Une septentaine de personnes (dont une délégation de notre SR) étaient présentes au rassemblement organisé à Paris par le Collectif pour la libération de G. I. Abdallah. Plusieurs collectifs et organisations ont lu des textes de solidarité, et une lettre de Georges a été lue.

Les signataires de l’appel à la libération de Georges étaient: ACTIT (Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie), AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre), ATIK-Paris (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe), CAPJPO-EuroPalestine (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient ), Commission SRI (Commission pour un Secours Rouge International), Coup pour Coup 31, CSPPL-France (Comité de soutien avec les ‘prisonniers politiques libres’), CSFN (Comité de solidarité franco-népalais), CRCD (Centre de recherche et culture de Dersim), ILPS (International league of peoples’ struggle / Ligue de lutte internationale des peuples), IJAN (International jewish antizionist network), IMA (International migrants alliance / Alliance internationale des immigrés), Libérez-Les !, Libérons georges 33, MSRPP (Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien), MIR (Mouvement des Indigènes de la République), OCML Voie prolétarienne (Organisation Communiste Marxiste-Léniniste – Voie prolétarienne), NLPF ! (Ne laissons pas faire !), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCMF (Parti communiste maoïste de France), RESPAIX (Conscience Musulmane et Réveil des Consciences – Mantes la Jolie), ROCML (Rassemblement d’Organisations Communistes Marxistes-Léninistes), Solidarité et Liberté, SRA (Secours Rouge Arabe), SRF (Secours Rouge de France), SR-APAPC (Secours Rouge Belgique), YDG-Paris (Yeni demokratik gençlik / Nouvelle jeunesse démocratique), YK-Paris (Yeni kadin / Nouvelle femme)

Calicot du SR pour GI Abdallah

Rassemblement pour GI Abdallah

Calicot pour GI Abdallah

Calicot pour GI Abdallah

Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah:

‘À l’aube de cette 26e année d’incarcération,…’

Cher(e)s camarades, cher(e)s ami(e)s,

À l’aube de cette 26e année d’incarcération, votre mobilisation solidaire m’importe énormément. Elle m’apporte beaucoup de chaleur et de force. Elle me va tout simplement droit au coeur. À vous tous, camarades, de derrière ces abominables murs, mes salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.

Quelques mois auparavant, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté ainsi que la Cour d’appel du tribunal de l’application des peines de Paris, ayant examiné mon dossier, ont confirmé le rejet d’une énième demande de libération conditionnelle, retenant que ‘…la force intacte de ses convictions anti-impérialistes, pouvait, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable’. Ainsi donc, camarades, les convictions anticapitalistes, les convictions anti-impérialistes constituent des charges suffisantes, des preuves irréfutables justifiant le maintien des révolutionnaires en prison à vie. Ce n’est pas simplement de l’acharnement vengeur de l’État, ce sont plutôt les arguments reflétant la logique générale d’une justice au service de l’ordre impérialiste en crise. Au nom de l’éternel chantage, repentir contre libération, la justice bourgeoise s’affirme en dernière instance, sans détour ni fioritures, comme simple rouage de domination. Au service du capital, face aux prolétaires antagonistes et à tous les protagonistes de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste refusant de renier leurs idées et leur engagement, les décisions judiciaires s’avèrent pour ce qu’elles sont, de simples mesures administratives de répression et d’anéantissement. C’est symptomatique, d’ailleurs, de voir de plus en plus souvent qu’un ministre de la justice a été auparavant ministre de l’intérieur ou de la défense et inversement…

