Cristitoto Tejero, 57 ans, commandant en chef du Front de guérilla 19 de la New People’s Army – Comité régional du nord-est de Mindanao, a été capturé à Barangay Buhisan (San Agustin). Il était recherché pour de nombreuses actions de la guérilla maoïste, ayant entraîné la mort d’au moins un militaire.

Combattants de la NPA
Combattants de la NPA

Les travailleurs du textile des villes Gazipur, d’Ashulia et de Savar protestaient hier, depuis le matin pour une augmentation de salaire dans diverses régions. Lors de ces manifestations, de multiples affrontements ont eu lieu entre les travailleurs et la police, notamment lorsque les travailleurs ont bloqué l’autoroute. Les policiers ont chargé dans l’après-midi à la matraque et tiré des gaz lacrymogènes. Les manifestants ont résisté et les ont caillassé et un ouvrier nommé Rasel Hawlader de l’usine de confection du groupe Energy Pack à Maleker Bari a alors été tué d’une balle dans la poitrine. La nouvelle de sa mort a intensifié la colère des travailleurs. Les ouvriers ont attaqué la police, brûlant un fourgon, et puis ont forcé l’entrée de l’usine Jamuna Fashion et de plusieurs usines voisines pour les vandaliser. A Konabari, ils ont incendié l’usine de confection ABM qui a été totalement détruite (photo).

Un cadre recherché de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) a été tué jeudi tandis qu’une autre maoïste a été capturée par les troupes gouvernementales dans la province de Misamis Occidental. Michael Cabayag alias Ka Teddy, commandant du Front de guérilla Sendong a été tué, et Armida Nabicis alias Ka Yumi a été capturée par un détachement du 10e bataillon d’infanterie dans le village de Carmen, Jimenez, Misamis Occidental. Les militaires ont récupéré quatre armes à feu , dont un fusil M-16 Armalite, un fusil CZ (AK-47), une carabine M653 et un lance-grenades M-203 (photo).

Ray Masot Zambrano, un cadre maoïste recherché pour plus d’une douzaine d’affaires par différents tribunaux de Soccsksargen, a été tué lors mardi  à Barangay Obial (Kalamansig). Ce sont les militaires de la 603e brigade d’infanterie qui ont tué Ray Masot Zambrano. Un autre membre présumé de la Nouvelle armée populaire (NPA) a été tué vendredi matin dans les montagnes de Buneg (Lacub, Abra). L’homme, dont l’identité n’a pas encore été établie, a été tué par un détachement du 77e bataillon d’infanterie.

 

Trois membres de la Nouvelle Armée du Peuple (NPA) ont été tuées le 29 septembre par l’armée dans la ville de Leon (province d’Iloilo). Parmi eux, une commandantes connue de la guérilla, Azucena Churesca Rivera, alias Rebecca Alifaro ou Jing. Résidente de Barangay Tinio-an (Iloilo), elle avait rejoint la guérilla maoïste dans les années 1980 et était recherchée dans le cadre de la loi antiterroriste. Elle était secrétaire du Front Sud de la NPA – Komiteng Rehiyon-Panay. Par ailleurs, deux combattants présumés de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) ont été tués mardi vers 16h30 par des policiers qui patrouillaient à la jonction des villages de Bascaran et d’Alobo, près de l’aéroport international de Bicol.

 

Un guérillero de la Nouvelle Armée populaire (NPA) a été tué à Esperanza (Agusan del Sur), par les militaires du 26e bataillon d’infanterie. Ceux-ci ont récupéré un fusil M16. Les forces gouvernementales ont également découvert une cache d’armes recelant un  fusil M16, un M203. un lance-grenades, un fusil Garand de calibre .30 M1 et un pistolet (photo).

Des manifestants ont pris d’assaut et incendié le bureau du maire de Pohuwato, dans l’île de Sulawesi, suite à  une marche pour exiger des compensations pour l’activité d’extraction d’or dans leur région par PT Puncak Emas Tani Sejahtera, une filiale de PT Merdeka Copper Gold. Tout a commencé jeudi dans la régence de Pohuwato, dans la province de Gorontalo, sur l’île riche en minerais de Sulawesi, lorsqu’une marche impliquant quelque 2 500 manifestants s’est approchée du bureau du maire local, mais qu’aucun responsable n’a voulu les rencontrer. Après l’incendie du bureau du maire, les manifestants se sont dirigés vers le parlement local  qui a également été endommagé. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et des renforts de police gardent les sites.

Six combattants du Front Sud-Ouest de la Nouvelle Armée populaire ont été tués par les troupes du 47e bataillon d’infanterie de l’armée philippine dans le village isolé de Tabugon, dans les Negros Occidental jeudi soir. Les maoïstes tués sont Alejo « Peter/Bravo » de los Reyes, chef d’escouade ; Mélissa « Diane » de la Peña ; Marjon « Kenneth » Alvior ; Bobby « Recoy » Pedro ; et Mario « Reco/Goring » Fajardo Mullon, médecin de l’escouade. Le sixième guérillero n’a pas encore été identifié. Les militaires ont récupéré quatre pistolets de calibre .45 et un revolver de calibre .38 avec des munitions, une grenade à main, des moyens de communications, des effets personnels et des documents politiques.

Combattant de la NPA
Combattant de la NPA

Des affrontements ont eu lieu mardi 19 à l’Université des ressources naturelles et de l’environnement sur le campus de Vudal à Kokopo (sur l’île de Nouvelle-Bretagne).  Répondant à un appel du’ Conseil représentatif des étudiants de l’UNRE (SRC), les étudiants ont manifestés parce qu’ils sont handicapés par la non-reconnaissance de certains cours (ainsi ceux de la nouvelle école de l’Environnement et du Réchauffement climatique). Des incidents ont eu lieu, qui se sont soldés par l’incendie de quatre véhicules appartenant à l’université.

Une opération d’expulsion menée par la Capital Development Authority (CDA) a eu lieu à Chavillage, près de l’E11, et elle a donné lieu à d’intenses affrontements entre les résidents et les forces de sécurité. L’opération visait à récupérer des terrains appartenant au gouvernement qui avaient été illégalement occupés. Les zones ciblées par l’opération étaient Sinyari, Maira Beri et Chontra. Au cours de l’opération, une dizaine de propriétés ont été identifiées et marquées. Cette action a provoqué la colère des résidents locaux, qui ont riposté en jetant des pierres sur l’équipe anti-empiètement et sur la police. En réponse, la police a utilisé des lathi (cannes de bambous), des gaz lacrymogènes et a même tiré des coups de feu. Les troubles ne sont pas restés confinés à Chavillage ; les protestations se sont étendues aux routes adjacentes, entraînant d’autres perturbations dans la région.