Des habitants de la « Jungle Salimpur » en colère ont occupé l’autoroute Dhaka-Chattogram pour protester contre la décision de l’administration d’expulser les habitations illégales de la zone, près de la route de liaison Bayezid à Chattogram. Des milliers de personnes Les manifestants ont d’abord envahi les rues près de l’Université asiatique pour femmes de la ville portuaire à midi, avant de se rendre dans le quartier de Faujdarhat. Il ont bloqué l’intersection Faujdarhat de l’autoroute la plus fréquentée du pays, vers 13 h 15 mardi, provoquant un important embouteillage. Ils ont ensuite affronté la police, qui utilisait des gaz lacrymogènes pour les faire partir, en lançant des briques. La circulation est redevenue normale vers 17 heures. Les manifestants ont exigé que la propriété des terres leur soit attribuée et ont demandé aux autorités de rétablir l’alimentation en électricité des colonies expulsées dans la zone. L’expulsion fait partie d’un plan gouvernemental visant à construire une prison, des installations sportives, un stade de cricket, une mosquée, un parc safari et à cet endroit….

 

Deux militaire de l’armée gouvernementale, un officier et un soldat de première classe, ont été tués après un échange de tirs, jeudi 18 août, avec des combattants communistes de la NPA dans la province d’Apayao. Les militaires participaient à une patrouille de contre-guérilla lorsque leur groupe s’est heurté à une colonne d’une trentaine de guérilleros à Barangay Lenneng.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

 

Trois membres de la Nouvelle armée populaire ont été tués et deux autres arrêtés après une fusillade de 20 minutes entre les guérilleros et les forces gouvernementales à Barangay Gatbo (Sorsogon), mercredi. L’opération anti-guérilla a été menée par le bureau provincial de la police de Sorsogon avec des éléments de la 1ère compagnie de la force mobile provinciale de Sorsogon, de la police municipale de Prieto Diaz, de la compagnie de renseignement militaire de l’armée philippine, du 31e bataillon d’infanterie et de la 903e brigade. Les maoïstes tués sont Rene Ezperanzate Espano alias « Anjo », Jaime Fortadez alias « Moy », un sous-commandant et Tony alias « Amon ». Les deux personnes capturées sont Janine Chavez et Leopoldo Laririt alias ‘Ani' ». Les forces de sécurité ont récupéré deux Armalite, des munitions, des effets personnels, des médicaments, une radio et des documents.

Un scandale à plusieurs dizaines de milliards de yuans secoue en profondeur le très important secteur des petites banques rurales en Chine. Plus de 100 000 Chinois n’ont plus accès à leurs comptes. Le 10 juillet, plus de 1 000 clients clients avaient manifesté devant le siège de la filiale de la Bank of China à Zhengzhou, la capitale de la province de Henan. Ce rassemblement a débouché sur des affrontements avec des policiers en civil. Depuis, les autorités chinoises harcèlent et intimident les clients afin de les dissuader de manifester. La police appelle des clients pour les inciter exprimer leurs « inquiétudes » de manière légale et à ne pas participer à des rassemblements. Les représentants des autorités locales ont visite à d’autres clients pour les prévenir que manifester pouvait leur coûter leur emploi.

D’autres responsables locaux ont poussé le zèle jusqu’à utiliser l’application officielle anti-Covid. Obligatoire, elle affiche un statut « vert » pour ceux qui ne sont pas malades et « rouge » pour les personnes contaminées ou qui ont été cas contact. Plusieurs clients ont découvert que leur statut avait,  indépendamment de tout test, viré au « rouge », restreignant considérablement leur possibilité de se déplacer et les empêchant… de manifester. Ce détournement de l’application, très commenté sur les réseaux sociaux depuis plus d’un mois, a transformé cette affaire, d’abord régionale, en scandale national. Pékin avait fini par limoger cinq responsables locaux soupçonnés d’avoir trempé dans ce détournement.

 

Si une personne de l’État d’Australie occidentale contracte le covid-19, elle doit rester en quarantaine à domicile pendant sept jours, tout comme ses contacts proches. La police vérifie leur localisation en envoyant périodiquement des SMS et exige l’envoi d’un selfie dans les 15 minutes. La technologie de reconnaissance faciale et le suivi GPS sont utilisés pour déterminer si la personne qui a pris le selfie est effectivement chez elle. Si cela n’est pas fait, la police frappe rapidement à votre porte avec une amende potentiellement lourde. L’application G2G, créée par la start-up technologique locale Genvis, a été utilisée par plus de 150 000 personnes dans l’État depuis son lancement en septembre 2020. La même technologie, fournie par des entreprises différentes, a été testée dans les États de Nouvelle-Galles du Sud, de Victoria, d’Australie-Méridionale et de Tasmanie.

