250 manifestants d’extrême-droite se sont rassemblée sur la colline parlementaire à Ottawa, samedi matin, pour dénoncer la signature prochaine par le Canada du Pacte mondial pour les migrations des Nations unies. Ils étaient attendus de pied ferme par un groupe de contre-manifestants antifas. Les forces de l’ordre se sont interposées et neuf personnes ont été arrêtées. Huit personnes ont été libérées et une personne a été référée au Service de police d’Ottawa, accusée d’avoir agressé un agent de la Gendarmerie royale du Canada.

Arrestation samedi à Ottawa

Arrestation samedi à Ottawa

Samedi 1 décembre, des manifestations des gilets jaunes se sont organisées dans plusieurs villes de France. Au total, plus de 136 000 personnes ont participé aux manifestations sur tout le territoire.

À Paris, des émeutes se sont déroulées dans différents endroits de la villes où des banques ont été saccagées, des magasins pillés et des véhicules incendiés. 249 feux ont été recensés ce jour-là. La journée s’est terminée par 620 gardes à vues, 133 personnes blessées, dont 23 membres des forces de l’ordre.

À Saint-Étienne, un supermarché Casino et un magasin de sport ont été pillés et une agence du Crédit agricole a été détruite.

À Puy-en-Velay, des manifestants ont investi la cour de la préfecture et y ont jeté des pneus. Les CRS ont évacué la cour mais dans la soirée des manifestants ont lancé des cocktails Molotov contre la préfecture qui a en partie brûle. Au final, 70 personnes ont été blessées, dont 18 policiers et 4 manifestants grièvement.

À Dijon, sept personnes ont été interpellées et neuf véhicules ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche.

En Moselle, un commandant de police a été roué de coups par dix personnes après qu’ils lui aient enlevé son casque.

Dans le département du Gard, 16 barrages ont été recensés. Dans une ville de la région, les pneus de voitures de gendarmerie ont été crevés dans la nuit de samedi à dimanche.

A Narbonne, un site administratif de VINCI Autoroutes a été détruit et ainsi que des locaux du peloton de gendarmerie, situés au péage de Narbonne.

À Toulouse, les émeutes ont fait 57 blessés dont 48 policiers. Seize personnes ont été interpellées, dont quatre après le pillage de deux magasins du centre-ville. 

À Albi, des bouteilles et engins inflammables ont été jetés dans les jardins de la préfecture du Tarn. Le préfet a été légèrement blessé à la main.

À Bordeaux, un policier et six manifestants ont été blessés lors des affrontements. L’un des manifestants a eu la main arrachée en ramassant un objet pyrotechnique, d’autres ont été blessés par des tirs de Flash-Ball. En début de soirée, des manifestants ont allumé un feu devant la cathédrale Saint-André, utilisant notamment les palissades de protection des travaux de rénovation de la cathédrale.

À Poitiers, un « gilet jaune » a été interpellé. Des feux ont été allumés, les policiers ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

À Arles, un automobiliste est mort dans un accident de la route suite à un bouchon provoqué par un barrage.

À Marseille, 21 personnes ont été interpellées et trois policiers ont été blessés. 

La préfecture de Haute-Loire, à Puy-en-Velay, incendiée par les Gilets Jaunes (archive)

16 policiers et 14 gendarmes, ont été blessés à la Réunion lors d’affrontements dans l’île paralysée par une cinquantaine de barrage des « gilets jaunes ». Un commandant du GIPN qui a eu une main arrachée lors de l’explosion accidentelle d’une grenade dans son véhicule alors qu’il était caillassé par de jeunes manifestants. Un escadron de 80 gendarmes décolle ce soir de Paris pour renforcer les forces de l’ordre.

Grenades en dotation dans la gendarmerie française

Grenades en dotation dans la gendarmerie française

Dans la matinée de ce vendredi 2 novembre, Kevin Garrido Fernàndez a été assassiné dans la prison privée de Santiago Uno. La première version donnée par la gendarmerie (police de prison) indique que d’autres prisonniers l’aurait attaqué et poignardé à plusieurs reprises et qu’il serait mort dans la prison même. Ses amis dénoncent un crime d’État: la gendarmerie encourageant les combats entre détenus. Kevin Garrido avait été condamné à 17 ans de prison en haute sécurité, pour possession d’explosifs, possession et placement d’engin explosif.

