La police soudanaise a tiré des gaz lacrymogènes, matraqué des manifestants et procédé à plusieurs arrestations lors d’une manifestation contre la hausse des coûts de la vie à Khartoum. De manifestants s’étaient rassemblés devant le palais présidentiel pour protester contre la hausse des prix des produits de base. Pressé par le FMI, le Soudan a dévalué sa monnaie à 18 livres soudanaises pour un dollar contre un taux de 6,7 livres en 2017. Il a réduit également ses subventions aux produits de base, entraînant un doublement des prix du pain.

Les affrontements de Khartoum

Les affrontements de Khartoum

Le gouvernement français a choisi d’abandonner le projet controversé d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Matignon a informé mercredi des élus locaux, peu avant une déclaration du Premier ministre à la sortie du Conseil des ministres. L’alternative devrait être d’aménager l’actuel aéroport Nantes-Atlantique, comme l’envisageaient des médiateurs dans leur rapport remis le 13 décembre. Malgré l’abandon, l’exécutif s’est engagé à évacuer la ZAD. Des renforts de sept escadrons de gendarmerie mobile, soit plus de 500 hommes, sont attendus aujourd’hui mercredi sur place avec pour objectif de quadriller la zone et procéder à des contrôles.

A la ZAD

A la ZAD

Notre camarade Georges Louis, délégué syndical à la CGT et militant du Secours Rouge Arabe a à nouveau été arrêté ce matin. Une unité spéciale de la police a perquisitionné son domicile. Après avoir fouillé et saccagé son appartement, ils ont emmené Georges pour l’interroger. Georges avait déjà été arrêté le 10 octobre dernier dans le cadre de la répression contre le mouvement d’opposition à la Loi Travail XXL. Voir le communiqué du SRI publié à l’époque. Nous attendons plus d’informations sur cette nouvelle arrestation.

Au rassemblement à Paris en novembre 2017.

Au rassemblement à Paris en novembre 2017.

Un militant du FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine) a été abattu à Jayus (entre Tel Aviv et Naplouse, à l’est de Qalqilya) hier. Il était âgé de 24 ans. Le FDLP avait par ailleurs tenté d’organiser un rassemblement à Jerusalem-Est ce 9 janvier, mais la police avait interdit le rassemblement et arrêté trois organisateurs.

Funérailles de Ahmed Salim

Funérailles de Ahmed Salim

Le samedi 13 janvier, comme chaque année depuis 2008, une grande manifestation a fait le tour de Bilbao pour exiger le rapatriement des prisonniers basques. Plus de 95.000 personnes ont répondu à l’appel de la Plate-forme civique Saré exiger la fin de la « violation des droits des prisonniers et des prisonniers politiques basques et leurs familles ». Ni la pluie ni le froid n’ont empêché des dizaines de milliers de personnes de participer à cette manifestation massive qui a lieu chaque année en janvier.

Les familles de prisonniers participant à la manifestation brandissaient des panneaux indiquant les destinations et distances qui leur étaient imposées pour visiter leur proches pendant à peine 40 minutes (« Grenade 875 km », « Almeria 1.040 km », etc.). Depuis 1989, il y a eu 16 décès dans des accidents de la route parmis les familles visitant les 300 prisonniers liés à l’ETA et à la gauche indépendantistes. Sur ces 300, seuls cinq sont actuellement détenus au pays basque.

La manifestation de samedi à Bilbao

La manifestation de samedi à Bilbao

Un tribunal militaire israélien a prolongé lundi pour au moins deux jours la détention d’Ahed Tamimi avant de décider mercredi si la jeune palestinienne impliquée dans une vidéo devenue virale restera ou non en prison jusqu’à son procès. Ahed Tamimi, 16 ans, est l’une des protagonistes d’une vidéo qui la montre, avec sa cousine Nour, 20 ans, bousculer deux soldats israéliens envahissant leur maison, puis leur donner des coups de pieds et de poings le 15 décembre en Cisjordanie occupée. Ahed Tamimi, sa mère et sa cousine ont été arrêtées les 19 et 20 décembre. Ahed Tamimi a été inculpée le 1er janvier par la justice militaire israélienne de douze chefs d’accusation, liés à l’incident du 15 décembre mais aussi à des faits antérieurs présumés, comme des jets de pierres.

Ahed Tamimi

Ahed Tamimi

En Mauritanie, le mouvement anti-esclavagiste « Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste » avait organisé une rassemblement mardi dernier pour dénoncer la détention de plusieurs de leurs membres au carrefour de la polyclinique de Nouakchott. Ils comptaient se diriger vers le siège des Nations unies pour une marche qui se voulait pacifique. Elle a finalement été stoppée net par l’intervention massive des forces de sécurité. Plusieurs manifestants ont été battus avec des matraques et neuf d’entre eux ont arrêtés. Ils ont depuis été relâchés.

Une victime de la répression de mardi

Une victime de la répression de mardi

Deux prisonnières politiques basques sont en isolement total depuis le 18 mai 2017 au Centre Pénitentiaire d’Albolote (Grenade). Parce qu’elles ont refusé les mesures vexatoires, machistes et discriminatoires (réductions des activités pour les femmes, organisation de cours uniquement pour les hommes, obligation pour les femmes de nettoyer les espaces communs…) prises par la Direction de l’établissement, elles sont recluses dans un quartier disciplinaire, sans contact avec aucune autre détenue, et pour seule activité, une sortie quotidienne de 4h dans une cour de 15×15.

Les forces de solidarité vous invitent à leur écrire un message de soutien. Elle comprennent le français pour avoir séjourné un long moment dans différentes prisons de l’Hexagone dans les années 2000

Ainhoa Mujika Goni
Agurtzane Delgado Iriondo
GRANADA (Albolote)
Centro Penitenciario
Carretera Comarcal 220, km.6
Apdo. 2.062
18.220 Albolote ESPAGNE

Agurtzane Delgado Iriondo

Agurtzane Delgado Iriondo


Ainhoa Mujika Goni

Ainhoa Mujika Goni

Dossier(s): Archives Espagne

Un détachement du 85e bataillon d’infanterie de l’armée philippine a affronté une colonne d’une vingtaine de combattants de la NPA dans les environs de Lopez, dans la province de Quezon, ce lundi matin. La fusillade a duré 20 minutes et on n’en connait pas le bilan.

Une photo prise peu après l'affrontement

Une photo prise peu après l’affrontement