Quatre combattants de la Nouvelle Armée du Peuple (NPA) ont et tués et deux autres ont été blessés par un détachement du 6e Bataillon de la Force d’action spéciale de la Police nationale philippine à Barangay Tabu, dans le Negros Occidental, mardi. Parmi les quatre tués, un commandant de peloton et un instructeur politique. Les maoïstes appartenaient au Front Sud-Ouest du Komiteng Rehiyonal Negros de la NPA. Quatre autres personnes, mais une seule est toujours détenu par le poste de police municipal d’Ilog. Les formes de sécurité ont récupéré des armes à feu de grande puissance, notamment un fusil M16, un fusil M14, un lance-grenades M203, un fusil d’assaut AK47 et un revolver de calibre .38, , ainsi que des grenades, des explosifs, des radios, des téléphones, un ordinateur, des panneaux solaires et des fournitures médicales

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

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Des affrontements ont éclaté entre la police et les agriculteurs protestataires dans l’Haryana samedi. Les paysans tentaient d’atteindre la ville de Karnal pour protester contre une réunion du BJP au niveau de l’État présidée par le premier ministre. Au moins 10 manifestants ont été blessés lorsqu’ils ont été chargés par la police. Le dirigeant du mouvement local des paysans a appelé au blocage de toutes les autoroutes de l’État pour protester contre l’usage de la force contre les agriculteurs. La circulation a été effectivement bloquée à Hisar, Jind, Bhiwani, Rohtak, Dadri, Fatehabad et Ambala. Le trafic à destination de New Delhi depuis Amritsar a été perturbé à la frontière de Shambu au Pendjab. Le trafic à destination de l’Uttar Pradesh via les villes d’Ambala et de Yamunanagar a également été impacté.

Le gouvernement du BJP et ses dirigeants, principalement au Pendjab et dans l’Haryana, ont été confrontés à la colère des agriculteurs contre les trois lois agricoles de dérégulation du marché des produits agricoles, qui ont déclenché de nombreuses protestations depuis fin novembre.

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Le 10 décembre dernier, l’entreprise israélienne Cellebrite annonçait avoir cassé la sécurité de l’application de communication chiffrée Signal. En fait, Cellebrite n’a rien cassé, leur outil permet aux policiers de télécharger et gérer les données de Signal (et de n’importe quelle application), depuis un téléphone dont ils auraient déjà le mot de passe, ou qui serait déverrouillé. Le matériel Cellebrite est utilisé par de nombreuses polices, il équipe d’ailleurs 500 commissariats en France.

Dans un billet publié sur le blog de Signal hier soir, Moxie Marlinspike (fondateur et développeur de Signal) explique être entré en possession d’un kit Cellebrite habituellement réservé aux forces de police et y avoir trouvé une bonne quantités d’énormes vulnérabilités. A commencer par le fonctionnement le plus basique du logiciel de Cellebrite : siphonner des données indiscriminées venues d’un engin inconnu.

« Il est possible d’éxécuter du code arbitraire sur la machine Cellebrite, tout simplement en incluant un fichier spécialement formaté mais par ailleurs inoffensif dans n’importe quelle application d’un appareil qui sera ensuite branché dans Cellebrite et scanné. Il n’y a virtuellement aucune limite au code qui peut ainsi être exécuté (…) il peut modifier non seulement le rapport généré par Cellebrite, mais également tous les rapports passés et futurs de tous les scans qui ont eu lieu et qui auront lieu sur l’engin de façon arbitraire (en insérant ou supprimant du texte, des e-mails, photos, contacts, fichiers, etc.) sans laisser aucune trace de cette altération. Cela pourrait même être fait de façon aléatoire et remettrait alors sérieusement l’intégrité des données fournies par Cellebrite. (…) Jusqu’à ce que Cellebrite ait réparé toutes les vulnérabilités de son logiciel, le seul remêde qu’aient ses clients est de ne rien scanner. » Plusieurs autres vulnérabilités ont été trouvées, et deux DLL d’Apple probablement utilisées sans licence d’utilisation pour extraire les données des iphones.

Dans le dernier paragraphe du billet, Signal sous-entend très lourdement que de tels fichiers piégés seront intégrés dans l’application de façon aléatoire pour certains utilisateurs dans le futur.

 

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Depuis 25 ans, les Mères du Samedi réclament chaque semaine justice pour leurs enfants, leurs conjoint-e-s et parents qui ont été enlevés par les forces de sécurité et dont elles n’ont plus jamais eu de nouvelles. Le rassemblement qui avait lieu sur la place Galatasaray chaque semaine, a été interdit par le ministère de l’Intérieur turc lors de leur 700e rassemblement. Depuis le 25 août 2018, 46 personnes sont poursuivies en justice pour avoir évoqué le sort des personnes disparu-e-s. Le premier procès de cette affaire aura lieu le 25 mars 2011. De nombreux rassemblements solidaires avec les Mères du Samedi ont lieu dans le monde. ainsi, cet après-midi à Bruxelles Place de la Monnaie.

 

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Alors que l’état grec refuse de répondre aux revendications de Dimitris Koufontinas et que la santé de celui-ci se dégrade dramatiquement, les appels de personnalités grecques de la cultures et les actions militantes solidaires se multiplient. Une manifestation a eu lieu devant la résidence officielle de la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou. Un groupe a attaqué les bureaux de la chaîne de télévision Action24 à Athènes. Les manifestants ont jeté de la peinture et des pierres, endommageant l’entrée vitrée du bâtiment. Une personne a été arrêtée. Aujourd’hui, le consulat de Grèce à Berlin a été occupé et un rassemblement a eu lieu devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles.

