Une salariée et syndiquée CGT de l’entreprise Magellium Artal est menacée de licenciement par une direction qui lui reproche une « insuffisance professionnelle » sur base d’un dossier sans fondement. « Ce que la direction vise réellement, c’est une salariée engagée, qui a osé parler, résister, s’organiser » dénonce le communiqué de la CGT Magellium-Artal. Pour justifier sa menace de licenciement, la direction s’appuie sur des témoignages que la travailleuse avait donnés en tant que victime lors d’une enquête interne menée suite à l’alerte donnée par les salariés sur des conditions de travail extrêmement dégradées : surcharge chronique de travail, altercations répétées avec le responsable d’unité, humiliations, encadrement défaillant, etc.

Six mois auparavant, la direction avait aussi tenté, en vain, de licencier un membre de cette même unité qui avait lancé l’alerte avec elle et 14 autres salariés. Ainsi, la CGT dénonce une répression qui vise « à faire un exemple, à briser un syndicat combatif, et à dissuader toute dynamique collective ». Face à cette situation, une soixantaine de travailleurs se sont réunis en assemblée générale solidaire avant l’entretien disciplinaire. Cette répression antisyndicale se comprend à la lumière du rachat de l’entreprise par le fonds d’investissement Eiréné de Weinberg Capital Partners, lié à l’industrie de défense. Un rassemblement solidaire aura lieu mercredi 30 avril à 12h30 devant le site de Magellium Artal à Ramonville Saint-Agne (1 rue Ariane).

Plusieurs organisations révolutionnaires, antiracistes, anti-impérialistes et antifascistes appellent à former un cortège « Face au militarisme, l’impérialisme et le racisme : riposte internationaliste » lors de la manifestation du 1er mai à Toulouse. Le rendez-vous est donné à 10H devant Darty (métro Esquirol)

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Différent·es militant·es organisent un weekend de mobilisation « Toulouse, capitale européenne de la guerre » pour dénoncer la course à l’armement, les guerres intérieures et extérieures et l’impérialisme. « Pour s’informer sur la situation et se former collectivement ; se rencontrer, échanger et essayer de sortir du flux écrasant de l’actualité ; croiser des expériences et envisager des pistes de luttes communes, rejoignons-nous à la Chapelle le week-end du 26 et 27 avril prochain » soulignent les organisateurs. Le Secours Rouge Toulouse soutient cette initiative et tiendra une table de presse durant cette initiative.

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Mardi 22 avril à 18H, un rassemblement est organisé devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse en soutien à deux antifascistes emprisonné·es à Seysses depuis bientôt un an (voir notre article). Le lendemain, il et elle passent devant le juge au sujet d’une nouvelle demande de mise en liberté.

Samedi 19 avril à Toulouse, des centaines de personnes ont manifesté à l’appel de 30 organisations locales lors de l’étape de la Marche pour la Liberté en soutien à la libération des prisonniers politiques et du peuple sahraoui (voir notre article).

A l’occasion de la Journée du prisonnier palestinien, le Comité de soutien à la Palestine 31 organise un rassemblement ce jeudi 17 avril à 18h30 au métro Jeanne d’Arc à Toulouse. Cette initiative exige la fin du génocide en Palestine et la libération des plus de 9900 prisonniers palestiniens détenus par l’occupation israélienne.

A l’appel de la communauté sahraouie, du Secours Rouge et des dizaines d’autres organisations, une manifestation de soutien aux prisonniers politiques sahraouis est organisée ce samedi 19 avril dès 11h au départ de Jean Jaurès à Toulouse (lire l’appel unitaire). Celle-ci est organisée dans le cadre de la Marche pour la Liberté qui s’est élancée d’Ivry le 30 mars et a pour objectif d’arriver à la prison marocaine de Kenitra en juin (voir notre article).

Début avril, un étudiant de l’école d’ingénieurs INSA Toulouse a été convoqué par la police dans le cadre d’une enquête sur le mouvement de solidarité avec la Palestine sur le campus. Plusieurs organisations, dont le Secours Rouge, ont publié un communiqué pour dénoncer la situation : lire la déclaration unitaire

 

Course à la militarisation et guerres inter-impérialistes, montée de l’extrême droite, génocide en Palestine, racisme et violences d’Etat, écocide planétaire, transphobie d’Etat, etc. La situation actuelle est plus que jamais préoccupante. Mais partout, des résistances s’y affrontent et ouvrent des perspectives révolutionnaires.

Dans ce contexte, nous avons besoin d’outils qui nous permettent d’organiser la résistance et passer à la contre-offensive. A sa modeste échelle, le Secours Rouge a pour ambition de participer à la construction d’un front révolutionnaire face à l’État et ses institutions pénales, organiser la solidarité de classe et internationale, se battre pour la libération des prisonniers révolutionnaires mais aussi proposer des outils pour lutter contre la répression.

Mercredi 30 avril à 19H à la Chapelle, rejoins notre soirée de présentation afin de mieux connaitre notre organisation, ses principes comme ses activités. La discussion sera suivie de la chorale révolutionnaire La Canaille du Midi. Une soirée la veille d’un 1er mai que nous voulons révolutionnaire et internationaliste afin de réaffirmer que la solidarité est notre arme !

A Toulouse, la direction du lycée Déodat de Séverac a mis à pied un étudiant. Il est accusé d’avoir collé au scotch au sein de l’établissement une affiche appelant à s’organiser contre la pression scolaire ou encore les coupes budgétaires. Le jeune homme est en attente de son conseil de discipline qui aura lieu le 10 avril. Afin de dénoncer cette répression, l’UL CGT Mirail appelle à se rassembler ce mercredi 9 avril à 12H devant le lycée au 26 Boulevard Déodat de Sévérac.