Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Des chercheurs de l’Université de Leuven mènent des recherches qui permettront d’obtenir un portrait-robot grâce à de l’ADN. Le premier but de ces recherches est avoué : faciliter le travail de la police. Comme l’indique Peter Claes, responsable de ces recherches, L’ADN pourrait par exemple permettre aux policiers de sélectionner des suspects lorsque une caméra de surveillance a filmé beaucoup de passants. Le programme n’est pas encore au point, mais il devrait l’être dans quelques années selon les chercheurs.

Un policier et au moins deux manifestants ont été blessés hier au Kurdistan lors de manifestations en faveur du PKK. Des manifestants ont bloqué les routes de la ville de Silopi, dans la province de Sirnak, et ont affronté avec des pierres et des cocktails Molotov les forces d’intervention policières appuyées par des auto-pompes. Un officier de polie a été blessé dans l’incendie de sa voiture, pendant que deux de ses collègues souffraient de brûlures légères.

Turquie/Kurdistan: Affrontements à Silopi

Des combattants de la NPA ont tué mardi un sergent de l’armée gouvernementale et blessé six autres militaires dans une embuscade dans la province d’Agusan del Sur (Mindanao). L’embuscade a eu lieu à 800 mètre de la base de la localité de Prosperidad. Les militaires circulaient en camion au moment de l’attaque.

Mardi 25 février, une audience de remise en liberté s’est tenue pour deux personnes accusées d’avoir participé à un feu d’artifice devant le centre de rétention de Vincennes suite à l’émeute. Une vingtaine de personnes était présente pour apporter du soutien aux deux incarcérés. La juge a décidé de les faire sortir après 8 jours.

Dans l’après-midi certaines personnes solidaires sont suivies plus ou moins ostensiblement. Dans la soirée, une maison occupée, dans le 19e arrondissement de Paris est particulièrement ciblée. Un groupe de personnes solidaires entreprend de harceler les policiers en civiles. Le groupe découvre une camionnette Citroën jumpy blanc immatriculée 9420 XC 94, vingt mètres au dessus de la maison. Les vitres arrières sont voilées mais des signes de présence émanent de la voiture lorsque le joyeux groupe s’approche. Menaces et secouage du véhicule: deux policiers en descendent et s’enfuient. Les semaines suivantes la surveillance n’a pas cessé ( filatures, contrôles d’identité impromptus…)

La CGT appelle à une manifestation devant le tribunal de grande instance du Havre, le 31 mars 2014, à 11h30, pour exiger la relaxe totale et sans condition des 4 militants de l’Union Locale CGT contre lesquels le Procureur de la République du Havre a requis, le 21 février dernier, des peines de 2 mois de prison avec sursis et 300€ d’amende, d’un côté, et de 6 mois de prison ferme et 500€ d’amende de l’autre.

Cette manifestation sera l’occasion de dénoncer l’acharnement de l’institution judiciaire à l’égard de tous les syndicalistes CGT qui luttent pour défendre les droits des salariés et d’exiger que le gouvernement et sa majorité parlementaire donne suite aux revendications de la CGT pour une loi d’amnistie ; une loi pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d’actions collectives ; une loi pour supprimer de la liste du fichier des prélèvements génétiques, tous les militants syndicaux et associatifs interpellés dans le cadre d’actions collectives.

Le 13 février, le centre d’appels « Total Call » à Casablanca, filiale du groupe de télécommunications Iliad (la maison mère de Free), a licencié cinq responsables de l’Union Marocaine du Travail (UMT) le lendemain de l’enregistrement officiel, en conformité avec la loi marocaine, d’un syndicat au sein de l’entreprise. Le syndicat U.M.T. demande leur réintégration immédiate.

Au Bénin, les principales centrales syndicales appellent à manifester ce mardi 25 mars à Cotonou pour demander le limogeage du préfet et du commissaire central, jugés responsables de la violente dispersion d’une marche organisée le 27 décembre 2013. C’est la première fois que les syndicats se rassemblent depuis cet événement déclencheur de la grève générale qui dure depuis presque trois mois.

La rencontre du 12 mars entre le chef de l’Etat et les principales confédérations n’a donc pas permis de débloquer la situation. Le président a présenté des excuses pour les violences du 27 décembre lorsqu’une manifestation de syndicalistes et d’associations de la société civile avait été réprimée par la police à coups de gaz lacrymogènes et de matraques blessant plusieurs personnes, mis sur pied des commissions d’enquête et le salaire minimum a été relevé.

Le prototype du bouclier à pression non-mortelle de Raytheon crée une onde pulsée qui fait entrer en résonance le système respiratoire supérieure d’un humain, gênant sa respiration et le faisant éventuellement suffoquer. Conçu sur base d’un brevet datant de 2011, ce bouclier génère des ondes sonores générées assez peu puissantes: Même si les manifestants s’effondrent à cause d’un manque d’oxygénation du cerveau, leurs tympans ne seront pas endommagés. Les policiers avançant les boucliers collés les uns aux autres pour former un mur impénétrable formeront une sorte de mur de son énorme qui améliorera leurs portées, leurs puissances et leurs efficacités.

Etats-Unis: Le bouclier à onde pulsée

Jeudi 20 mars un véhicule diplomatique a été incendié dans la ville de Thessalonique. L’action a été revendiquée en solidarité avec trois révolutionnaires actuellement en procès: Freddy Fuentevilla, un ancien militant du MIR (Movimiento de la Izquierda Revolucionaria), Juan Aliste et Marcelo Villarroel sont des anciens militants du MAPU-Lautaro. Ils sont accusés de plusieurs attaques de banques, dans l’une desquelles un policier a été tué.

Suite du feuilleton dont on vous avait déjà parlé le 11 février dernier (voir ici). Aussi incroyable que cela puisse paraitre, l’Inde n’a toujours pas libéré trois personnes de l’émission Pekin Express, le producteur néerlandais et ses agents de sécurité belge et britannique sont toujours assignés à résidence en attendant qu’on les laisse partir. Ils avaient été accusés par l’armée indienne de circuler dans un territoire influencé par la guerilla naxalite avec un bon paquet de téléphones satellites non-déclarés. La production se défend en invoquant un problème de communication entre différents organes administratifs indiens. Le reste de l’équipe a pu poursuivre sa route vers le Sri Lanka.