Toute personne souhaitant introduire une demande de naturalisation dans l’État allemand de Saxe-Anhalt devra témoigner de son soutien au droit de l’état d’Israël à exister. Le ministère de l’Intérieur de ce Land de l’est de l’Allemagne a fait part de cette nouvelle condition dans un décret envoyé fin novembre aux autorités locales. Le décret en question stipule que le droit de l’État d’Israël à exister est la raison d’être ou la raison d’État de l’Allemagne.

La loi introduisant la peine subsidiaire d’interdiction de manifester fait débat depuis plusieurs mois. Elle avait remise en cause après un premier accord (voir ici) et un avis du Conseil d’Etat (voir ici), les syndicats ayant fait fortement pression sur le PS. Un accord a finalement été trouvé. La peine subsidiaire d’interdiction de manifester est finalement retirée. La clause relative aux droits et libertés en matière de restrictions de la circulation (dite “loi Bodson”) est aussi supprimée. La notion d’”entrave méchante” est ainsi retirée. Cependant la notion d’entrave méchante à la circulation continue d’exister dans le code pénal. Elle pourra toujours être invoquée par un tribunal s’il s’avère que des faits commis lors d’une grève ou d’une manifestation entrent dans ce cadre.

D’autres articles de la loi sont maintenus. La comparution immédiate sera réformée avec l’instauration d’une procédure courte en cinq jours ouvrables. En première lecture, le gouvernement avait déjà donné son feu vert à une procédure d’un minimum de 10 jours et d’un maximum de 70 jours. Celle-ci sera désormais accélérée à un minimum de 5 jours et un maximum de 40 jours. Cette procédure accélérée sera mise en place uniquement en cas d’accord du suspect. Les poursuites et sanctions visant les agressions contre les personnes exerçant des fonctions sociales d’autorité (y compris la violence contre la police) seront aussi renforcées.

Vendredi 1 décembre, les populations de la province de la Nyanga sont descendues dans la rue et on érigé des barricades pour manifester leur mécontentement face à la coupure prolongée d’électricité qu’elles supportent depuis plus d’une semaine. Si l’objectif de cette manifestation était de faire pression sur les autorités pour aboutir à une solution durable, elle a été interrompue par l’intervention des forces de l’ordre. Tchibanga, le chef-lieu de la province de la Nyanga souffrait de coupures prolongées bien avant cette coupure en continu. Les habitants ont caillassés les policiers qui ont usé de gaz lacrymogènes.

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Victor Manuel Rocha, 73 ans, a occupé de très hauts postes au sein de la diplomatie américaine: avant de terminer sa carrière au département d’Etat comme ambassadeur en Bolivie de 2000 à 2002, il a notamment été membre du Conseil de sécurité nationale, organe de la Maison Blanche, de 1994 à 1995, sous le président Bill Clinton. Il a aussi été en poste dans de nombreuses ambassades américaines en Amérique latine, dont justement celle de la Havane. Né en Colombie et naturalisé américain, M. Rocha a, par conviction anti-impérialiste, commencé à renseigner le gouvernement cubain dès 1981. Même après avoir quitté le département d’État en 2002 au terme d’une trentaine d’années de service, il a poursuivi son travail d’espionnage pour Cuba. M. Rocha a notamment été conseiller pour le US Southern Command, l’organe qui coordonne les forces armées américaines en Amérique latine, dont Cuba.M. Rocha a été confondu par un membre du FBI qui s’est fait passer, en 2022 et 2023, pour un agent des services cubains de renseignement. Après avoir reçu un message de l’agent sous couverture, M. Rocha s’est rendu (en évitant soigneusement d’être suivi) à un rendez-vous avec ce faux agent cubain, qui cachait micro et caméra pour le confondre.

