Samedi 11 août, la ville et la police de Hasselt ont annoncé le lancement d’un projet test sur la place Dusart. Ce projet, mené en collaboration avec l’entreprise Sorama, consiste à installer des microphones sur la place et à les relier à des caméras déjà installées.

Les micros placés en divers endroits pourront reconnaitre des sons et les différencier. En cas de bruit anormal (par exemple: un bruit de verre brisé ou une dispute), les caméras pointeront vers l’endroit en question qui pourra dès lors être surveillé depuis le bureau de police. Le système est aussi doté d’un éclairage qui doit pouvoir mettre en lumière la location visée.

Caméras de surveillance (archive)

C’est une première dans le Hainaut. La zone de police boraine fait l’acquisition d’un drone OnyxStar. Compact, léger, puissant et pliable, ce drone pliable se range dans un valise. Doté d’un autopilote PixHawk et d’une structure en carbone l’OnyxStar constitue un système complet pour la prise de vues aérienne. La machine pèse environ six kilos et est équipée de huit moteurs coaxiaux. Il embarque deux caméras: une traditionnelle et une thermique. La nouvelle acquisition devrait assister les policiers dans leurs missions de police administrative et judiciaire.

L’OnyxStar de la police boraine

L'OnyxStar de la police boraine

Les syndicats cheminots ont introduit récemment un recours en annulation contre le service minimum imposé par le gouvernement fédéral sur le rail belge. La CGSP Cheminots, la CSC Transcom et Metisp demandent l’annulation de la loi devant la Cour constitutionnelle. Le SLFP Cheminots n’aurait pas introduit de recours. Le 17 juillet était le dernier délai pour introduire un tel recours contre la loi du 29 novembre 2017 relative la continuité du service de transport ferroviaire de personne en cas de grève.

Grève à la SNCB (archive)

Grève à la SNCB (archive)

On pensait cette « petite » affaire finie, après près de sept ans de procédure, mais dans un courrier datant du 11 juillet, les accusés ont appris que l’affaire se poursuivrait en septembre devant la chambre des mises en accusation.

Pour rappel, des pancartes avaient sillonné les manifestations bruxelloises d’octobre 2011 à juin 2012 en représentant le Commissaire Vandersmissen une gazeuse à la main surplombant la légende « Obersturmfuhrer Vandersmissen ». Celui-ci avait alors porté plainte et s’était constitué partie civile.

L’affaire avait été une première fois entendue en janvier 2017 par la chambre du conseil (le commissaire ayant demandé un report lors d’une première audience en novembre 2016). Cette chambre avait décidé de requalifier les « atteinte à l’honneur, calomnie, diffamation, incitation au meurtre » en « injures », tombant donc sous le coup de la prescription et mettant fin aux poursuites contre le présumé concepteur et les présumés porteurs des pancartes.

Le commissaire avait fait appel de cette décision devant la chambre des mises en accusation qui avait confirmé la décision de la chambre du conseil en mai 2017 (voir notre article). Il avait alors entamé un pourvoit devant la cours de cassation pour casser ce jugement, ce qu’il a obtenu. L’affaire sera donc une nouvelle fois entendue par la chambre des mises en accusation en septembre 2018.

Un aperçu de la pancarte

Durant le sommet de l’OTAN, au moins trois personnes ont été arrêtés administrativement et préventivement en rue par la police en civil. La même journée cinq autres personnes ont été menacées, contrôlées, suivies et harcelées par la même police. Elles ont en commun d’être soupçonnées d’avoir pu envisager de répondre à l’appel aux actions directes non-violentes lancé par l’asbl Agir pour la paix pour les deux jours du sommet à Bruxelles ces 11 et 12 juillet. Ces arrestations sont illégales en ce la police à le droit d’arrêter quelqu’un pour l’empêcher de commettre une infraction, mais uniquement si elle dispose d’indices ou de circonstances précises qui montrent que la personne prépare un acte qui mettrait gravement en danger la tranquillité ou la sécurité publique.

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Le secrétaire d’État NVA à l’Asile et à la Migration, Theo Francken, a porté plainte contre les manifestants qui avaient bloqué le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel le 20 juin dernier afin de protester contre la construction d’un nouveau centre pour des familles avec enfants (voir notre article). Selon Franken, les dégâts subis par le centre sont estimés à 5.880 euros.

L’action à Steenokerzel

L'action à Steenokerzel

Une trentaine de manifestants se sont réunis devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles ce 11 juillet en solidarité avec les militants révolutionnaires incarcérés, à l’appel du Secours Rouge, du Front Populaire, de Upotudak et du Collectif Anarchiste de Leuven. Des textes présentant la situation de plusieurs collectifs de prisonniers ont été lus : Rouvikonas, Nikos Maziotis et Pola Roupa (Lutte Révolutionnaire), les prisonniers du Front Populaire (Halk Cephesi), Turgut Kaya, ainsi qu’un texte général sur la situation répressive et les nombreux autres prisonniers (17 novembre, Cellules de Feu). Les manifestants ont scandé « AKP assassin, Syriza complice », « Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires », et d’autres slogans anticapitalistes.

Manifestation devant l’ambassade de Grèce

Communiqué du Secours Rouge International

Manifestation devant l'ambassade de Grèce

La sureté de l’état a très récemment fait l’acquisition d’un nouveau logiciel capable de filtrer et d’analyser le trafic internet. Cette tâche était auparavant dévolue aux agents mais le logiciel sera capable de l’effectuer de manière automatisée et à plus grande échelle. Le logiciel sera également capable d’examiner le deep web et le dark web. La police fédérale pourra également en faire usage.

Le siège de la Sûreté de l’État

Le siège de la Sûreté de l'État

Depuis deux mois, des étudiantes et étudiants occupent la « Salle des Marbres » de l’ULB (Université Libre de Bruxelles). Ce 5 juillet avait lieu une soirée « Queer de velours » à cette Zone à Démarbrer, au lendemain de laquelle le rectorat a transmis ses menaces d’expulsion à l’occupation. Le rectorat prétexte « de nombreuses dégradations » (sans pouvoir en citer une seule), un « sabotage du système électrique » (à savoir l’allumage quotidien de l’électricité en utilisant l’interrupteur central) et des menaces à l’encontre des agents de sécurité du campus. L’ULB utilise la soirée queer (qui n’est que l’une des festivités qui ont lieu régulièrement sur le campus) pour tenter d’expulser les étudiantes et étudiants. Les occupants ont donc publié une réponse « Aux occupant.e.s du rectorat » et un rassemblement aura lieu ce dimanche 8 juillet à 18h pour soutenir l’occupation, à la zone à démarbrer, 50 Avenue Roosevelt. Ironie de la situation, l’ULB avait accroché quelques semaines auparavant sur la salle des marbres une grande banderole d’hommage à Mai 68.

Bruxelles: L’ULB menace la maison étudiante d’expulsion après la soirée « Queer de velours », rassemblement ce soir

2.000 manifestants se sont réunis dans les rues de Bruxelles pour protester contre la venue de Donald Trump et le sommet de l’OTAN. À cette occasion, nous avons manifesté avec nos camarades de l’EÖC (Front du Travail et de la Liberté), du Front Populaire (Halk Cephesi), du Iranian Youth Committee et de l’Organisation des Femmes « 8 mars » (Iran-Afghanistan) contre l’impérialisme et pour la libération des dizaines de prisonniers politiques détenus dans les prisons US, parfois depuis des décennies.

Liberté pour tous les prisonniers politiques aux USA

Liberté pour tous les prisonniers politiques aux USA