D’autre part, le ministère australien de l’Intérieur a commencé à constituer une base de données nationale de reconnaissance faciale en 2016 – et semble prêt à la mettre en œuvre. En janvier, un appel d’offres a été lancé pour trouver une entreprise chargée de « construire et déployer » les données. L’Australie se prépare à utiliser la reconnaissance faciale pour permettre l’accès aux services gouvernementaux. Et les agences de sécurité publique pressent pour avoir accès à ces outils. La plupart des gouvernements des États ont fourni les permis de conduire de leurs résidents à la base de données centrale, qui stocke également les photos des visas et des passeports. En 2019, un projet de loi a été proposé pour réglementer la technologie de reconnaissance faciale – mis au placard après qu’un examen par une commission parlementaire ait constaté qu’elle n’offrait pas de protections adéquates de la vie privée.

Cops using G2G info.

 

Quelques dizaines de de femmes scandant « Pain, travail et liberté” ont défilé devant le ministère de l’Éducation à Kaboul. Les manifestants ont déployé une grande banderole sur laquelle ont pouvait lire: “Le 15 août est un jour noir”, en référence à la date de la prise de Kaboul par les talibans dont c’est le premier anniversaire. Alors que les femmes défilaient “Justice, justice. Nous en avons marre de l’ignorance”, les forces de sécurité talibanes ont commencé à saisir les téléphones et les appareils photo des journalistes afghans, des correspondants internationaux, et des passants qui tentaient de filmer. Immédiatement après, des talibans en tenue militaire et armés de fusils d’assaut ont bloqué un carrefour devant les manifestantes et commencé à tirer en l’air pendant de longues secondes. L’un d’eux a simulé un tir en visant les manifestantes. Certaines manifestantes se sont ensuite réfugiées dans des magasins proches où elles ont été pourchassées puis battues à coups de crosse de fusil par des talibans. Plusieurs reporters ont été arrêtés, et au moins trois d’entre eux sont toujours en détention.

 

Trois membres présumés de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués dans deux affrontements distincts dans le Misamis Oriental et dans le Negros Occidental. Dans le Misamis Oriental, l’armée a déclaré que les guérilleros communistes et le 58e bataillon d’infanterie se sont affrontés au cours d’une fusillade de 20 minutes à Sitio Haruhay, Barangay Lunotan, jeudi matin, entraînant la mort d’un homme et d’une femme dans les rangs maoïstes. Deux fusils M16, un IED et d’autres matériels ont été saisis lors de l’escarmouche. Dans le Negros Oriental, un autre membre de la NPA avait été tué et une arme à feu saisie (photo) par le 94e bataillon d’infanterie dans l’arrière-pays de Bulasot, Barangay Buenavista, mercredi matin.

 

Joseph Stalin, secrétaire du Sri Lanka Teachers Union, avait été arrêté il y a une semaine (voir notre article) dans le cadre de la répression du soulèvement antigouvernemental qui a chassé l’ancien président du Sri Lanka. Le tribunal correctionnel de Colombo Fort l’a libéré sous caution tard dans la journée de lundi après que des manifestations massives aient réclamé sa libération.

Les militaires du 87e bataillon d’infanterie ont tué le 1er août Rodrigo Mejica Lorezo, 60 ans, commandant des opérations de la guérilla maoïste pour la région des Visayas orientales. Un autre cadre, Rosco Rotalano, 58 ans, a également été tué. L’armée affirme que ce qui ressemble à une double exécution extra-judiciaire était en fait une fusillade de 10 minutes entre les forces gouvernementales et un groupe de six maoïstes dans le village de Hilumot, à San Jose de Buan, (Samar). Cela s’inscrit dans une série d’offensives contre la guérilla dans le nord de la province de Samar. Les militaires ont capturé un combattant de la NPA et saisi un fusil M16, un pistolet de calibre 45, et un sac contenant des documents.

 

Après le Sri Lanka, c’est au tour du Bangladesh de traverser la pire phase de la crise économique. Des manifestations sont en cours dans de nombreuses villes du pays contre l’inflation en général et contre contre l’augmentation historique de 50 % du prix de l’essence. A Dhaka, la capitale du pays les manifestants ont caillassé la police qui a tiré des grenades lacrymogènes sur les lanceurs de pierres. Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, est arrivé à Dhaka pour promouvoir les relations commerciales entre les deux pays, alors que des experts affirment que le Sri Lanka a été notamment été ruiné à cause de la dette de la Chine.