Lors du deuxième jour de l’audience de l’affaire ‘Hallandri’, la
Conspiration des Cellules de Feu a fait une déclaration, suite à quoi
l’audience a été ajournée. Lire la déclaration

Il y a quelques jours, des anarchistes italiens ont publié une affiche
signée par la FAI/FRI (Federation Anarchiste Informelle – Front
Révolutionnaire International) revendiquant l’existence d’un réseau large
organisé pour l’action directe en Europe et sur d’autres continents. La
traduction de l’affiche est disponible ici

En outre, au matin du 13 décembre, des anarchistes ont attaqué des lignes
de policiers anti-émeutes au cocktail molotov avant de revendiquer leur
solidarité avec les Cellules.

En juillet dernier, Silvia a été reconnue coupable, tout comme ses deux co-accusés Billy et Costa, d’actes préparatoires dans l’exécution d’un incendie intentionnel ainsi que de transport et de dissimulation d’explosifs. Condamnée à purger une peine de prison de plus de trois ans, elle a d’abord été incarcérée à Bienne avant d’être transférée à la prison de Zürich. Il y a quelques jours, elle a une nouvelle fois été transférée, à la prison de Hindelbank cette fois, dans le canton de Berne. Voici sa nouvelle adresse:

– Silvia Guerini
– PF 45
– CH – 3324 Hindelbank
– SUISSE

Une centaine de personnes masquées et vétues de noir ont attaqué l’Office des Étrangers ce 18 décembre en fin d’après-midi à Bruxelles. Les vitres ont été brisées, les murs taggés, des feux d’artifice, des fumigènes et quelques pièces de mobilier urbain ont été lancés à l’intérieur du batiment. Le rassemblement s’est dissout après quelques minutes tandis qu’on signalait des arrestations très musclées un peu plus tard aux alentours de la Gare du Nord.

Ces évènements se sont produits, alors que plus tôt dans la journée, la première manifestation contre le « Caricole » avait tourné court. Le caricole, nouveau centre fermé pour étrangers, ouvrira normalement ses portes sous peu à Steenokkerzeel -si les travaux cessent toutefois d’être sabotés régulièrement- il succèdera au 127bis qui a subit deux incendies depuis son ouverture.

La police a prétendu la présence de « l’organisation ultra-violente No Border » pour interdire la manifestation qui selon un arrété « perturberait le trafic aérien ». Un impressionant dispositif policier a lié les actes aux paroles, rendant l’accès au nouveau centre fermé impossible.

La dernière manifestation, devant le centre fermé 127bis de Steenokkerzeel avait causé quelques dégats matériels et des affrontements entre manifestants et policiers mais aucune arrestation.

Manifestation contre le 127 bis

Manifestation contre le 127 bis

Le 15 novembre, une série de perquisitions a été opérée avec pour résultat l’inculpation de 4 militants anarchistes. Les chefs d’inculpation sont les suivants : participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens ;
 violence commise en réunion sans incapacité ;
 dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion. Dans un langage moins sophistiqué, les 4 prisonniers sont accusés d’avoir attaqué le 5 juillet dernier les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pour contester les incarcérations de mineurs. Les armes de l’attaque étaient des bouteilles remplies d’excréments humains, déversées sur les bureaux et dans les locaux. Ce n’est pas la première attaque contre la PJJ puisque des locaux auraient déjà été taggés en février 2010 à la suite du suicide d’un mineur incarcéré et en mai 2011.
Si ces actions n’avaient en elles-mêmes causées que peu de dégâts, les quatre inculpés sont toujours en prison pour des motifs politiques avoués et pour des refus de prélèvements ADN. Le 3 décembre, une banderolle avait été installée Place du Capitole à Toulouse avec l’inscription suivante : ‘Police, justice, répression, dégage !’

Un rassemblement aura lieu devant le Palais de Justice de Poitiers ce 16 décembre, annonce le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux. D’autres manifestations auront lieu à Bordeaux à Toulouse et dans d’autres villes le 17 décembre à l’occasion de la Journée nationale Anti-Répression.

Il a été décidé ce 22 novembre que Luciano ‘Tortuga’ Pitronello devait rester en détention à la prison de Santiago pour une période de 75 jours supplémentaires nécéssaire selon l’accusation à formuler des charges à son encontre.

Son avocat a précisé une énième fois que malgré les graves blessures dont il souffre et ses conditions d’incarcération – compromettent son état de santé – des soins adaptés n’étaient toujours pas garantis à Tortuga. Si la demande de transfert vers un hopital n’a pas été acceptée, l’accusation a précisé que Tortuga reçoit une fois par semaine la visite de médecins spécialisés.