Avec l’approfondissement de la crise, camarades, la criminalisation des diverses expressions de lutte est appelée à se généraliser. Et cela est aussi vrai au niveau national qu’au niveau mondial: répression des prolétaires en lutte contre la régression sociale, le terrorisme managérial du patronat, et le chômage dans les centres du système et guerres de pillage et domination dans les périphéries proches et lointaines… Bien entendu, le tout est accompagné de campagnes de propagande d’intoxication et de désinformation. Ainsi la régression sociale se présente sous les noms ‘réforme’ et ‘modernisation’; les guerres des agresseurs impérialistes et les agressions de leurs affidés régionaux se trouvent qualifiées d’ ‘interventions pour la liberté et la démocratie’… tout naturellement ceux qui collaborent au service du capital se trouvent gratifiés du nom des ‘forces vives et modernes’ et surtout ‘modérées’. Ici comme ailleurs, camarades, les prolétaires n’ont d’autre choix sur ce terrain aussi que d’étendre et renforcer la résistance en donnant à la guerre idéologique la dimension qu’elle occupe réellement… Nous savons tous, camarades, que la vague de suicides et de dépressions dont on parle quelque peu ces jours-ci est une conséquence directe des conditions de travail.

Ce ne sont pas les prolétaires qui doivent se suicider, c’est le capitalisme qu’il faut abattre!

Hier, camarades, non loin d’ici et au su et au vu de tout le monde, le soi-disant attachement d’Obama et de son administration aux valeurs de justice et à la justice internationale en particulier s’est traduit par le refus de Washington de transférer le rapport de Goldstone sur la guerre de Gaza, au conseil de sécurité de l’ONU, pour empêcher la possibilité de son transfert devant la Cour pénale internationale. Cela n’a pas soulevé une quelconque objection de la France ou de l’Europe. Pire encore, la bourgeoisie palestinienne à la tête de l’Autorité palestinienne et aux ordres de l’administration d’Obama et sous sa pression, n’a fait que faciliter ce scandale. Il n’empêche, camarades: la mobilisation des masses palestiniennes et leurs avant-gardes révolutionnaires ont finalement obligé l’Autorité palestinienne à revoir sa position en tenant compte des rapports de force inter-palestiniens.

Camarades, c’est en se mobilisant toujours plus sur le terrain de la lutte anticapitaliste anti-impérialiste que l’on apporte le soutien le plus significatif aux prisonniers révolutionnaires.

À bas l’impérialisme et ses laquais!
À bas le terrorisme managérial du patronat!
Honneurs aux prolétaires et peuples en lutte!
La Palestine vivra, la Palestine vaincra!
Ensemble, camarades, nous vaincrons!

Georges Abdallah – Lannemezan le 15 octobre 2009

Voir le site du Collectif pour la libération de G. I. Abdallah

Calicot du SR pour GI Abdallah
Rassemblement pour GI Abdallah
Calicot pour GI Abdallah
Calicot pour GI Abdallah

28/07/2009

Face aux critiques

‘Anarchiste’ pour les anti-anarchiste, ‘marxiste-léniniste’ pour les anti-marxiste-léniniste, … ou le Secours Rouge face à ses critiques

Historiquement créé pour le soutien aux prisonniers des CCC, l’APAPC (Association des Parents et Amis des Prisonniers Communistes) s’est muée en Secours Rouge pour étendre son soutien à d’autres militants attaqués par la justice de classe pour leur engagement anti-fasciste, anti-impérialiste, ou anticapitaliste, — et cela dans le cadre d’un projet de construction d’un Secours Rouge International.

Le Secours Rouge a ainsi soutenu les syndicalistes de Clabecq, les militants révolutionnaires de Turquie et de Palestine, les dockers réprimés pour leur lutte contre Bolkenstein, le communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, les militants de Tarnac, le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenisch, les inculpés du 12 février 2007 en Italie, et bien d’autres.

Le SR réunit des militants qui voient dans la justice de classe un instrument au service de l’exploitation et de l’injustice, et qui ont décidé de mettre de côté leurs divergences politiques et idéologiques dans le cadre d’une lutte anti-répression fondée sur les principes exposés dans la plate-forme du SR.

Le SR n’entend pas juger les moyens, les tactiques ou les stratégies utilisés par les camarades qu’il soutient, dès le moment où il reconnaît en eux des militants ayant lutté contre l’injustice et l’exploitation et réprimés pour leur lutte.

