Plus de 130 personnes, en majorité des policiers, ont été admis tout au long de la journée d’hier au centre des urgences de Tuzla. Quelque 7.000 personnes ont protesté pour le deuxième jour consécutif à Tuzla. Ils ont forcé un cordon de police antiémeute qui empêchait l’accès au siège de l’administration régionale et lancé des pierres et des torches enflammées contre des policiers et l’immeuble, brisant toutes les fenêtres. La police a riposté en lançant des grenades lacrymogènes. Huit manifestants ont été arrêtés. Un rassemblement similaire a eu lieu la veille à Tuzla à l’initiative de salariés de plusieurs anciennes entreprises publiques en faillite qui sont dans l’incapacité de leur verser les salaires depuis plusieurs mois. Il s’agit notamment d’entreprises de l’industrie chimique et forestière. Quelques centaines de salariés de ces entreprises ont été rejoints jeudi par des chômeurs et des jeunes.

Des manifestations rassemblant plusieurs centaines de personnes ont aussi été organisées à Sarajevo, à Bihac (nord-ouest), à Zenica (centre) et à Mostar (sud). A Sarajevo, une centaine de personnes ont jeté des oeufs et des pierres contre l’immeuble de l’administration régionale. « Voleurs! Assassins! », ont scandé les manifestants, avant d’être dispersés par la police antiémeute. Dans la soirée, de nouvelles échauffourées ont opposé quelques centaines de manifestants et la police.

affrontements à Tuzla

affrontements à Tuzla

Salariés d’entreprises en faillite, chômeurs, ils étaient 600 dans les rues de Tuzla, au nord-est du pays. Les échauffourées ont éclaté lorsque les manifestants ont essayé sans succès d’investir un immeuble abritant l’administration régionale. Les protestataires accusent les autorités d’avoir frauduleusement privatisé leurs entreprises, des entreprises aujourd’hui incapables de payer les salaires depuis plusieurs mois. Deux décennies après la guerre en ex-Yougoslavie, la Bosnie n’arrive pas à se relever économiquement, il y a plus de 44% de chômage.

manif tuzla

manif tuzla

Le démonstrateur du drone Taramis, qui a déjà fait plusieurs essais en vol a été révélé hier. Le coût du programme est estimé à 185 millions de livres (222 millions d’euros). Il est mené en partenariat entre le ministère britannique de la Défense et BAE Systems, avec la participation de Rolls Royce, QinetiQ et General Electrics. Possédant des capacités de furtivité, le Taranis a la taille d’un avion de chasse. Il est destiné aussi bien aux missions ISR qu’aux missions de ciblage et peut également être utilisé pour des missions d’attaque.

Joël, un militant antifasciste de Suède, a été arrêté puis emprisonné suite à une manifestation antifasciste à Kärrtorp (banlieue de Stockholm) le 22 décembre. Cette manifestation regroupant près de 20.000 personnes était en réponse à l’attaque d’une autre manifestation fascistes qui avait été repoussé par des militants antifascistes parmi lesquels Joël.

« Free Joel » a lancé un appel international en soutien à Joël.
Voir ici le facebook

free joel

free joel

A l’appel du Defend Education Birmingham, une centaine d’étudiants ont manifesté hier, occupant deux bâtiments de l’institution et déployant un calicot sur la tour de l’horloge de l’université. La police a rapidement été appelée sur place par les autorités universitaires pour disperser les étudiants qui dénoncent l’augmentation des frais de scolarité ainsi que les faibles revenus du personnel. Des bombes de fumées et des feux d’artifice ont été tirés par les étudiants qui ont très vite été enfermés dans un kessel policier. Plus de cent étudiants ont été interrogés par les policiers, tout ceux refusant de décliner leur identité ont été interpellés. L’opération a duré plus de quatre heures. Au final, quatorze personnes ont été interpellées. Elles sont accusées d’avoir porté atteinte aux gardes de la sécurité et de dommages criminels.

Calicot à l'université de Birmingham

Calicot à l’université de Birmingham

Samedi soir, plus de 8000 personnes s’étaient réunies à Vienne pour protester contre le bal annuel de l’extrême-droite qui se déroulait le même soir. Les forces de l’ordre avaient été déployées en nombre et de violents heurts les ont opposées aux manifestants alors qu’elles avaient bouclé un vaste périmètre autour du palais impérial d’hiver où était organisé le bal. Les violences policières ont fait 17 blessés parmi la foule et 5 autres dans les rangs de la police. Certains manifestants souffrent de fractures après avoir été frappés à coup de matraques par des policiers. Durant la nuit, onze véhicules de police ont été détruits. Les dégâts ont été évalués à plus d’un million d’euros, des vitrines de banques et de magasins ayant également été brisées. Quinze personnes ont été interpellées et ont été relâchées. Des organisateurs de la manifestation ont dénoncé une violence extrême de la part des forces de l’ordre et l’opposition a jugé ‘irresponsable’ la stratégie de la direction des forces de l’ordre.

Affrontements entre la police et des manifestants antifa

Alors que les manifestations pro-européennes ont fait 4 morts et 400 blessés à Kiev en Ukraine, les personnes présentes aux alentours des affrontements ont reçu sur leur portable le message suivant: «Cher abonné, vous êtes enregistré comme participant à un trouble massif à l’ordre public.» Ce texto a été envoyé par les forces de police ukrainiennes, qui a utilisé la technologie mobile pour localiser les téléphones portables en activité près des affrontements opposant des policiers anti-émeutes et des manifestants le 21 janvier. Les trois opérateurs téléphoniques ukrainiens auraient nié avoir fourni les données de localisation au gouvernement ou envoyé les messages. L’une de ces compagnies aurait néanmoins suggéré que ces textos avaient été envoyé d’«une antenne relai pirate» installée à proximité.

Dans la nuit du 17 janvier 2014, une voiture de police a été incendiée devant le PAZ (Centre de rétention de police) à Vienne. Dans le PAZ se trouve un centre de rétention, d’où des personnes se font continuellement expulser de l’Autriche.

Le Polizeianhaltezentrum (PAS) de Vienne, protégé lors d'une manifestation de soutien aux sans-papiers

Le Polizeianhaltezentrum (PAS) de Vienne, protégé lors d’une manifestation de soutien aux sans-papiers

Une étude commandée par l’Union Européenne envisage, pour les années à venir, d’interdire le déplacement sur le territoire européen des militants et activistes de la cause animale dans le but d’empêcher le développement d’une internationale européenne de la cause animale. Cette étude, dont certains extraits ont été publiés en novembre déjà (désolé pour notre retard à relayer cette info…) dans la presse allemande, qualifie les activistes « criminels itinérants »…

animal liberation

animal liberation