociations dans un autre pays. Les États-Unis avaient, en effet, envoyé plus tôt en avril une demande d’extradition concernant un commandant des FARC.

Le négociateur de l'ELN, Pablo Beltran,

Le négociateur de l’ELN, Pablo Beltran,

Les guérillas du PKK ont multiplié les opérations ces derniers jours. Les autorités turques ont reconnu avant hier qu’un militaire avait été tué et quatre autres blessés lors d’un combat avec les combattants du PKK près du village d’Akcabudak, à Lice. Les soldats blessés ont été transportés à l’hôpital à bord d’un hélicoptère dépêché sur les lieux. Avant-hier, elles ont reconnu qu’une attaque à l’IED avait tué un autre militaire dans la région de la colline Soru Tepe à Sirnak. Les forces kurdes affirment que les pertes de l’armée ont été bien plus lourdes pendant cette période, les estimant à huit morts au moins.

Combattant·e·s du PKK (archives)

Combattant·e·s du PKK (archives)

La police sud-africaine a tué par balle un adolescent, lundi soir. Des manifestations avaient éclaté la semaine dernière dans la province sud-africaine du Nord-Ouest pour protester contre le manque de services publics et dénoncer la corruption. Les protestataires exigent la démission du premier ministre de la province, Supra Mahumapelo, un allié de l’ancien président Jacob Zuma, contraint de démissionner en février sur fond de scandales.

Le week-end a été calme à Mahikeng, mais la colère s’est propagée lundi à une autre ville de la province, Taung, située à près de 300 km plus au sud. Des violences y ont opposé des manifestants et la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Des magasins ont été pillés et des bâtiments incendiés. Les brusques flambées de violence urbaine, désignées sous le nom d’« émeutes pour l’amélioration des services publics », sont quotidiennes ou presque en Afrique du Sud.

Intervention policière à Mahikeng

Intervention policière à Mahikeng

Dimanche, nous vous annoncions que les forces de sécurité avaient abattu seize guérilleros dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) (voir notre article).

En début de semaines, les autorités locales ont annoncé que le bilan de la fusillade s’élevait à 31 maoïstes tués, parmi lesquels figurerait Muppala Lakshman Rao, alias Ganapathy (68 ans), dirigeant du PCI(maoïste). Prenant la parole ce mercredi devant la presse, l’inspecteur général adjoint de police Ankush Shinde a annoncé que selon une information exclusive reçue ce jour, Ganapathy se trouvait dans les jungles de Kaswapur pour tenir une réunion secrète lorsque les soldats sont intervenus dimanche. « Les corps doivent encore être identifiés. Mais nos renseignements sont que lorsque le C-60 a attaqué le campement, Ganapathy s’y trouvait ». Ce décès n’a dès lors pas encore été confirmé.

Muppala Lakshman Rao, alias Ganapathy

Muppala Lakshman Rao, alias Ganapathy

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Au cœur du conflit, la méthode utilisée par trois organisations syndicales pour mobiliser les cheminots pendant trois mois sans trop peser sur leur feuille de paie. La formule de la grève en pointillé – deux jours de débrayage suivis de trois jours de travail puis de deux jours de grève pendant trois mois – va déclencher une bataille juridique entre syndicats et direction.

La SNCF part du principe que les dix-huit préavis de grève étalés sur trois mois déposés par les trois organisations syndicales ne forment qu’un seul et même mouvement social. Ce qui permet à la direction des ressources humaines de mensualiser le calcul des jours de repos. Ainsi, sur un mois complet, un gréviste assidu verra sur sa feuille de paie 15 jours décomptés de sa paie au lieu des 10 journées de débrayage. La CFDT-cheminots va déposer une procédure d’urgence en référé devant le tribunal de grande instance de Bobigny.

La grève à la SNCF

La grève à la SNCF

Quatre Italiens et deux Suisses ont été placés en garde à vue dans les Hautes-Alpes. Ils sont accusé d’ « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire national et en bande organisée ». Ces militants avaient participé ce dimanche à une expédition en solidarité avec les migrants qui passent par différents cols des Alpes pour arriver en France. Les gendarmes ont essayé en vain d’empêcher l’entrée en France des activistes et des migrants qui les accompagnaient. Cette action était une réponse au coup médiatique des « Identitaires » qui prétendaient avoir fermé le col de l’Échelle.

Six arrestations après l’action solidaire du col de Montgenèvre

Six arrestations après l’action solidaire du col de Montgenèvre