De la même manière, le SR n’entend pas juger les choix de ses membres dans les combats qu’ils mènent en dehors ou parallèlement à leur engagement dans le SR, tant que ces combats participent d’une démarche anti-capitaliste, anti-fasciste, anti-impérialiste, anti-raciste, anti-patriarcale.

Deux hypothèses extrêmes aideront à nous faire comprendre.

Le SR est une organisation révolutionnaire, cela signifie que nous refusons de travailler avec des membres de l’appareil de domination, et notamment des parlementaires, etc. Nous ne les invitons pas à nos activités, nous ne leur donnons pas la parole, etc. Mais si un de ses membres milite par ailleurs dans un parti ayant ou voulant avoir des élus, cet engagement ne sera pas le problème du SR.

Le SR est une organisation légale, mais si un de ses membres s’engage (en prenant soin de ne pas impliquer le SR) dans une organisation de lutte armée révolutionnaire, le SR n’a pas à se prononcer sur cet engagement.

Dans tous les cas, le SR ne demande à ses membres que de respecter, dans le travail du SR, le cadre politique du SR défini dans sa plate-forme. Le SR n’est pas un parti (ni la façade ou le satellite d’un parti) qui demanderait des comptes à ses membres sur leurs autres choix militants.

Le SR garde volontairement et ouvertement des caractères du mouvement communiste dont il est issu (ainsi une analyse de classe, marxiste, de la société) et auquel, dans cette mesure, il appartient, mais il n’est pas au service d’une ligne politique particulière.

Le cadre d’action du Secours Rouge est très simple; il est exposé dans la plate-forme et porté par une pratique militante visible depuis des années. Malgré cela, il se heurte encore trop souvent à l’incompréhension, voire à la volonté de ne pas le comprendre.

Passons sur le PSL qui ne voit dans le SR que ‘les anciens CCC’, passons sur le parquet fédéral qui voit dans le SR la couverture du ‘Parti Communiste Politico-Militaire’, et penchons-nous quelques minutes sur deux documents récents attaquant le SR, documents également pitoyables et remarquablement symétriques: celui du journal Clarté et celui des anarchistes du journal Tout doit partir.

Le document du n°11 de Clarté, sobrement intitulé Luttons classe contre classe, contre la social-démocratie, contre le démocratisme petit-bourgeois, contre l’idéologie anti-parti. Pour l’unité idéologique. Vive le marxisme-léninisme, fait suite à la scission survenue dans le Bloc ML précisément autour de la question du SR. La volonté d’une (courte) majorité dans le Bloc ML de ne pas respecter le cadre du SR, mais au contraire de l’instrumentaliser, de l’utiliser comme satellite et caisse de résonance, s’est heurtée à une résistance telle qu’elle a provoqué une scission dans le Bloc ML. Le document anarchiste spirituellement intitulé Au secours,… des rouges, publié dans le n°4 de Tout doit partir est une réflexion sur la mobilisation anti-répression à partir de l’affaire de Tarnac.

Pour le Clarté, le SR suit une ligne anarchiste et anti-parti. Pour Tout doit partir, le SR suit une ligne marxiste-léniniste, simple reproduction de la ligne ML du temps de Staline.

Juxtaposer ces délires permet de prendre la mesure de leur imbécillité. La symétrie de ces deux documents atteint en effet une sorte de perfection.

La base commune de ces deux textes est ce caractère sectaire qui se conforte dans les conflits passés. Il est évident que si on mettait en présence les rédacteurs de Clarté et ceux de Tout doit partir, ils nous rejoueraient les fusillades inter-révolutionnaires d’Ukraine, de Cronsdadt et d’Espagne, chacun accusant l’autre de ‘trahir la révolution’ et de ‘faire le jeu de l’ennemi’. Nous connaissons ces discours. Les trois derniers paragraphes de la page 35 de Tout doit partir en offrent un exemple particulièrement malhonnête et nauséeux (communiste = fascisme), et certains d’entre nous ont gardé en mémoire la manière pénible dont des militants du Bloc ML ont voulu évangéliser les sans-partis du SR avec les vieilles antiennes sur ‘l’hitléro-trotskysme’. Et naturellement, toutes ces vieilles messes stériles sont justifiées au nom de la ‘la mémoire historique’ et ‘l’intégrité des principes révolutionnaires’.