Kevin Garrido

Kevin Garrido

Vendredi 14 septembre, une grève a débuté sur le chantier du nouvel aéroport d’Istanbul qui devrait être inauguré fin du mois d’octobre. Les travailleurs protestent depuis des mois contre les mauvaises conditions de travail. La grève de cette semaine a éclaté suite à l’accident de deux travailleurs tombés du toit du bâtiment et de la collision intervenue entre deux navettes de bus transportant des travailleurs du chantier de l’aéroport et qui a fait 17 blessés.

De plus, avec la chute de la valeur de la lire turque, beaucoup de sous-traitants travaillant sur le projet auraient fait faillite et dès lors quitté le projet sans payer les salaires de leurs travailleurs. Au total, plus de 30,000 travailleurs sont engagés sur ce projet. En février, le ministre de l’emploi turque avait déclaré que 27 travailleurs seraient mort sur le chantier de l’aéroport depuis le lancement du projet, en 2015. D’après les syndicats, ce serait plus de 400 travailleurs qui auraient perdu la vie dans des accidents de travail ou suite à des problèmes de santé provoqués par les conditions de travail.

La manifestations a rassemblé plusieurs milliers de travailleurs qui ont été dispersés par la police et la gendarmerie avec des gaz lacrymogène. Près de 600 manifestants ont été arrêtés et retenus sur le site par la police. Une vingtaine ont été arrêté le samedi alors qu’ils se regroupaient pour soutenir leur camarades arrêtés. Actuellement, seul un quart des manifestants arrêtés a été libéré.

Grève sur le chantier du nouvel aéroport d’Istanbul

Grève sur le chantier du nouvel aéroport d'Istanbul

Dimanche 5 août, la cérémonie du 40ème anniversaire des grands-mères de la Plaza de Mayo avait rassemblé près de 70.000 personnes pour une journée de concerts et discours. À la fin de la journée, des agents de la police, de la gendarmerie et du personnel civil de Buenos Aires ont attaqué violemment les participants. Le nombre exacte de détenus n’est pour l’instant pas connu. Trois personnes ayant été libérées ont déclaré avoir été torturées lors de leur détention.

Répression lors des festivités du 40ème anniversaire de l’organisation des grands-mères de la Plaza de Mayo

Répression lors des festivités du 40ème anniversaire de l'organisation des grands-mères de la Plaza de Mayo

Le 11 juillet, l’armée turque a lancé une opération dans le district de Kağızman (province de Kars). La guérilla du PKK a pris à partie les soldats qui essayaient de se positionner sur la colline de Horoz. Quatre soldats auraient été tués. Le même jour, l’armée turque a lancé une opération dans la région de Kêla Memê, dans le district d’Uludere (Qileban) de Şırnak. Toujours le 11 juillet, des drones, des hélicoptères et des avions de combat ont bombardé intensément les zones de Gûndê Mehrê, Hill Bayrak, Hill Sinek et Mehrê, tuant deux guérilleros. Après le bombardement, de nombreux hélicoptères Sikorsky ont débarqué des militaires qui ont rafflés et maltraités des villageois.

Les informations précises sur les actions de la guérilla du PKK au Kurdistan nord arrivent parfois avec un certain retard. C’est le cas de cette spectaculaire attaque à l’IED contre une équipe des forces spéciales anti-guérilla de la gendarmerie turque survenue le 20 mai. Ayant été informé du déplacement en bus de cette équipe comptant 45 militaires près de la ville de Gurbulak (district de Doğubeyazıt, province d’Ağrı), les combattants du PKK ont fait exploser un puissant IED sur son itinéraire, pulvérisant le véhicule.

