Deux événements d’hommage à Kendal Breizh auront lieu à Bruxelles ces 8 et 10 février. Kendal était un combattant breton des YPG tué le 10 février 2018 en combattant l’envahisseur turc à Afrin. Avant la bataille d’Afrin, il avait combattu l’État Islamique et défendu la révolution du Rojava.

8 février 14h – Sacco-Vanzetti – 54 Ch. de Forest – 1060 BXL:
départ commun vers le monument aux Brigades Internationales Du cimetière de St-Gilles (Av. du Silence 72, 1180 Uccle) pour une veillée.

10 février 18H – Sacco-Vanzetti – 54 Ch. de Forest – 1060 Bxl
Commémoration et hommages à Kendal Breizh.

Kendal Breizh

Kendal Breizh

Depuis 1990, un vaste mouvement de lutte « No TAV » s’oppose au projet de TGV entre Lyon-Turin. La résistance s’est cristallisée dans la vallée de Suse, à 50km de Turin. L’éventail des luttes est à la mesure de son ancrage: manifestations de masse, occupations de terrains, désobéissance civiles et incendies volontaires. La répression répond massivement par des milliers de poursuites et des centaines de condamnation. Les chantiers transformés en camps retranchés sont défendus par l’armée.

Où en est le No TAV aujourd’hui ? Où en sont les luttes, la répression et la solidarité ? Ce sont quelques-unes des questions qui seront abordées avec Valter Ferrarato, membre du No TAV et de la section turinoise du Secours Rouge. Après avoir été condamné à 9 mois pour avoir résisté face à la police devant le tribunal de Turin le 26 juillet 2013. Le procès d’appel débutera le 26 février.

Conférence/débat en français et en italien ce 17 février à 18h, au Local Sacco-Vanzetti, 54 Chaussée de Forest, 1060 Saint-Gilles.

No Tav

No Tav

Ce 25 janvier, nous organisions une soirée d’information et de débat au Local Sacco-Vanzetti, afin de commémorer le début de la bataille d’Afrin mais surtout de discuter les perspectives de solidarité alors que l’État turc prépare plus que jamais une attaque massive contre le mouvement de libération kurde et contre le projet révolutionnaire qui se développe dans le nord et dans l’est de la Syrie. Voici les deux témoignages vidéos, celui d’Argesh (internationaliste états-unien des YPG) et celui d’Eddi (internationaliste italienne des YPJ).

Nous joignons également la présentation réalisée par le mouvement de libération kurde et présentée lors de la soirée.

Defend Afrin

Defend Afrin

Une fête de la victoire a eu lieu ce 15 décembre, à l’occasion de la victoire des « 4 du Secours Rouge », plus de 10 ans après les arrestations du 5 juin 2008 qui avaient visé notre collectif. La fête a eu lieu à la Brasserie Verschueren, l’un des lieux visés par les perquisitions, et a réunis des centaines de personnes dont des invités venus de France, Suisse et Hollande. La soirée a commencé vers 19h, avec un verre de la solidarité, suivi d’un discours des 4 inculpés, d’un concert de Daniel Hélin et enfin d’un feu d’artifice. Nous profitons de l’occasion de cette brève pour remercier une nouvelle fois les centaines de personnes qui ont agit en solidarité lors des 10 années de cette affaire. La solidarité est notre arme !

Le discours des 4 inculpés.

Fête de la victoire des

Fête de la victoire des

Le Bataillon International de Libération (IFB) est une unité combattante des YPG, les milices kurdes qui mènent et défendent la révolution du Rojava dans le Nord de la Syrie. La révolution du Rojava a apporté un modèle sociétal progressiste, démocratique, défendant les Femmes et les différents peuples qui habitent la région.

L’IFB prend pour modèles les Brigades Internationales qui avaient défendu la république espagnole en 1936. Le film est un document politique et militaire qui exprime clairement sa solidarité avec le bataillon et les causes qu’il défend. Le film, tourné à Raqqa, sera suivi d’une discussion avec Andi, secrétaire du Secours Rouge International, participante au tournage du film.

Une coorganisation Secours rouge/ACJJ, ce vendredi 14 décembre à 19h, à la « Maison Commune l’Aurore », 162 Rue du Midi, 1000 Bruxelles.

Evènement Facebook

We need to take guns

We need to take guns

La résistance des prisonniers à Amed après le coup d’état du 12 septembre 1980.

Le coup d’Etat de 1980 en Turquie a laissé derrière lui un lourd bilan: des dizaines de milliers de personnes arrêtées, torturées, disparues. Dans ce documentaire, des dizaines de victimes du Coup témoignent de leur réalité en prison après le Coup.

La projection sera suivie d’une discussion avec Kamber Akbalık, ancien prisonnier dans la prison d’Amed.

À l’initiative d’Atik Belgique et du Secours Rouge
Samedi 1er décembre à 19h30
Local Sacco-Vanzetti – 54 Chaussée de Forest, 1060 Bxl

Projection de

Projection de

Le 12 février 2007, des dizaines de militants communistes, syndicalistes et antifascistes étaient arrêtés dans plusieurs villes italiennes. La police enquêtait sur une organisation clandestine, le Parti Communiste Politico-Militaire, qui avait des cellules dans plusieurs villes italiennes. Parmi les milliers de documents en tout genre, la police italienne trouve les photos de quatre membres du Secours Rouge (Abdallah , Bert, Constant et Wahoub) et informe la police belge.

