1700 policiers anti-émeutes, une trentaine de véhicules, des auto-pompes, des bennes à ordure avec grue, un hélicoptère, un tank et une tronçonneuse auront mis 24 heures à déloger la Pizzeria Anarchia et les 19 personnes qui y résistaient, squat viennois occupé depuis novembre 2011. Les occupants ne se sont pas laissés faire, des barricades avaient été dressées dans la rue et au rez-de-chaussée du bâtiment et ils ont résisté toute la journée derrière une banderole « Come and get us » (Venez nous chercher). Des litres de peinture, et objets en tout genre ont arrosés la police qui se faisait huer par la foule tout au long de la journée. Un policier a finalement été blessé par une chute de téléviseur. Finalement, la police a pu rentrer dans le squat et arrêter les 19 personnes qui s’étaient retranchées au dernier étage.
L’opération d’expulsion du squat aura coûté 500’000€ à la police.

La police vide le squat Pizza

La police vide le squat Pizza

Une personne a été arrêtée car elle est suspectée d’avoir incendié un mât de communication à Bathampton le 3 janvier 2013. Une autre personne a été arrêtée puis relâchée pour des incendies de voitures à Saint-George le mois dernier, deux actions revendiquées par FAI/ELF (Federation Anarchiste Informelle/Earth Liberation Front). Ces arrestations font suite à la fouille d’un véhicule et à l’arrestation d’une troisième personne le mois dernier à Bristol qui était accusée de vouloir commettre une action.

Le ministère ukrainien de la Justice vient de lancer une procédure judiciaire en vue d’interdire le Parti communiste d’Ukraine, et le groupe parlementaire communiste a été dissout. Le ministre de la Justice Pavel Petrenko, a ainsi chargé le Parquet général et le Service de sécurité nationale d’enquêter sur les activités du Parti communiste, accusé de soutenir les fédéralistes dans l’Est de l’Ukraine et d’avoir favorisé l’annexion à la Russie de la Crimée.

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L’opposant communiste russe Sergueï Oudaltsov, dirigeant du Front de Gauche, a été reconnu jeudi par un tribunal de Moscou coupable, avec l’un de ses proches, Leonid Razvozjaev, de «préparation à des troubles massifs» lors de la manifestation du 6 mai 2012 à la veille de l’investiture au Kremlin de Vladimir Poutine pour un troisième mandat présidentiel. Cette manifestation, pour laquelle une dizaine de personnes ont déjà été condamnées à des peines de camp tandis que d’autres sont en cours ou en attente de jugement, avait débouché sur des affrontements avec la police.

Le Parquet a requis une peine de huit ans, le verdict est de quatre an et demi de camp de travail. Sergueï Oudaltsov était assigné à résidence depuis février 2013 et n’avait depuis ni le droit de quitter son domicile ni de se servir du téléphone ou de l’internet. Leonid Razvozjaev, 41 ans, était l’assistant d’un député russe de l’opposition. Il a été enlevé en octobre 2012 en Ukraine où il s’apprêtait à demander l’asile et ramené de force en Russie. Des manifestations de soutien ont eu lieu devant et dans le tribunal, le juge a dû ordonner au cours de l’audience l’expulsion de plusieurs personnes qui protestaient à l’intérieur de la salle du tribunal. Sergueï Oudaltsov, 37 ans, a commencé vendredi, au premier jour de sa détention, une grève de la faim, pour protester contre sa condamnation. Il a depuis été transféré dans une cellule d’isolement.

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Glenn Greenwald -le journaliste qui avait publié les infos de Snowden- a révélé dans un nouvel article quelques-uns des outils dont profite les espions britanniques pour la manipulation de l’opinion publique. Il s’agit d’une batterie de logiciels permettant de manipuler simplement et directement des informations disponibles sur le net : modifier les résultats d’un sondage, le nombre de vues d’une vidéo, envoyer des milliers d’e-mails ou de SMS à la population anglaise, etc… La fuite provient une fois encore d’une des fuites d’Edward Snowden, et plus précisément du site web interne du GCHQ.

Les documents sontconsultables ici.

Manifestation antifasciste le 24 janvier dernier : la police note les identités de 691 personnes présentes sur les lieux, dont de nombreux passants et arrêtent Josef, un manifestant allemand. Depuis, ce dernier est toujours emprisonné pour avoir -selon la police- brisé une vitre d’un commissariat, attaqué une voiture de police et lancé des objets sur des brigades anti-émeute. Les 691 autres personnes viennent d’être inculpées d’atteinte à l’ordre publique, ce qui est passible de 2 ans de prison en Autriche. L’affaire fait parler d’elle parce que la police a vérifié les identités de façon aléatoires et qu’il y a parmi les inculpés bon nombres de passants qui ne manifestaient pas.

Une militante de de l’organisation communiste Borotba, Maria Matyushenko, qui anime le site de l’organisation, a été enlevée aujourd’hui à son domicile de Dniepropetrovsk. Ses parents ont trouvé son appartement fouillé et dévasté, sans qu’on sache si les responsables sont les services de sécurité ukrainiens ou paramilitaires fascistes. Cette attaque est la dernière d’une série de répression contre Borotba (nous avions déjà parlé de la tentative d’enlèvement de Denis Levin).
Dnipropetrovsk est le centre militaire de l’opération
« anti-terroriste » contre les fédéralistes de l’Est de l’Ukraine.

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Alors que la répression frappe les antifascistes en Ukraine, les services de sécurité russes (FSB) ont mené une série d’arrestations contre les milieux antifascistes en Crimée. Parmi les militants arrêtés, Alexandre Kolchenko, alias « Toundra », un étudiant actif sur la scène antifasciste et environnementale. Les services « antiterroristes » du FSB l’accuse d’avoir participé à l’incendie de deux locaux du parti « Russie Unie » en Crimée. Il a été transféré à la prison moscovite de Lefortovo.

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