Le consulat de Grèce à Berlin

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Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues de Biélorussie dimanche contre le président Alexandre Loukachenko. Contrairement aux rassemblements précédents, les manifestants ont choisi dimanche de ne pas défiler dans le centre de Minsk mais sur une artère du sud de la capitale, où sont situées de nombreuses usines. Ils ont scandé « Grève! » et des slogans anti-Loukachenko et anti-police. Plus de 200 manifestants ont été arrêtés, pour la quasi totalité à Minsk, et que la police a fait usage de tirs de balles en caoutchouc contre des protestataires qui leur jetaient des pierres. La police n’a toutefois pas fait usage dans la journée de tirs à balles réelles contre la foule, comme elle avait menacé de le faire, « si nécessaire », à partir de lundi. Depuis le début de la contestation, la répression a fait au moins 3 morts et des dizaines de blessés.

Le mouvement de contestation déclenché par des soupçons de fraudes massives lors de la présidentielle du 9 août, rassemble depuis tous les dimanches des dizaines de milliers de personnes, malgré la répression. Vendredi, les autorités ont annulé les accréditations de l’ensemble des médias étrangers, pour rendre difficile la couverture des évènements dans le pays. Elles limitent aussi l’accès à l’internet mobile et réduisent le fonctionnement des transports en commun pour gêner la mobilisation.  De nombreux Bélarusses ont enfin reçu des messages du ministère de l’Intérieur les mettant en garde contre une participation à des rassemblements non autorisés. « Ne faites pas d’erreur ! », pouvait-on y lire. La foule est néanmoins descendu dans la rue.  Dimanche dans l’après-midi, ils étaient plus de 100.000 personnes à participer à une marche dédiée cette fois-ci aux prisonniers politiques. Comme chaque dimanche, les autorités avaient déployé en nombre les forces antiémeutes et véhicules blindés. Un canon à eau a été utilisé à Minsk où la police a procédé à des interpellations.

Arrestation ce dimanche à Minsk

 

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Ce matin, une action de solidarité avec les soignant·es a été menée à Bruxelles. Trois placards, appelant à participer à la manifestation de « La Santé en Lutte » dimanche 13 septembre, ont été collé place Bethléem, avenue Fonsny et sur l’hôpital Saint-Pierre. Notons que la manifestation du personnel soignant a été maintenue malgré la tentative d’interdiction des autorités (voir notre article).
Des affichettes ont aussi été collées, qui portaient le texte suivant :

« Tous et toutes à la manifestation de la Santé en Lutte ce 13 septembre à 13h, Gare Centrale !
Le confinement a mis en évidence que, dans ce système, les emplois les plus nécessaires sont aussi les moins payés, ceux dont les horaires sont les plus pénibles. Ceci dans la distribution, dans la logistique ou dans les hôpitaux.
Depuis longtemps, les gouvernements traitent les dépenses sociales comme des dépenses inutiles. Ainsi, bien avant le Covid-19, le personnel soignant devait travailler dans des conditions de plus en plus pénibles. Faute d’effectifs et de moyens, ces conditions sont devenues terribles pendant la pandémie.
Le personnel soignant va manifester ce 13 septembre. Et comme ses revendications sont modestes ! Elles se résument à pouvoir exercer un métier difficile, avec un salaire correct, dans des conditions correctes.
Ses demandes sont si évidentes qu’il semble incroyable qu’il lui faille descendre dans la rue pour les faire entendre. Et pourtant, en pleine pandémie, il reste confronté au mépris des directions, des administrations et du gouvernement (ce même gouvernement qui vantait hypocritement son « héroïsme »).
Soutenons le personnel soignant !
Par gratitude pour leur travail lors de la pandémie, pour leurs efforts à sauver des vies et soulager des peines ;
Par solidarité de classe avec des travailleurs et travailleuses sur le dos desquels les bourgeois n’ont cessé de faire des « économies » (ou pour mieux dire : des profits) ;
par hostilité envers ce système, cet état et ce gouvernement, ennemis des intérêts populaires. »

Plus d’infos ici.

Mercredi 19 août, Facebook a décidé de s’attaquer aux « mouvements et organisations liés à la violence » en supprimant des pages et comptes enregistrés sur son réseau. Le communiqué officiel expliquant leur décision stipule : « Aujourd’hui, nous prenons des mesures contre les pages Facebook, les groupes et les comptes Instagram liés à des groupes anarchistes hors ligne qui soutiennent des actes violents durant les manifestations, à des organisations de milices basées aux États-Unis et à QAnon. (…) En ce qui concerne les groupes de milices et ceux qui encouragent les émeutes, dont certains peuvent s’identifier comme Antifa, nous avons commencé par supprimer plus de 980 groupes, 520 pages et 160 publicités de Facebook. » Le communiqué précise par ailleurs : « Et tout acteur ou groupe non-étatique correspondant au critère d’individu ou organisation dangereux sera banni de notre plateforme. » Les pages des collectifs anarchistes crimethInc et itsgoingdown, par exemple, ont été supprimées, parmi d’autres.

CrimethInc.