Après un an d’espionnage acharné (caméras cachées devant les domiciles, écoutes téléphoniques, filatures etc.) la police ne trouve rien d’incriminant. Choisissant la fuite en avant, la juge d’instruction Bernardo-Mendez commande, le 5 juin 2008, une vague de perquisitions et d’arrestations. 5 membres du Secours Rouge sont arrêtés ce jour là, et deux autres personnes par la suite pour des prétendues violations de condition de libération (elles seront remises en liberté par le tribunal d’application des peines).

Bert, Constant, Wahoub et Abdallah font l’objet d’un mandat d’arrêt pour “participation à une activité terroriste”, première application de la nouvelle loi « anti-terroriste » dirigée vers d’autres que les islamistes (elle a depuis été utilisée contre les mouvements anarchiste et les kurde). Les questions posées révèlent que le principal intérêt des policiers sont les activités du Secours Rouge. Les militants arrêtés sont invités par exemple à identifier sur photo des personnes ayant assisté à des meetings publics du Secours Rouge. Les 4 refusent de répondre aux questions des enquêteurs. Bert est incarcéré à Forest, Wahoub à Berkendael, Abdallah et Constant à Saint-Gilles.

Un fort mouvement de solidarité se développe en Belgique et à l’étranger, tandis que la police constate que son blitz, comme son année d’espionnage préalable, n’a rien apporté. Plutôt que d’en rester là, les autorités vont s’acharner : la police tentera maladroitement de manipuler la presse (en fuitant sur une prétendue découverte d’explosifs, en fait le reste d’un feux d’artifice tiré lors d’un mariage), tandis que le procureur ne trouvera d’autre argument pour prolonger les détentions que le besoin de « laisser une chance au dossier ». Le 23 juillet, le dernier détenu est mis en liberté provisoire.

Manifestation solidaire des 4 du SR à Bruxelles

Manifestation solidaire des 4 du SR à Bruxelles

Commence alors un interminable feuilleton juridique dont l’enjeu est le motif d’inculpation : zéro motif pour la défense, uniquement « tentative de faux » comme le décide le 19 avril 2012 la Chambre du Conseil, « tentative de faux » plus « activité terroriste » pour le procureur. Le 5 juin 2013, après un passage en appel et en cassation, on en est encore là. Depuis, les autorités ont « joué la montre » en ne fixant aucune date pour une décision finale, dans l’intention transparente d’attendre la prescription plutôt que de risquer un cinglant revers en audience publique. Ce moment est arrivé, l’action publique est maintenant éteinte, il n’y aura pas de procès contre les 4 du Secours Rouge.

Le Secours Rouge tient à remercier tous ceux et toutes celles qui se sont solidarisés avec ses membres poursuivis. Quelqu’aient pu être les divergences de l’époque (ou celles survenues depuis), ce fort moment de mobilisation commune a été décisif. Il suffit de relire les premiers articles de presse pour se rendre compte que, sans cette solidarité massive et résolue, Abdallah, Bert, Constant et Wahoub auraient fait l’objet d’un lynchage juridique. Nous sommes d’autant plus heureux de cette victoire qu’elle s’est faite dans le strict respect de nos principes : à aucun moment nos membres n’ont collaboré avec les structures de la répression, policières ou judiciaires, à aucune moment, le Secours Rouge n’a cessé son activité de lutte contre la répression comprise comme partie de la lutte générale contre l’oppression et l’exploitation.

La solidarité est notre arme !

Secours Rouge
(section belge du Secours Rouge International)
Bruxelles, 5 octobre 2018

Le 15 avril 2015, 10 militants de l’Atik (Confédération des Travailleurs Turcs en Europe) avaient été arrêtés et enfermés en Allemagne. Trois ans plus tard, quatre d’entre eux sont toujours emprisonnés, les autres sont sous contrôle judiciaire. Les procès se poursuivent, les inculpés sont accusés de faire partie de l’organisation communiste TKP/ML (Parti Communiste Turc Marxiste-Léniniste), considérée comme terroriste en Turquie. Comme cela arrive régulièrement, l’Allemagne participe activement à la répression massive du régime turc d’Erdogan, notamment via l’article $129b du code criminel qui permet à l’Allemagne de poursuivre des militants d’une organisation considérée comme terroriste dans un pays étranger.

Yener Sözen (avocat) et Suleyman Gurcan (président d’Atik) expliqueront la situation des prisonniers, des procès et de la campagne de solidarité lors d’un meeting à Bruxelles.

Le 15 septembre à 19h, au Local Sacco-Vanzetti, Chaussée de Forest 54, 1060 Saint-Gilles.

Meeting de soutien aux prisonniers d’Atik

Meeting de soutien aux prisonniers d’Atik

L’apéro du Sacco-Vanzetti est l’occasion de se rencontrer autour d’un verre, d’une bière ou d’un jus de fruit. Des images de luttes en cours seront projetées, et plusieurs groupes tiendront des stands d’info. Pour proposer le votre, contactez nous ici. Les fonds serviront au maintien du Local Sacco-Vanzetti et de la lutte contre la répression.

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