Convoqué par des députés pour s’expliquer, le directeur général de G4S, Nick Buckles, a reconnu que la défaillance de son entreprise était une « pagaille humiliante ». Chaque jour ou presque apporte son lot de révélations sur l’incapacité de G4S, une société britannique de 660.000 salariés dans le monde, à remplir son contrat consistant à fournir 10.400 gardiens pour les JO (il n’y en a « que » 4.200 à pied d’oeuvre). La semaine dernière, l’Etat avait dû venir à la rescousse en mobilisant en catastrophe 3.500 soldats supplémentaires. Au total, ce sont 17.000 militaires qui seront déployés pour les JO, dans le cadre du plus grand dispositif de sécurité mis en place en temps de paix au Royaume-Uni avec 40.000 hommes mobilisés.

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Comme chaque année, les organisations réactionnaires protestantes défilent sous les fenêtres des ghettos catholiques pour commémorer la défaite de ceux-ci à la bataille de la Boyne, en 1690, qui entraîna des siècle de domination coloniale britannique, de misères et d’appartheid communautariste. Comme chaque année, les républicains tentent de s’opposer à ces marches et se heurtent à la police qui les protègent.

Mardi, le ministre britannique de la Défense a confirmé l’installation de missiles sol-air sur six sites à Londres et à proximité pour ‘protéger le parc olympique’. Leur localisation exacte a été dévoilée et certains missiles seront notamment déployés sur des tours résidentielles. Des habitants d’une des tours ont introduit un recours en justice pour empêcher le dispositif que le ministre a détaillé: ‘le dispositif de sécurité aérienne comprendra quatre système de missiles Rapier et deux de missiles à grande vitesse qui feront partie d’un programme de sécurité aérienne à plusieurs niveaux comprenant avions de combat Typhoon, hélicoptères, militaires spécialistes en reconnaissance et radars (…) Un petit nombre de militants sont opposés au déploiement de ces mesures défensives (…) Le ministère est confiant qu’il l’emportera’.

Missile Rapier

Missile Rapier

Les trois membres du groupe de punk anti-Poutine Pussy Riot ont annoncé mercredi une grève de la faim pour dénoncer la décision d’un tribunal de leur accorder seulement cinq jours pour examiner leur dossier, une décision illégale selon elles. Les trois jeunes femmes sont en détention provisoire depuis plus de quatre mois pour avoir improvisé le 21 février, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une « prière punk » anti-Poutine dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Elles encourent jusqu’à sept ans de détention pour « hooliganisme ». Ce mercredi, la police a interpellé une douzaine de sympathisants qui s’étaient réunis devant le tribunal.

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Le Parlement européen a rejeté à une grand majorité mercredi le traité international anticontrefaçon ACTA, alors que la crainte de voir la liberté sur internet limitée par ce traité a mobilisé une large opposition à travers l’Europe. Lors du vote, 478 députés ont voté contre, 165 se sont abstenus et seulement 39 pour. Ce rejet signifie, en tout cas au sein de l’Union européenne, que le traité est enterré. Un porte-parole de la Commission européenne a affirmé que Bruxelles pourrait tenter à nouveau de le faire adopter si un tribunal décide si l’accord viole les droits fondamentaux de l’UE.

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Des militants ont occupé ce lundi le toit du siège de la multinationale G4S (West Sussex), qui fournit à lsraël des instruments de répression de la population palestinienne. Sur leurs banderoles on peut lire notamment : “G4S profite de l’apartheid israélien, des emprisonnements arbitraires et des déportations mortelles » et « La Grande-Bretagne doit cesser de fournir des contrats publics (police, justice et prisons) à une firme qui participe à la torture des enfants palestiniens ». Une douzaine d’autres militants de la campagne internationale « Boycott lsraël », en bas de l’immeuble, montrent des affiches et informent les passants et la presse des activités criminelles de G4S.

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La police britannique a procédé à une double arrestation ce vendredi matin à Londres, dont le quartier de Houshow. Les deux hommes étaient recherchés par les autorités espagnoles dans le cadre de plusieurs procédures visant l’ETA. Antonio Troitino Arranz, 55 ans, est accusé de plus de vingt assassinats. Il avait déjà été condamné à 2200 ans de prison dans les années ’80, reconnu coupable d’avoir pris part à une attaque du commando Madrid contre un bus de la Guarda Civil. Il avait été libéré en avril 2011 après 24 ans d’emprisonnement, mais était recherché par les autorités depuis qu’un tribunal avait décidé de revenir sur sa libération. Ignacio Lerin Sanchez, âgé de 39 ans, a été interpellé en vertu d’une demande d’extradition émise par l’Espagne.

Ignacio Lerin Sanchez

Ignacio Lerin Sanchez

Une nouvelle application destinée aux smartphones va être mise en circulation par la police londonienne. Celle-ci espère par ce biais identifier les personnes qu’elle recherche toujours dan sel cadre des émeutes de l’été dernier. 2800 images issues des caméras CCTV vont être téléchargées dans l’application, laquelle permettra aux utilisateurs de trier les photos par code postal. Ensuite, elle leur donnera la possibilité de donner des renseignements sur les personnes identifiées en envoyant un nom et une adresse aux autorités. Le commissaire adjoint a déclaré lors de la présentation de l’application que la police espérait que les 2/3 de Londoniens qui possèdent des smartphones téléchargeront le logiciel pour tenter d’identifier les personnes recherches. ‘Nous avons besoin que les habitants naviguent à travers l’application environ toutes les semaines étant donné que de nouvelles images apparaîtront régulièrement’. En outre, l’application contiendra également 2000 images de personnes recherchées pour des délits non relatifs aux émeutes d’août 2011.

Marian Price est surtout une figure publique du mouvement républicain irlandais «dissident » qui croit en la nécessité de la lutte armée pour mettre fin à la domination britannique, ce que la justice britannique lui fait cher payer. Elle est emprisonnée en Irlande du Nord depuis plus d’un an sur le fondement de preuves secrètes que ni elle ni ses avocats n’ont été autorisés à voir. Elle est internée sans procès ni accusation et sans date de libération en vue.

Par deux fois elle avait été arrêtée et déferrée devant un tribunal sans jury, et par deux fois le juge avait ordonné sa libération sous caution. Mais à chaque fois Owen Paterson a émis un avis contraire au juge et a ordonné son retour en prison. Il a invoqué la révocation des termes de sa libération conditionnelle, en vertu de certaines «informations confidentielles» qui existaient contre elle. En mai 2011, elle a été accusée d’«encourager le soutien à une organisation illégale» après avoir tenu le papier contenant une déclaration lue par un homme masqué. Presque un an après, ces accusations furent retirées faute de preuves. Mais Marian Price reste en prison. En juillet 2011, elle fut accusée d’avoir donné un téléphone portable à quelqu’un qui a participé à l’exécution de deux soldats britanniques. Elle avait déjà été interrogée à ce sujet et relâchée, 18 mois avant d’être accusée de cela.

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