Luciano Pitronello, surnommé ‘Tortuga’ avait été grièvement blessé par l’explosion prématurée de l’engin explosif qu’il transportait vers le siège de la filiale banquaire espagnole Santander Bank. Il a perdu sa main droite, trois doigts de la main gauche et est brulé sur 35% de la surface de son corps.
Le 7 décembre, un groupe anarchiste d’Uruguay a revendiqué une attaque par cocktail Molotov sur une agence Santander Bank en solidarité ‘avec Tamara [prisonnière espagnole membre de l’Anarchist Black Cross, emprisonnée pour l’envoi d’un colis piégé au chef des prisons espagnoles], avec le guerrier Tortuga kidnappé par l’état chilien pour l’explosion d’une bombe à la Santander Bank, et avec tous les camarades séquestrés dans différentes prisons à travers le monde’.

Une procédure a été confiée à la Brigade de Répression de la Délinquance à la Personne pour retrouver les auteurs d’un tract ‘antiflic’ diffusé depuis octobre 2010. Le site – depuis devenu inactif – ‘Retour à Belleville’ est également sous le coup d’une attaque judiciaire pour avoir repris le tract déjà diffusé par Indymedia.

Le père d’un anarchiste déja mis en examen a été harcelé par courrier et par téléphone afin d’obéir à une convocation au commissariat. Il a fini par s’y rendre, la police lui a posé plusieurs questions sur ses connaissances de l’anarchisme, sur les personnes qui avaient accès à son ordinateur puis sur son fils et sur ses fréquentations avant de le menacer de perquisition chez lui et ses proches et de saisie de matériaux informatiques ‘qu’ils ne sont pas prêts de revoir’.

Les personnes auteurs du tract appellent à nouveau à le diffuser: http://pix.toile-libre.org/upload/original/1323421415.png

Ce 10 décembre, des Russes, des anarchistes et des autonomes résidant à Paris se sont rassemblés devant divers symboles russes en soutien au mouvement anti-kremlin qui secoue la Russie actuellement. Si le mouvement qui entoure les élections russes est extrêmement large, des initiatives de la part de mouvements révolutionnaires ont également eu lieu, notamment le 3 décembre -veille du début des élections- où une trentaine d’anarchistes ont fait éclaté fumigènes et feu d’artifice devant la commission éléctorale de Moscou avant d’être violemment poursuivi par la police.

Voir la vidéo postée par un activiste moscovite

Anarchistes anti-kremlin

Anarchistes anti-kremlin

Après plus de trois ans d’enquête, six militants devant le tribunal correctionnel antiterroriste suite à l’arrestation avec un fumigène et des clous tordus en 2008 (avant une manifestation au centre fermé de Vincennes); une tentative d’incendie d’une dépanneuse de la police en 2007 au moment de l’élection de Sarkozy ; une tentative d’incendie d’une armoire électrique de la SNCF en 2006, au moment de la lutte contre le CPE.

Ivan, Bruno, Damien, Frank (Farid), Inès (Isa), Javier (Juan) ont déjà fait de cinq à treize mois de détention provisoire et sont sous contrôle judiciaire depuis leur sortie de prison. Ils sont accusés de « Participation à un groupement formé en vue de la préparation d’actes de terrorisme » (pour les six) ; « Fabrication d’engins explosif ou incendiaire » (pour trois) ; « Tentative (ou complicité de tentative) de dégradation ou de destruction d’un bien appartenant à autrui » (pour trois) ; « Détention et transport de produits incendiaires ou explosifs » (pour quatre) ; « Refus de se soumettre au prélèvement ADN » (pour trois) ; « Refus de soumettre aux prises d’empreintes digitales » (pour trois). Les cinq derniers délits sont tous « en lien avec une entreprise terroriste ».

La date définitive du procès sera fixée le 13 février prochain, mais des dates ont déjà été réservées, il devrait probablement se dérouler les 14, 15, 16, 21 et 22 mai 2012 devant la 10e chambre du Tribunal correctionnel de Paris.

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Une manifestation de 5000 personnes commémorant le troisième anniversaire de la mort d’Alexis Grigoropoulos a tourné à l’affrontement avec les forces de sécurité et la police à Athènes. Des groupes de manifestants vêtus de noir ont brisé les escaliers en marbre d’un hôtel de luxe avant d’en utiliser les débris comme projectiles contre les lignes anti-émeutes. Des jets de cocktail molotov ont suivi et des graffitis « le peuple en armes » et « insurrection » ont été taggés sur la place Syntagma. La police a répliqué par des tirs de gazs lacrymogènes et des grenades assourdissantes. Les affrontements ont durés tard dans la nuit à travers Athènes et devant le gouvernement grec. La police a procédé à 11 arrestations tandis qu’une vingtaine de blessés – dont 12 policiers- ont été signalés. D’autres manifestations avaient eu lieu dans d’autres grandes villes grecques, notemment à Salonique où 400 étudiants avaient défilés.

Alexis avait été tué par la police grecque le 6 décembre 2008, déclenchant une vague d’émeutes et de manifestations antipolicières, les violences inégalées depuis la chute de la dictature avaient ébranlées l’appareil répressif grec et ont été les précurseurs du mouvement contre la dette.

Emeutes à Athènes

Emeutes à Athènes