Le but du SR n’est certainement pas de réconcilier marxisme-léninisme et anarchisme (ou trotskisme, etc.). Mais entre reconnaître les différences profondes entre ces deux projets révolutionnaires, et s’obstiner à ne voir dans l’autre que la copie conforme de ce qu’il était dans les années ’30, il y a une marge que les imbéciles des deux bords s’obstinent à escamoter.

Parce que ni les uns ni les autres ne font une démarche critique du passé de leur courant (Staline ou Makhno, à entendre les uns ou les autres, étant également sans peur ni reproche), ils ne conçoivent pas que, de l’autre côté, il se trouve des marxistes-léninistes et des anarchistes qui, dans le bilan des années ’30 des conflits entre anarchistes et communistes, ne pensent pas seulement en terme de ‘victoire’ ou de ‘défaite’, mais pensent aussi en terme de ‘gâchis’.

Et si l’histoire ne se réécrit pas, si même les choses ne pouvaient se passer autrement qu’elles se sont passées, rien ne nous oblige à rejouer éternellement la même pièce.

Le fait que le SR s’inscrive dans la tradition du SRI n’autorise en rien à établir une égalité entre le SR des années ’30 et notre SR. Dans les années ’30, il existait un véritable Parti Communiste, qui organisait les secteurs avancés politisés et combatifs de la classe.

On peut penser ce que l’on veut de ce Parti, mais ce qui est sûr, c’est que rien de tel n’existe aujourd’hui. Il y a une multitude de groupes qui s’imaginent bien en embryon du futur Parti, mais rien d’équivalent à ce qu’était le PC des ’30. Clarté et Tout doit partir, dans un ensemble parfait, veulent ignorer cela. Le Bloc ML veut ignorer cela, qui prétendait (au nom de quelle réalité?) établir avec le SR un rapport semblable à celui du PCB avec le SR des années ’30. Les anarchistes de Tout doit partir veulent ignorer cela, qui trouvent que ‘rien n’a changé’ entre notre SR et le SR des années’30. A chaque fois le même déni de réalité, la même volonté de voir dans le SR autre chose que ce qu’il n’est.

Ce qu’est le Secours Rouge? Le SR est la combinaison des principes de sa plate-forme, de l’identité de ses membres, de la réalité de sa pratique collective. C’est une organisation rigoureuse dans son projet et ses principes, mouvante et évolutive dans sa réalité collective.

Nous sommes une réalité. Cette réalité est le démenti vivant de leur sectarisme obtus. Là s’explique leur hostilité. Non seulement nous prétendons qu’il est possible de faire l’unité sur le front de la solidarité sans sacrifier nos identités révolutionnaires, mais nous faisons vivre pratiquement cette unité depuis des années. Et nous continuerons à suivre cette voie, à apporter notre solidarité pleine et entière aux camarades anarchistes, syndicalistes, trotskistes, antifascistes, ML, maoïstes, autonomes et autres confrontés à la répression de la bourgeoisie impérialiste, sans plus nous occuper de ceux pour qui notre existence même fait scandale.

Bruxelles, le 10 juillet 2009.

Le Secours Rouge/APAPC, en cela compris des militant(e)s communistes, des sympathisant(e)s anarchistes et communistes, des ‘sans-parti’ progressistes et solidaires.

Le leader du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) Ahmad Sa’adat est en grève de la faim depuis deux semaines pour protester contre sa mise en isolement. Le Ministre aux Affaires des Prisonniers de l’Autorité Palestinienne Issa Qaraqe, a dit avoir appris que Sa’adat était en mauvaise santé, et que les gardiens de prison tentent de le provoquer.