Voir la vidéo de l’action

Le moment où l’explosion de l’IED soulève le bus

Le moment où l'explosion de l'IED soulève le bus

Vendredi 29 juin, les travailleurs en grève de l’entreprise Logesta, à Bologne, ont été attaqué par la police et la gendarmerie italienne, alors qu’ils tenaient un piquet. Vingt d’entre eux ont ensuite été nassés parmi lesquels Nicolas, un travailleur de 23 ans, qui a été frappé puis arrêté. Le lendemain, un rassemblement en solidarité a été organisé lors de son passage devant le juge. Nicolas a été libéré et son procès se tiendra le 18 septembre.

Logesta est une entreprise de transport appartenant au géant international « Imperial Brand ». Les travailleurs de la Logesta sont en grève depuis plusieurs jours afin de protester contre le licenciement de 24 de leurs collègues ainsi que la détérioration générale des conditions de travail.

Rassemblement en solidarité avec Nicolas, travailleur de Logesta emprisonné

Rassemblement en solidarité avec Nicolas, travailleur de Logesta emprisonné

Notre mémoire contre la leur!
Notre histoire contre la leur!

A la fin des années vingt, les charbonnages représentent le deuxième secteur industriel du pays, juste après la métallurgie. Avec la grande crise, les revenus des mineurs diminuent de 30% en quelques mois, alors que les loyers restent inchangés et que le pain augmente. Aux réductions de salaire s’ajoutent les licenciements: plus d’un demi-million de chômeurs en 1932 dont 200.000 non indemnisés…
Le 17 mai 1932, les patrons charbonniers borains annoncent une nouvelle diminution de salaire de 5%. C’est l’étincelle d’une vague de grèves insurrectionnelles qui vont s’étendre à d’autres bassins miniers, à la métallurgie et aux transports.

Les socialistes désavouent la grève et la répression est féroce: la gendarmerie charge sabre au clair contre des manifestations familiales, et les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits. Finalement, l’état de siège est décrété: les automitrailleuses quadrillent les quartiers ouvriers et les dirigeants communistes et syndicalistes révolutionnaires sont emprisonnés. Le dimanche 10 juillet la gendarmerie charge une manifestation à Roux et tue un ouvrier, Louis Tayenne.
Petit à petit, avec la complicité des dirigeants socialistes, les mineurs sont isolés et mettent fin à la grève à la mi-septembre. L’histoire de cette grève est le sujet d’un film muet, Misère au Borinage, réalisé en 1934 par Henri Storck et Joris Ivens, qui est devenu aujourd’hui une référence cinématographique.

Moins connu est le documentaire « Manifestation pour Tayenne », tourné l’année précédente. C’est pourtant le premier documentaire social de l’histoire du cinéma. Il montre la manifestation organisée en 1933 par le Secours Rouge pour le premier anniversaire de la mort de Louis Tayenne, d’abord sur les lieux du drame et puis au cimetière. Cette commémoration, qui honore non seulement Louis Tayenne mais tous les travailleurs morts dans la défense des intérêts de leur classe, a eu lieu tout le long des années 30.

Ce dimanche 8 juillet 2018, le Secours Rouge, le Parti Communiste, le Cercle Louis Tayenne et l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte vous invitent à participer à une nouvelle commémoration Tayenne au cimetière de Marchienne-au-Pont.
Rendez-vous de co-voiturage, place Rouppe, 13H

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Notre mémoire contre la leur!
Notre classe contre la leur!
Tous et toutes à la commémoration Tayenne!

Evènement facebook

Pour en savoir plus sur l’histoire de la commémoration

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Ce dimanche 24 juin,se tiennent des élections législatives et présidentielles en Turquie. Trois militants (dont une sénatrice) du parti communiste français étaient venus surveiller ces élections à l’invitation du HDP. Ils ont été arrêtés et détenus pendant sept heures à la gendarmerie avant d’être relâchés. Le PCF a dénoncé la tentative du pouvoir turc « d’étouffer toutes les voix qui dénoncent les fraudes massives à l’œuvre ». Ces élections constituent un enjeu important pour Erdogan qui brigue un second mandat avec des pouvoirs renforcés. De nombreux cas de fraude sont déjà signalés.

Erdogan

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