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Pendant toute la journée de vendredi, les zones de police du pays ont dû faire face à de nombreuses difficultés en raison d’une panne d’électricité et de travaux au siège de la police fédérale à Bruxelles. De nombreuses zones de police et unités de la police intégrée ont été touchées. Les policiers ont rencontré des difficultés quand ils vérifiaient les données de personnes qu’ils contrôlaient. D’autres opérations ne pouvaient pas non plus avoir lieu, dans les aéroports de Zaventem et de Charleroi.

Les forces d’occupation ont arrêté environ 60 citoyens palestiniens de Cisjordanie entre samedi soir et dimanche matin, dont 5 jeunes femmes (étudiantes universitaires) et d’anciens prisonniers. Les arrestations ont été concentrées dans les gouvernorats d’El Khalil et de Ramallah, tandis que les autres arrestations ont été réparties entre les gouvernorats de Ariha, Jénine, Salfit et Beitlehem. Le nombre total des arrestations est ainsi passé à environ 3 480 depuis le 7 octobre.

Le gouvernement philippin et la Nouvelle armée du peuple (NPA), la branche militaire du Parti communiste des Philippines (CPP), vont reprendre les pourparlers de paix pour la première fois depuis six ans, ont annoncé mardi les deux parties et le facilitateur, la Norvège. « Les parties conviennent d’une résolution pacifique et fondée sur des principes du conflit armé », ont déclaré les deux parties dans un communiqué commun, ajoutant que les pourparlers de paix porteraient sur des « griefs socio-économiques et politiques profondément enracinés ». Si les négociations aboutissent, les maoïstes mettront fin à leur lutte armée et se transformeront en mouvement politique, selon la Norvège, qui assure la médiation du processus de paix de la nation insulaire depuis une vingtaine d’années. Malgré ces progrès, le gouvernement n’a pas annoncé de cessez-le-feu immédiat et a déclaré que les opérations de contre-guérilla se poursuivraient.

 

Le dirigeant communistes Jaime Padilla marchant dans la Sierra Madre

Après deux vagues d’arrestations en juin (35 arrestations des 5 et 20 juin dernier: voir notre article), ce sont 3 personnes qui ont été arrêtées mardi 28, tôt le matin, en lien avec l’action contre l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air, le 10 décembre 2022 (photo). Elles ont été arrêtées par la SDAT, puis emmenées en garde à vue à Lyon, où elles ont été interrogées pendant trois jours, avant de sortir jeudi en début de soirée.

 

 

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L’agression israélienne a repris à Gaza après une série d’échanges de prisonniers qui ont permis la libération de 70 Israélien.ne.s contre 210 Palestinienn.e.s. La grande majorité de ces derniers sont des mineurs, de jeunes adultes ou des femmes. Parmi les prisonnières libérées, Ahed Tamimi (photo). Deux jours avant le début de la trêve, Israël a rendu public les noms de 300 détenus palestiniens susceptibles d’être libérés. Parmi eux, la grande majorité est mineure – 123 détenus ont moins de dix-huit ans – ou vient d’atteindre la majorité (144). Les 33 autres noms sont des femmes. Selon la liste, 49 sont des membres du Hamas, 60 du Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, et 17 appartiennent au Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). Le plus jeune prisonnier palestinien à avoir été libéré depuis le début de la trêve a seulement 14 ans. Ahmed Salaima a retrouvé sa famille à Jérusalem-Est le 28 novembre.

Dans la liste des 300 noms, il y a aussi les détenus qui sont encore en attente d’un procès. Certains sont détenus sans inculpation ni procès dans le cadre d’une détention administrative. Depuis le début de la guerre, le nombre de Palestiniens maintenus en détention administrative sans inculpation est passé de 1319 à 2070. Il y aurait aujourd’hui plus de 7000 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.

 

Des manifestants masqués ont causé des dégâts cet après-midi à l’entrée de la tour du presbytère de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), dans la Cité universitaire, et ont mis le feu à la porte principale. Les manifestants exigent le renvoi des directeurs du campus et la prise en compte des cas de harcèlement et de violence sexiste. En septembre dernier, les étudiants de la Prepa 5 se sont mis en grève pour exiger que leurs revendications soient satisfaites.