Ahmad Sa’adat

130 personnes ont assisté au meeting de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah ce vendredi 15 mai à la Bourse du Travail de Saint-Denis. Georges Abdallah, détenu en France depuis 25 ans s’est vu confirmer, ce 5 mai 2009, le rejet de sa demande de libération conditionnelle déposée en octobre 2007. Arrêté en 1984, Georges Abdallah n’a jamais renié son engagement révolutionnaire aux côtés de la résistance palestinienne et c’est ce qui lui vaut cet acharnement judiciaire. Une délégation de notre Secours Rouge avait fait le déplacement pour assurer une présence solidaire et tenir un stand d’information.

Le meeting était animé par le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Y sont intervenus Abdallah ABDALLAH (Union des jeunes progressistes arabes), Jean-Pierre BASTID (écrivain), Alima BOUMEDIENE (les Verts), Youssef BOUSSOUMAH (Les indigènes de la république), Patrick BRAOUEZEC (Communistes Unitaires), Vanina GIUDICELLI (Nouveau Parti Anticapitaliste), Gabi MOUESCA (Observatoire international des prisons) et Nicolas SHAHSHAHANI (CAPJPO – EuroPalestine).

Tribune du meeting pour G.I. Abdallah

Stand du SR au meeting pour G.I. Abdallah

Tribune du meeting pour G.I. Abdallah
Stand du SR au meeting pour G.I. Abdallah

Une quarantaine de personnes ont assistés au meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah à Méricourt. La soirée a commencé par une intervention du comité organisateur ‘Liberez-les!’ sur le thèse de ‘L’actualité du sionisme en Palestine et au Liban’, puis d’une intervention du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah: ‘Georges Ibrahim Abdallah: son combat politique et sa situation’. Ces interventions ont été suivies de la projection du film Retour au pays du Hezbollah de Soha Béchara, d’une intervention de Walid Atallah, de l’Association des Palestiniens en France (Al Jaliya), et du passage d’un enregistrement fait par Georges Ibrahim Abdallah à l’intention des particpants à cette initiative. Plusieurs groupes avaient déployés des stands d’information et de solidarité, et notament notre Secours Rouge.

Meeting à Méricourt

Délégation SR au meeting

Meeting à Méricourt
Délégation SR au meeting

Vendredi 10 avril, le Comité ‘Libérez-les’ (en collaboration avec le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et sa section PCF de Méricourt) organise un meeting-débat de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah.

Le meeting se tiendra à partir de 18h30 jusqu’à 22h00 à Méricourt (Pas de Calais, près de Lens), au Centre Max-Pol Fouchet, salle Daquin, (derrière l’église), rue Jean-Jacques Rousseau (à droite face à la Mairie).

Progamme dès 19h00:

-‘Georges Ibrahim Abdallah: son combat politique? Sa situation?’ présenté par le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah.
-‘L’actualité du sionisme en Palestine et au Liban’ présenté par le Comité ‘Libérez-les!’
-Projection du film ‘Retour au pays du Hezbollah’ de Soha Béchara.
-Intervention de Walid Atallah, de l’Association des Palestiniens en France (Al Jaliya).
-Débat ouvert avec la salle.

Table de lectures, rafraichissements, sandwichs… Entrée gratuite.

Les ministres européens des affaires étrangères ont décidé ce lundi 26 de retirer l’OMPI de la liste européenne des organisations terroristes. C’est la première fois qu’une organisation désignée comme ‘terroriste’ est retirée de la liste européenne. Le 4 décembre, la justice européenne avait annulé pour la troisième fois la décision de l’UE de geler les fonds de l’OMPI. Dans sa décision, la cour de Luxembourg avait estimé que l’UE avait violé les droits de la défense de l’OMPI et qu’elle n’avait pas fourni d’éléments suffisants pour inscrire l’organisation de lutte contrte le régime islamiste iranien sur la liste noire. L’OMPI était inscrite sur la liste noire de l’UE depuis 2002. De nombreuses organisations figurent encore sur cette liste, comme le Front populaire de libération de la Palestine. Le ministre belge Karel De Gucht a préconisé l’ouverture d’une nouvelle procédure visant l’OMPI: ‘sinon on ne pourra pas avoir de discussion politique sérieuse avec l’Iran‘…

Manifestation pour l’OMPI

Manifestation pour l'OMPI

Communiqué du Comité pour la Libération de G. I. Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah communiste combattant de la cause palestinienne est véritablement un otage de l’Etat français depuis bientôt un quart de siècle. Arrêté en 1984 à Lyon, Georges Abdallah est condamné en juillet 1986 à quatre ans de détention. Suite à une cascade de rebondissements politico-judiciaires, avec notamment des pressions du gouvernement des Etats-Unis, il est condamné en mars 1987 à la réclusion criminelle pour des actions revendiquées par son organisation, les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises). Il a terminé sa peine de sûreté en 1999 et il peut demander sa libération depuis cette date, ce qu’il a fait 7 fois, sans succès. Georges Abdallah est un combattant révolutionnaire qui représente encore aujourd’hui un risque pour les intérêts impérialistes français au Liban. La DST a dernièrement écrit aux juges chargés du dossier pour rappeler le motif politique du maintien en prison de Georges Abdallah. ‘Compte-tenu de l’implication de la France au Liban, de son soutien au gouvernement libanais et surtout de la présence militaire française dans le cadre de la FINUL renforcée, on ne peut exclure que Georges Ibrahim Abdallah use de son influence sur des mouvements extrémistes pour agir contre les intérêts français’. Le déroulement de l’examen de sa septième demande de libération conditionnelle est une illustration de l’acharnement judiciaire pour raison politique contre Georges Abdallah qui depuis 25 ans subit des lois et des tribunaux d’exceptions. Cet enchaînement de dates peut être rébarbatif à lire mais il est exemplaire du traitement par les fonctionnaires du ministère de la justice du dossier de Georges Abdallah.

6 février 2007: Georges Ibrahim Abdallah dépose sa 7e demande de libération conditionnelle. La date d’examen est fixée au 26 juin 2007.

26 juin 2007: Alors que Georges Abdallah est en salle de visioconférence à Lannemezan assisté de son avocat qui s’est déplacé de Paris, l’examen de la demande est reporté pour ‘problème technique’ au 4 septembre 2007.

Août 2007: L’audience du 4 septembre est reportée au 17 septembre 2007.

17 septembre 2007: Examen en première instance de la demande de libération conditionnelle, avec des déclarations islamophobes et anti-arabes de la part de la DST et de l’avocat de la partie civile Etatsunienne.

10 octobre 2007: La septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah est refusée. Georges Abdallah fait appel. La dépêche AFP de l’époque rappelle justement les arguments politiques qui ont motivé cette décision.

20 décembre 2007: Examen en appel de la demande sans que Georges Abdallah puisse y assister. La décision est annoncée pour le 31 janvier 2008.

31 janvier 2008: La décision est reportée au 17 avril 2008.

25 février 2008: Loi sur la rétention de sûreté.

18 mars 2008: La justice décide d’entendre Georges Ibrahim Abdallah avant de prendre sa décision et date est fixée au 25 mars 2008.

25 mars 2008: Georges Ibrahim Abdallah est auditionné par visio-conférence.

17 avril 2008: Le jour annoncé de la décision, les juges décident d’appliquer à Georges Abdallah la nouvelle loi sur la rétention de sûreté. Il devra passer au Centre national d’observation de Fresnes pour une période de 6 semaines et une commission pluridisciplinaire devra donner son avis aux juges. L’audience est reportée sans qu’aucune date ne soit fixée.

5 août 2008: Transfert à Fresnes de Georges Abdallah. La procédure ‘d’observation de la dangerosité’ est tellement absurde que l’administration pénitentiaire peine à trouver des psychiatres complices.

4 septembre 2008: Le jour de l’audience décidé en avril 2008, les juges annoncent qu’il s’agit d’une audience de fixation de date. Le nouvel examen en appel de la demande de Georges Abdallah est reporté au 8 janvier 2008.

23 septembre 2008: Re-transfert de Georges Abdallah à la prison de Lannemezan.

3 novembre 2008: Alors que théoriquement la commission pluridisciplinaire a trois mois maximum pour remettre son rapport, la Ministre de la Justice publie un arrêté annulant cette contrainte de délai. La commission peut prendre des mois et des mois pour donner son avis.

Décembre 2008: Il est notifié à Georges Abdallah que la commission pluridisciplinaire étudiera son dossier le 22 janvier 2009.

8 janvier 2009: Les juges s’octroient un nouveau délai et l’audience est reportée au 26 mars 2009

26 mars 2009: Plus de deux ans après le dépôt de la demande de libération de Georges Abdallah, que se passera-t-il? Alors que les massacres sionistes s’amplifient en Palestine une décision politique sera-t-elle prise pour que Georges Abdallah soit libéré et que la bouffonnerie judiciaire cesse? Le 26 mars 2009, Georges Ibrahim Abdallah aura passé plus 8.900 jours dans les prisons françaises!!!

Ce 25 décembre, un tribunal militaire israélien (siégeant sur une base militaire à Ramallah) a rendu son verdict contre le secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, Ahmad Sa’adat: 30 années de prison.

Ahmad Sa’adat est accusé à de multiples reprises d’atteintes à la sécurité nationale d’Israël, d’être dirigeant d’une organisation interdite, etc. Ahmad Sa’adat refuse de collaborer avec la justice israélienne. Il l’a dénonce comme illégitime, comme un instrument d’oppression du peuple palestinien. L’Autorité Palestinienne, sous la pression des pays impérialistes, avait emprisonné Ahmad Sa’adat à la suite de l’exécution du ministre israélien du tourisme par un commando du FPLP (à la différence des islamistes, les commandos du FPLP ne frappent que des militaires israéliens ou des responsables de l’Etat sionniste). La prison avait une garde internationale (US et britannique). Le 14 mars 2006, l’armée israélienne occupait la prison (les soldats US et britanniques laissant faire) et y enlevait tous les prisonniers politiques palestiniens pour les faire comparaître devant ses tribunaux.

Ahmad Sa’adat

C’est le 25 décembre qu’un tribunal militaire israélien (siégeant sur une base militaire à Ramallah) doit rendre son verdict contre le secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, Ahmad Sa’adat. Ahmad Sa’adat est accusé à de multiples reprises d’atteintes à la sécurité nationale d’Israël, d’être dirigeant d’une organisation interdite, etc. Ahmad Sa’adat refuse de collaborer avec la justice israélienne. Il la dénonce comme illégitime, comme un instrument d’oppression du peuple palestinien.

L’Autorité Palestinienne, sous la pression des pays impérialistes, avait emprisonné Ahmad Sa’adat à la suite de l’exécution du ministre israélien du tourisme par un commando du FPLP (à la différence des islamistes, les commandos du FPLP ne frappent que des militaires israéliens ou des responsables de l’Etat sionniste). La prison avait une garde internationale (US et britannique). Le 14 mars 2006, l’armée israélienne occupait la prison (les soldats US et britanniques laissant faire) et y enlevait tous les prisonniers politiques palestiniens pour les faire comparaître devant ses tribunaux. A l’occasion de la comparution du 25 décembre, le FPLP appelle à des initiatives solidaires.

Ahmad Sa’adat

Interview d’Ahmad Sa’adat en vidéo (en arabe, sous-titres français)

Ahmad Sa'adat